AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 16 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Livre audio – Lu par Loïc Richard : 17h09

Suite directe du tome 1 de Monsieur Lecoq, je conseille d'écouter ce volume peu après le premier, sous peine d'être perdu par le retour en arrière (les 3/4 du livre) et d'avoir perdu le fil de l'intrigue !

Pendant un long moment je n'ai pas compris en quoi cette histoire était la suite de l'enquête de Lecoq et j'ai dû relire le résumé. Ceci ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire narrée par Loïc Richard qui incarne tous les personnages avec grand talent !

Nous sommes donc revenus dans le passé pour expliquer le pourquoi du comment des faits de la Poivrière, café malfamé, dont nous avons eu connaissance au début du tome 1 !

Nous nous retrouvons à la période où les nobles exilés de retour en France à la suite des Bourbons reprennent possession, ou du moins espèrent rentrer en possession de leurs biens vendus comme Biens nationaux après leur fuite. Vont se confronter la famille Lacheneur qui a racheté le domaine du duc de Sairmeuse et ledit duc de Sairmeuse qui s'estime dans son bon droit et ne remerciera en rien Lacheneur d'avoir fait prospérer le domaine.

Des histoires de coeur, d'amour et de haine, de révolte et de fuite, vont constituer un énorme puzzle qui va se reconstituer petit à petit, tragiquement bien entendu !

La partie enquête de Lecoq est minime mais est éclairé d'un nouveau jour et cette histoire est le prémice des thrillers contemporains ! J'aime beaucoup l'écrite d'Emile Gaboriau et la voix de Loïc Richard ne fait qu'ajouter au plaisir !

#monsieurlecoqII #lhonneurdunom #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Mauvais Genre 2023
Challenge Pavés 2023
Lecture Thématique janvier 2023 : Polar avant 20ème siècle
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          280
Ce roman est la suite du premier tome, mais j'avoue avoir mis longtemps à m'en apercevoir. Je me souvenais avoir laissé notre inspecteur et le père Tabaret sous Louis-Philippe, pour me retrouver soudain projetée dans un village en 1815, où les paysans du cru attendent le retour annoncé du duc de Sairmeuse, leur ancien seigneur qui s'est exilé après 1789. Les habitants ont rachetés ses biens vendus par la Révolution et craignent qu'il ne les reprenne. Monsieur Lacheneur a acheté la plus grande partie de ses terres et son château, avec de l'argent placé en dépôt chez lui par une vieille tante du duc. Sa fille Marianne le convainc de lui restituer ses biens. le duc est orgueilleux et refuse même de laisser à Lacheneur la part qui lui revenait en cadeau de sa marraine, il l'humilie et le contraint à habiter une petite maison délabrée dans les bois. Marianne devait épouser Maurice d'Escorval, mais le père refuse, il embrigade toute sa famille dans sa vengeance contre le duc.

Tout à la fin du roman on comprend le lien entre les deux tomes. le mieux serait de les lire à la suite l'un de l'autre. Ce deuxième tome est en fait un long flashback qui remonte des décennies en arrière et explique les haines et rivalités entre les familles de Sairneuse et d'Escorval, qui ont amené le juge, en fait Maurice d'Escorval à se trouver une maladie diplomatique dans l'affaire de la Poivrière, laquelle n'est que la conclusion de la triste affaire qui a secoué le village en 1815, dont la famille Lacheneur est la principale victime, et Marianne plus que tous les autres.

Les Editions Voolume redonnent une seconde jeunesse à Emile Gaboriau l'un des pères du polar. Ces romans ont très bien vieilli et la lecture très vivante de Richard Loïc n'y est pas pour rien. Même si on met longtemps à comprendre le lien entre les deux volumes quand on ne les lit pas à la suite, cet opus reste un passionnant roman historique qui nous raconte la Restauration et les haines exacerbées entre les nobles de retour d'exil qui croient que rien n'a changé et réclament leurs privilège d'autrefois, et la population qui ne voit pas les choses ainsi. Les paysans se sont enrichis, ont acquis des droits et des terres, ils craignent de tout perdre et les haines se cristallisent. La génération des parents, le père Lacheneur et le duc en particulier se montreront intransigeants, leurs enfants, le jeune marquis, Marianne et Maurice sont plus souples. le marquis tombe amoureux de Marianne et participera même involontairement au soulèvement.

On ne s'ennuie pas une minute dans ce long roman qui nous plonge dans le contexte de la Restauration. Il oscille entre politique, aventures et romance, les héros sont bien construits et l'auteur sait nous tenir en haleine, n'oublions pas que ce roman a d'abord été publié en feuilleton. Finalement l'homme qui se fait appeler Mai est loin d'être antipathique, même s'il a tué des vauriens qui l'avaient bien cherché. Une perle à ne pas manquer.

#MonsieurLecoqII #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
Commenter  J’apprécie          220
Après avoir découvert les oeuvres d'Emile Gaboriau grâce aux Editions Voolume, c'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé la voix envoûtante de Loïc Richard pour clore l'histoire de Monsieur Lecoq.

Dans ce deuxième et dernier tome, le voile sera levé. On découvrira les raisons pour lesquelles le Duc de Sairmeuse a joué une telle comédie en se faisant passer pour Mai lors de son arrestation...

Tel un puzzle complexe, les pièces s'assembleront petit à petit pour laisser apparaitre les images d'un lointain passé où des évènements malencontreux et tragiques ont conduit aux événements présents.

Les fans des parties de Cluedo et friands de romans historiques se régaleront de découvrir cette histoire surtout s'ils sont accompagnés de la voix de Loïc Richard qui sait rendre vivant le récit. Il est néanmoins important de lire les tomes dans l'ordre car sinon l'histoire peut paraître un peu longue et surtout manquer de sens. Je suis admirative par le long et remarquable travail écriture de l'auteur que l'on suit tel un feuilleton.

Je tiens à remercier les éditions Voolume pour avoir redonné vie à Émile Gaboriau, le père du roman policier et pour m'avoir permis, grâce à leur collaboration avec Netgalley France de passer un excellent moment d'écoute où l'on retrouve à la fin des derniers chapitres notre cher Monsieur Lecoq.
Commenter  J’apprécie          180
Si l'histoire est intéressante et mériterait ses 5*, le procédé du flash back pour expliquer le pourquoi du comment de l'enquête, flash back qui, cette fois-ci, représente quasiment tout le 2e tome (rapport à ma lecture et à ma critique du 2e tome des Esclaves de Paris) est pour moi décevant. On ne finit l'enquête policière que dans les toutes dernières pages... Dommage, mais à lire tout de même. Après tout, ce ne sont "que" les débuts du roman policier ! Mais quels débuts...
Commenter  J’apprécie          160
Toujours grâce aux éditions VOolume, je découvre le deuxième tome de Monsieur Lecoq d'Émile Gaboriau, intitulé L'Honneur du nom…

Si le premier volet racontait une véritable enquête policière avec toute une série de péripéties tenant les lecteurs en haleine, où les coups de théâtre et les rebondissements se succédaient avec des filatures, des courses poursuites, des déguisements, etc. et où l'inspecteur Lecoq échafaudait toutes sortes de théories sur les tenants et aboutissants de la scène de crime spectaculaire du début de cette histoire, ce deuxième opus rompt totalement la trame policière initialeet nous plonge dans une complexe histoire familiale, sur fond de vérité historique.

J'ai beaucoup apprécié le contexte social et politique mis en lumière autour de la situation des royalistes nobles exilés sous la révolution et l'empire dont les biens avaient été acquis, au titre de biens nationaux, par des roturiers…
En effet, Émile Gaboriau nous plonge dans l'intimité de deux familles, les de Sairmeuse et les Lacheneur et son récit nous fait remonter aux sources de haines tenaces nées dans le contexte tumultueux de la Restauration, des haines tellement profondes qu'elles auraient conduit, une génération plus tard, l'un des membres les plus éminents de la société à risquer sa position pour commettre un terrible meurtre.
Ayant audio-lu le premier tome, il y a plus de six mois, j'ai eu un peu de mal à raccrocher les évènements décrits au personnage mystérieux de Mai, quitté à la fin du premier tome. Je me suis laissé prendre par L'Honneur du nom comme s'il s'agissait d'une histoire à part entière, une romance plutôt bien écrite et contextualisée malgré quelques longueurs.

Les dernières pages, qui relient cette très longue parenthèse à l'enquête initiale m'ont paru un peu trop rapidement plaquées…
Je ne suis donc pas convaincue par le découpage narratif choisi par Émile Gaboriau…

La version audio de ce roman, lue par Loïc Richard, est agréable à écouter. Sans doute me suis-je habituée à la voix et au débit de ce narrateur à qui je reprochais parfois d'en faire un peu trop ou d'accentuer le côté suranné des romans anciens.

#monsieurlecoq2 #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          70
J'étais contente que l'on me propose la suite des aventures de Monsieur Lecoq.
J'avais déjà adoré le lecteur la première fois et cela n'a pas changé avec cette écoute.
L'histoire est sympa, mais j'aurais aimé le lire un peu plus rapproché du premier. Au début, j'étais un peu perdue. C'est comme un gros flash back du premier donc si vous aimez le premier tome, n'attendez pas trop pour lire ou écouter la suite.
Donc en somme, une très belle écoute.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman feuilleton est l'un des tout premiers romans policiers français, écrit vers le milieu du XIX ème siècle. Cela commence par un crime commis dans un bouge de Paris.
La première partie met en scène le policier Lecoq qui mène l'enquête à grand peine.
La seconde partie repart très en arrière, en 1815 et le retour des nobles en exil. Ils reviennent pour reprendre leurs biens, avec toute la morgue qui ne les a pas quittés. Ici est mise en place l'intrigue entre trois familles, deux nobles et une paysanne. L'action va de rebondissements en rebondissements.
Ce pavé de 763 pages m'a amusée par son côté suranné d'une société heureusement révolue.
Commenter  J’apprécie          30
"Monsieur Lecoq II : l'honneur du nom" est la suite du premier tome intitulé "Le meurtre" d'Emile Gaboriau. le tome 1 se rapproche davantage du roman policier que le tome 2 qui s'apparente plutôt à un thriller psychologique avec comme arrière-plan historique une vendetta républicaine en Mars 1816.

Alors que l'Inspecteur Lecoq cherche l'identité réelle du mystérieux meurtrier du bouge parisien "la Poivrière" se faisant appelé "Mai" dans le tome 1, ce second tome plonge le lecteur dans un très long flashback lui révélant les causes de ce meurtre lié à un complot entre deux familles. L'Inspecteur Lecoq ne fait ici qu'une brève apparition dans l'épilogue.

Ce qui m'a vraiment plu dans ce tome 2, c'est l'analyse psychologique très fine des différents personnages très complexes, ce qui permet au lecteur de découvrir leurs failles les menant à leur perte. Les intrigues amoureuses s'entremêlent avec brio à cette histoire de vendetta républicaine dont M. Lacheneur mettra le feu aux poudres pour se venger du Duc de Sairmeuse, quitte à se servir de sa fille, Marianne, pour parvenir à ses fins...

J'ai eu le plaisir de découvrir ce tome 2 en livre audio grâce aux @editionsvoolume que je remercie beaucoup. le narrateur incarne avec brio les différents personnages auxquels il prête sa voix et il parvient parfaitement à insuffler la vie aux protagonistes. le ton employé de manière juste permet de se plonger dans l'atmosphère de cette époque et ainsi de faciliter la compréhension d'un roman assez long à l'intrigue bien ficelée.
Commenter  J’apprécie          30
À la fin du premier tome, le jeune agent Lecoq a enfin découvert l'identité du mystérieux meurtrier de la Poivrière. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est la cause du triple meurtre. Ce deuxième tome nous ramène une vingtaine d'années auparavant, au moment de la seconde Restauration. Entre les petites villes de Montegnac et de Sairmeuse se noue un drame où l'on retrouve bien des noms croisés dans le premier tome, certains plus inattendus que d'autres. Quel terrible drame a abouti à la scène meurtrière du cabaret de la mère Chupin ? Qui s'est vengé de qui ?

On peut être un peu frustré, en attaquant ce deuxième tome, de ne pas retrouver notre héros. Et il faut s'attendre à ne pas le voir réapparaître avant le dernier chapitre. Cependant, l'apparition inattendue de certains personnages, ou du moins de leurs noms, dès les premiers chapitres, accroche très vite l'attention. Chaque chapitre nous maintient en haleine. Ce deuxième tome, pris isolément, pourrait n'être qu'un mélodrame sur fond historique mais avec, en arrière-plan, ce qui s'est passé dans le premier tome, le lecteur passe son temps a essayé de deviner ce qui a pu causer le triple meurtre et l'arrestation du soi-disant "Mai", à faire des hypothèses qui se retrouvent sans cesse balayées par de nouveaux éléments. de même, en faisant mieux connaissance avec l'énigmatique meurtrier du premier tome, on oscille entre la sympathie et l'antipathie.

Ce tome a beau être un très long "flash-back", on ne s'y ennuie pas une minute. Emile Gaboriau arrive à maintenir jusqu'au bout le voile sur les causes de la scène de crime du premier tome.
Commenter  J’apprécie          30
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Inspecteur Lecoq, à la Proust N° 8

S'il était un dossier ?

Le dossier clos
Le dossier vide
Le dossier truqué
Le dossier noir
Le dossier 113

10 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Emile GaboriauCréer un quiz sur ce livre

{* *}