Confessions d'un automate mangeur d'opium

Voilà un roman qui traîne dans ma pile à lire depuis près de quinze ans ! La faute à… Fabrice Colin, dont j'ai eu bien du mal à venir à bout d'Arcadia, à tel point que son simple nom sur une couverture avait tendance à me faire tourner les talons. Il aura fallu un challenge et la consigne de lire un livre au titre à rallonge pour que j'accepte de sortir Confessions d'un automate mangeur d'opium de son trou. Comme quoi, on est bien bête, parfois…

Nous sommes à la fin du XIXe siècle, dans un Paris alternatif et steampunk où l'on ne jure plus que par les automates et l'éther. Margo est une actrice à la renommée grandissante quand elle apprend soudain, à la lecture d'un entrefilet dans le journal, que sa meilleure amie est décédée, ayant basculé dans le vide depuis un aérocar. Accident ou suicide ? La jeune femme ne croit ni à l'un ni à l'autre, et entreprend de mener l'enquête en entraînant Théo, son frère aliéniste, passionné par l'éther, avec elle.

Autant vous dire tout de suite qu'on ne s'ennuie pas ! Fabrice Colin et Mathieu Gaborit mènent la danse tambour battant. de courses poursuites en confrontations mécaniques, les deux auteurs distillent les indices à petite dose jusqu'à construire une intrigue plus complexe que je ne m'y attendais de prime abord. Les chapitres alternent les points de vue de Margo et de Théo, apportant au récit beaucoup de dynamisme, phénomène encore accru par la personnalité des deux héros.

Margaret est une jeune femme impulsive. Elle agit avant de réfléchir et se met fréquemment en danger, mais comme elle est d'un fond profondément bon, on a du mal à lui en vouloir. On pourra lui reprocher une certaine superficialité, cependant. Théophraste est à l'opposé. Aliéniste, il étudie la psyché humaine et prend le temps d'écouter, de penser. Sa seule fantaisie est sa curiosité malvenue pour l'éther. J'ai trouvé son background plus intéressant que celui de sa soeur, mais une chose est sûre, tous deux forment un duo attachant, dont on suit les aventures avec plaisir.

Le steampunk est évidemment au coeur de l'intrigue, à travers ce fameux automate mangeur d'opium, et la dualité entre l'homme et la machine. le décor est constitué de nombreux objets volants, automates et autres machineries, y compris un engin qui a tout du Nautilus du Capitaine Nemo. Tout y est, même cette dangereuse substance, l'éther, grâce à laquelle la science a fait un bond en avant. Mais c'est avant tout un récit d'aventure et j'ai envie de dire qu'il ne faut pas en attendre plus. L'intrigue est entraînante et, même si le final se révèle un peu rapide, j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Dans une ambiance Steampunck ou se mêle ancien et moderne, on suit les protagonistes qui enquêtent sur la mort d'une amie. le roman alterne entre le point de vue des 2 personnages, le frère et la soeur.
Personnages lisses, beaucoup de lenteur, une intrigue brouillon, trop de détails qui cassent le rythme et une fin sans grand suspens.
Une déception.

Connaissant peu le style "steampunk", j'ai été agréablement surprise par l'intrigue mais également par l'atmosphère développée dans ce livre.

C'est un livre à lecture aisée, rapide. L'intrigue est remplie d'action et très entraînante.

J'ai trouvé formidable la représentation steampunk de Paris qu'on réalisée les deux auteurs.

Je crois que c'est typiquement le genre de roman que j'ai lu bien trop tard. Je l'aurais sans doute plus apprécié en le découvrant il y a dix ou quinze ans.

Cette histoire steampunk écrite à quatre mains alterne à chaque chapitre entre deux personnages : Margo, actrice, et son frère Théo, aliéniste, qui enquêtent sur la mort "possiblement non accidentelle" de la meilleur amie de Margo.

L'intrigue n'est pas franchement passionnante, les personnages m'ont fait l'effet de silhouettes en carton-pâte, les thématiques sont assez convenues et la narration (à la première personne alternée) m'a irritée plus qu'autre chose - mais ce dernier point tient peut-être à mes préférences personnelles et à mon allergie à la narration au "je".

L'univers d'un Paris steampunk est cool et quelques bonnes idées pointent ça et là le bout de leur nez, mais ça ne suffit malheureusement pas à sauver l'ensemble. J'ai fini par arrêter ma lecture en cours de route parce que je ne parvenais plus à m'y intéresser. Dommage !

Je suis assez déçue de ce livre, dont le résumé m'avait pourtant donné une bonne impression.

L'intrigue n'est pas palpitante mais je l'ai trouvé suffisamment divertissante pour aller jusqu'au bout. En revanche, il y a beaucoup de facilités (notamment en ce qui concerne l'ether qui est vraiment utilisé comme un "ta gueule c'est magique" alors que j'aurai préféré un lore plus solide étant donné que toute l'intrigue se base dessus.

J'ai vraiment trouvé les deux protagonistes insupportables et clichés.
Par exemple, Théo qui est dépeint comme un scientifique qui passe peu de temps à l'extérieur, mais qui visiblement a une carrière cachée de boxeur professionnel (sans besoin de s'entraîner) car il arrive à mettre au tapis les brutes qui veulent du mal à sa soeur sans aucun effort. Je ne parlerais même pas de Margo qui est vraiment mal écrite et incohérente dans ses propos et ses actions.

L'univers steampunk est plutôt sympathique mais ne rattrape pas pour moi la pauvreté de l'intrigue et l'absence totale de profondeur des personnages.

Je dirais que les promesses du titre ne sont pas tenues, mais le roman n'est pas à bannir pour autant. Un joli, bien que simple, style d'écriture nous accompagne auprès de personnages globalement attachant. J'aurais aimé davantage de profondeur, mais le personnage de Margaret ne s'y prête guère. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, ça sert à passer le temps agréablement ... A déconseiller donc aux lecteurs pour qui il est précieux.

Je déteste abandonner mes lectures en cours mais passé la moitié de ce titre-ci, je me suis résignée. Cela n'a pas été la rencontre attendue et je ne doute pas que d'autres vont trouver dans ce titre ce que je n'ai pu trouver.

Est-ce le moment qui n'était pas opportun pour le lire? Peut-être. Dans tous les cas, relique de ma PAL, il m'a fallu un bon moment avant de le sortir alors que sur le papier, je pensais que ce titre steampunk allait me plaire. Pour autant, je n'ai pas réussi à accrocher à aucun des deux protagonistes principaux. L'intrigue en elle-même ne m'a pas réellement intéressée, j'ai même eu l'impression d'avoir loupé des éléments essentiels de l'enquête. Comme si les éléments ne s'agençaient pas de manière logique. Comment untel sait qu'il doit aller là? Pourquoi unetelle choisit de se faire passer pour telle personne? Alors que je me suis surprise à survoler le chapitre 13, j'ai décidé qu'il fallait que je m'arrête là malgré l'ambiance steampunk qui s'en dégage.

L'éther m'intriguait. Mais au final on en sait peu. On navigue à vue et pour le coup, quand tu ne rentres pas dans l'histoire, ce n'est pas une navigation aisée. Tant pis, cela ne l'aura pas fait pour moi, il séduira d'autres personnes.

Un Paris de l'Expo universelle, dans un monde éthérique juste en parallèle du nôtre, une ambiance steampunk, et un frère et un soeur embarqués dans une enquête.
Un régal d'ambiance, une écriture rythmée par le point de vue de chacun des protagonistes.
Un coup de coeur inspiré par ma jolie libraire les Jolis Mots à Vivonne !

J'ai été un peu déçu par ce roman steampunk à la française, un des premiers du genre dans la langue de Molière.

Si le décor d'un Paris steampunk à la fin du XIXe siècle et l'intrigue autour d'automates pensants avaient de quoi me séduire, le récit lui-même ne m'a pas totalement emballé.

J'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond, avec des révélations successives qui me laissaient de plus en plus indifférent, le tout servi par un style qui ne trouve pas toujours le ton juste.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais j'ai l'impression que le potentiel était bien au-delà du résultat.

Paris, 1889.
Margaret est une célèbre actrice, son frère Théo, un aliéniste. Il s'intéresse particulièrement aux effets de l'éther sur le cerveau humain.
Un soir, après sa représentation, Margaret apprend la mort de sa meilleure amie dans les journaux. Elle est tombée d'un aérocar, soit une chute de plus de 20 m. le conducteur est en fuite. Dans sa main, le poème d'un prétendant éconduit dont Margaret n'a jamais entendu parler.
Alors que pour la police le coupable est trouvé, Margaret et son frère décident de mener leur propre enquête et mettent à jour des faits inquiétants.

Très divertissant ! Je lis rarement des romans à 4 mains, d'ailleurs c'est peut-être bien le premier.
L' univers dans lequel évoluent les personnages est intéressant. Il est question d'âme, de la fusion vivant-machine. Mais sans non plus rentrer dans des détails techniques qui perso m'auraient ennuyée. le roman est vraiment focus sur l'enquête. L'action est là. C'est un bon roman à lire devant son ventilo cet été.
Les non-initiés à l'univers steampunk peuvent le lire sans problème. Ce sera même une bonne découverte pour eux !