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Karma City est un monde futuriste, une sorte de dystopie. Ceux qui ont la chance de vivre dans Karma City intra muros sont connectés par leur montre qui permet de vérifier leur karma, s'ils ont de mauvaises pensées, il en sont exclus. Dans ce petit monde qui semble tourner au poil, quelques morts suspectes par AVC viennent mettre un petit caillou dans l'engrenage bien huilé du système. On met la jeune inspectrice Kate Cooper, tout juste diplômée, sur l'affaire, assistée de deux anciens le taciturne Napoli, et l'excentrique Asuka, pas très heureux de se faire commander par une bleue.

Le noir du dessin est épais, rotring et pinceau à la manière d'Hugo Pratt, les couleurs en aplats, jouant sur les nuances, beaucoup de verts, des couleurs parfois électriques côtoient les gris-verts naturels, l'ambiance est sombre, dans le style roman noir, polar rétro, qui se mélange avec une atmosphère plus technologique, c'est efficace, l'amalgame fonctionne.

Le récit est aussi rythmé à la manière des vieux polars, Napoli ne semble pas se plier aux méthodes de la débutante, mais la tension entre les deux protagonistes va évoluer au fil des pages.

Ce récit est prenant, les tenants et les aboutissants de l'affaire semblent prendre des proportions qui s'étendent bien au-delà des compétences de la petite équipe. Ce premier tome est accrocheur, et laisse présager un développement qui sans doute, ne restera pas au simple niveau du polar noir.

Je suis emballé par ce premier tome.
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Une enquête policière mais aussi presque politique dans une cité upopique perdue au coeur d'un monde post-apocalyptique.

Cette BD est efficace et fort sympathique malgré des personnages très stéréotypés, peut-être à dessein, Pierre-Yves Gabrion semble s'amuser avec les codes du genre. le dessin est d'une facture classique mais très maîtrisé, bien lisible, imprimé sur un bon papier mat (ouf !), tout cela fleure bon mon adolescence et les lectures de ce temps.

Tout ceci est finalement très recommandable, attention il y a deux tomes, et le premier, s'il peut se lire seul, ne fournira pas les clés du récit.
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La tactique du quantique

Cette BD illustre à merveille la parabole du pare-feu. Au fur et à mesure que les sécurités s'améliorent, il se trouvera toujours quelqu'un qui s'activera pour en trouver les failles.

Imaginer une cité qui fonctionne sur le karma, sur la primauté de l'intérêt général sur le particulier revient à inventer les vecteurs qui pourrait en vicier le fonctionnement.

Reposant sur un trait clair et expressif, Karma city déploie un scénario roublard mais qui finit par retomber sur un travers récurrent : le quantique.

Mis à toutes les sauces, propice aux citations absconses, le quantique ressemble dangereusement à une facilité scénaristique, une échappatoire miraculeuse. le quantique est à rapprocher des ces fameuses règles à respecter dans un roman policier à énigmes : pas de passages secrets providentiels ni de jumeau maléfique.

Certes les règles sont faites pour être bafouées, Dame Christie ne s'en est pas privée mais une dystopie où un ordinateur quantique ne soliloque pas des tirades fumeuses devient plus rare qu'un remaniement gouvernemental honorable.

Entendons-nous bien, Karma city est une chouette BD qui, surtout dans son premier tome, développe un univers où on aime tâtonner, que l'on découvre peu à peu. Elle assène quelques planches savoureuses, sublimant la débrouille borderline qui déloge hardiment un respect lourdingue des procédures ; encore toujours cette histoire d'enfer, de pavés et de bonnes intentions.

Seulement... La résolution achoppe. Ce quantique qui rapplique, moi, je tique...
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Je suis devenu assez difficile et assez sélectif. Un 4 étoiles pour moi, cela se mérite, cela ne se décrète point. Il faut absolument que la bd en question me plaise. Après, il faut des critères assez objectifs et parfois subjectifs. En l'occurrence, c'est mission accomplie pour Karma City, la ville vertueuse.

Karma City est certes une bd dans un contexte de science-fiction mais c'est tout d'abord un véritable polar d'anticipation. Cela me rappelle un peu l'excellent dessin d'animation des studios Disney à savoir Zootopie dans le concept. Certes, il n'y a pas de tronches animalières mais il y a une enquête de police qui commence de manière assez banale pour nous révéler de sacrés surprises sous couvert de complot d'envergure.

Pour moi, tout y est dans cette bd. Il y a le rythme, la psychologie des différents personnages même s'ils font un peu clichés, l'originalité et surtout cet univers immersif dans une société où la philosophie du karma est religion ou règles. J'adore ce concept de ville vertueuse. On peut toujours prôner de belles valeurs. Cependant, en l'espèce, elles sont réellement mises en application avec un contrôle grâce à un détecteur. Gare à vous si vous réprimandez vos enfants car ils vous mettent en retard de bon matin ! La surveillance électronique est déjà arrivée dans nos vies. Snowden nous avait bien prévenus et il est d'ailleurs pourchassé pour cela.

L'intérêt général doit primer sur les intérêts individuels car il en va de la survie du groupe. C'est une belle idée qui montre toutefois certaines limites. Les morts vont s'accumuler au fil de cette enquête qui va se révéler assez passionnante. le récit est absolument maîtrisé car je n'ai pas perdu une miette. le graphisme un peu rétro n'est pas celui que je préfère mais cela passe convenablement. Avec un autre dessinateur (qui est à la fois le scénariste), cela aurait pu être bien meilleur. C'est dit.

Oui, on peut dire que le premier tome de ce diptyque est une belle réussite. Cette série risque fort bien de faire partie des derniers must.
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Kate Cooper, majeure de sa promo, intègre le bureau des enquêteurs. Mais elle y goûtera pour sa première affaire : complexe, dangereuse et beaucoup de morts au compteur. Creusant la recherche, Kate déchante très rapidement, et ce qu'elle trouve heurte grandement ses valeurs. Elle y voit la corruption et l'inégalité. Et le concept du Karma ne semble pas si viable que ça... Heureusement, une équipe soudée, des amitiés, l'entraide prendront le dessus sur ces mauvaise impressions. Une BD qui se lit très facilement, et qui, au final, plutôt captivante. Cependant, les dessins sont sombres, alourdissant un peu la lecture...
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"Karma City T.1" de Pierre-Yves Gabrion aux @EditionsDupuis

Aujourd'hui, dans cette première partie de chronique, je vous parlerais d'une série en 2 tomes, qui m'a le plus étonné par son histoire. Série originale et qui nous sort de notre voie toute tracée de lecteur de bande dessinée classique et ce n'est pas pour me déplaire. Je vous invite donc à découvrir "Karma City T.1 et 2" de Pierre-Yves Gabrion aux @EditionsDupuis, pour la modique somme de 9.99 € / tome sur Iznéo.

Une chronique ne serait pas une chronique, si le synopsis de l'histoire ne vous est pas présenté et c'est chose faite ci-dessous :

"Dans une société dirigée par le concept de karma (le baromètre en temps réel de la santé mentale et de l'état psychique des habitants, disponible sur leur carte d'identité), une simple enquête de routine va se transformer en complot de grande envergure.
Cette société qui érige le bien et l'intérêt général comme règle de vie a peut-être atteint ses limites...
Une série policière et futuriste, au scénario plein de suspense !"

Quand je vous parlais d'idée originale, c'est beaucoup plus claire maintenant. On découvre donc les aventures, d'un trio de flics assez hétéroclite composé du Major Cooper, tout droit sortie de l'académie, un brun à cheval sur les règles et qui a tout à prouver, l'agent Napoli, vieux loup solitaire, qui mènera la vie dure à ses collègues, pour le bien de l'enquête et de tous, et enfin, l'insouciant et quelque peu dynamique Asuka, collègue de toujours de Napoli et féru de nouvelles technologies, dans une société futuriste qui est régi par le karma. Oui, oui, le karma. Si vous votre karma est positif, vous avez le droit de pénétrer dans le saint des saints et profiter de la vie, par contre, si votre karma est quelque peu négatif, vous avez juste le droit de crever dans les zones sauvages entourant la cité. Nos trois compères vont donc se retrouver pris au piège d'une enquête portant sur un banal accident de la route, mais qui va se révéler être beaucoup plus sournoise et ardue que prévue. La descente aux enfers ne fait que commencer pour nos héros et ils se retrouvent en fâcheuse posture rapidement et avec un stock de questions dont ils n'arrivent pas à trouver les réponses facilement. Mais bon, ils ne s'avouent pas vaincu pour autant et continue la lutte, afin de trouver le pourquoi du comment de toute cette affaire.

"Karma City" est donc une série courte en deux tomes, mettant du peps dans le paysage classique de la BD franco-belge et qui ravira les lecteurs qui auront décider de franchir le pas et de la découvrir. L'idée qu'une société repose sur son karma est tout simplement géniale et bien vue. D'autant plus, qu'elle est développée avec brio du début jusqu'à la fin par Pierre-Yves Gabrion. L'intérêt d'une telle société, confronté aux travers de l'être humain est adroitement mis en lumière et est parfaitement incarné par le trio de flics que met sur notre route l'auteur. En effet, chaque personnage incarne, chacun à sa façon, l'un des visages complexes d'une telle société. C'est tout simplement jouissif et immersif à souhait. C'est entraînant, addictif et tout simplement bon. L'auteur arrive également à créer un univers graphique ayant sa propre âme et incarnant, de ce fait, parfaitement bien l'idée que le karma puisse être la bonne solution pour diriger une société post-apocalyptique. L'univers graphique est punchi, coloré et chaque planche et un vrai régal pour les yeux. Vous l'aurez donc compris, cette série vaut le détour et je vous conseille donc vivement de la lire et de partager la bonne parole tout autour de vous.

Note T.1 : 5/5.

Et vous, quelles sont vos dernières lectures du moment ?

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"KARMA CITY - LES 4 LOIS FONDATRICES.

1. Tout acte commis avec l'intention d'agir, l'acte lui-même et la satisfaction d'avoir agi entraîne du karma et peut être jugé.
2. Un acte karmique est jugé positif dès lors qu'il n'y a aucune intention d'en recueillir un profit personnel, qu'il soit matériel ou spirituel.

3. Un acte karmique est jugé négatif dès lors qu'il porte atteinte à l'intérêt général ou à l'intégrité tant matérielle que spirituelle de tout organisme vivant.

4. Un acte karmique est considéré accidentel, et donc non jugeable, dès lors qu'il ne remplit pas toutes les conditions de la première loi ou qu'il se révèle nécessaire soit au cycle naturel de la vie soit à l'harmonie générale de Karma city."



Voilà donc les quatre lois qui régissent la vie de et dans Karma City.
Vous l'aurez donc bien compris l'intérêt collectif prime sur l'intérêt personnel...
En somme, une certaine idée du bonheur si l'on arrive à faire abstraction de sa personne.
Visiblement, à la lecture du récit ce polar d'anticipation de Pierre-Yves Gabrion, cette idéologie ne fait pas l'unanimité et semble être pervertie.

Le scénario :


Comment aborder le thème de la ville sans vous parler de cette oeuvre exceptionnelle de Pierre-Yves Gabrion qui décline une idéologie d'une ville où le bien-être de tous passe avant les gains personnels quels qu'ils soient.
C'est du polar et c'est du lourd.
Passé les premières pages de lecture, il vous sera impossible de refermer la BD avant d'avoir finie de la lire.
Le scénario est bien construit, digne des grands scénarios SF-policier du genre (comme Blade Runner par exemple).
Le trio de personnage, pouvant paraître cliché, et un atout indispensable à l'histoire : Deux caractères bien tranchés de part et d'autres, l'un novice, motivé mais loin d'être crédule, l'autre blasé par son vécu mais toujours alerte et avec un coup d'avance sur ses enquêtes, et au milieu le tampon qui adoucit les moeurs de deux précédents avec son humour et sa bonne humeur communicative.
Ils sont complémentaires et nous permettent d'assembler petit à petit les éléments d'enquête mais aussi de se projeter plus ou moins dans l'un d'eux.
L'aspect narratif, remarquablement fluide, est maîtrisé à la perfection et les dialogues sont percutants. Ils animent à merveille le dessin.
J'ai beaucoup apprécié une méthode que je vois rarement en BD : les bulles en pointillé pour évoquer des messes basses ou des communications téléphoniques.
La ville n'est pas omniprésente dans la BD, mais lorsqu'elle y est, on ressent une certaine oppression.
Il y a une ambiance étrange et pesante dès le départ, habituelle de toutes les mégalopoles, mais ce qui est curieux c'est que cette atmosphère suit hors les murs...
Le découpage est efficace, dynamique et plutôt allégé, avec des pages enchainant de quatre à six vignettes et ainsi très agréable à la lecture.

Le dessin :


Le dessin de l'artiste, au style semi-réaliste, a un trait à mi-chemin entre la ligne claire et les comics, à la fois épais et méticuleux.
Les personnages, très typés et caricaturés, sont un mixe entre le héros d'expérience genre "John Wayne ou Clint Eastwood", aux traits sérieux des vieux Bob Morane et/ou Tarzan de Russ Maning, le comique de la situation au visage allongé très caractéristique de l'inspecteur Asuka rappelant quelques touches des personnages secondaires des Corto Maltese de Hugo Pratt ou bien Soda de Luc Warnant, et enfin à la fois l'innocence (mais pas naïveté) et l'intelligence de la jeune Kate Cooper.
Avec ce mélange de genre très original, il est donc difficile de ne pas s'attacher à eux. D'autant qu'au-delà du dessin, à travers la narration, les caractères s'affirment en cohérence avec l'illustration.
Les couleurs, particulièrement bien soignées, accentuent fortement l'approche comics
Les décors, lorsqu'ils sont nécessaires, sont des plus beaux et bien pensés, présentant à la fois un gros coté futuriste et high-tech mais gardant aussi continuellement une façade rétro admirable.
La ville se trouve être donc magnifique en tout point, autant de par ses aspects populaires et d'égalité humaine, mais aussi par ses cotés sombres cachés dans des bas-fonds.
Enfin l'idée d'une Venise moderne est superbe, voir des canaux à quasi chaque vignette illustrant la ville, c'est sublime !
Et cela contraste inévitablement avec les passages de l'enquête hors des murs de la ville en plein désert.
Le talent de Pierre-Yves Gabrion a été de maintenir cette constante présence des lois fondatrices dans le dessin, présentant presque un aspect d'état policier où le contrôle est presque permanent.
Concernant les effets (hachures de vitesse, de vent, focalisation sur des personnages par diverses techniques rayures, ou absence de background etc...), ils sont nombreux mais restent suffisamment discrets pour que l'on n'y pense guerre.
A noter tout de même les nombreuses onomatopées très typiques des comics et du manga.
Les mises en scène et les différentes vues sont réfléchies amenant un certain dynamisme, ou à l'inverse un temps calme.

En bref, cette lecture est pour moi une lecture indispensable pour les passionnés de BD.
L'histoire est trépidante et captivante, et le style de dessin de Pierre-Yves Gabrion plutôt classique mais original est fort plaisant.
Enfin je mets aussi un petit plus à la texture du papier utilisé, rugueux et plutôt "oldies".
Du bel art !

Lien : http://www.7bd.fr/2019/05/ka..
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Dans Karma city, Pierre-Yves Gabrion fait sortir de terre une cité futuriste fondée sur les concepts de l'intérêt public et du karma.

Toute personne entrant dans la ville doit montrer patte blanche via une aura parfaite et une attitude irréprochable pour le bien-être de la société.


Des morts à répétition vont mener le bureau des enquêteurs, nouvellement dirigé par le major Kate Cooper, à résoudre un certains nombres d'énigmes dans un univers de science-fiction très captivant...



Pour ses débuts dans la police, Cooper doit faire ses preuves face à un duo de policiers peu commun : l'agent Napoli, vieux briscard et son acolyte, Asuka, geek désinvolte.

Le personnage de Napoli intrigue, on s'attache vite à ce "cow-boy" au flair infaillible mais aux méthodes peu orthodoxes pour une police "karmique".
Le postulat de départ est alléchant, cette "zone blanche" aux règles bien établies, pique la curiosité et annonce des rebondissements bien ficelés sur fond d'archéologie et de recherche quantique.

Autour de cette utopie parfaite, on découvre des "zones grises" peu reluisantes où les bassesses de l'être humain sont toujours bel et bien présentes.

L'auteur, visionnaire, aborde les thèmes de la surveillance à l'excès, du tout contrôle. À cela s'ajoute les classiques de la corruption et du trafic révélant les noirceurs de l'espèce humaine.

Au fil des 176 pages, Pierre-Yves Gabrion distille des éléments revenant sur la genèse de Karma city. Il montre insidieusement les limites du concept et les mutations à venir.

Une bande dessinée à la frontière du comics, des dessins de grande qualité, des personnages bien construits, le tout servi avec un scénario laissant présager un second tome de haut vol.
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Dans un futur proche, dans la ville de Karma City, tout est régi par le karma. Pour pouvoir accéder à Karma City, il faut montrer patte blanche. Chaque individu a une carte qui définit son karma, seules les personnes avec un karma positif ont l'autorisation d'entrer. Mais un jour une jeune femme avec un karma légèrement négatif parvient à entrer et quelques instants plus tard, elle est victime d'un accident de voiture. Trois enquêteurs sont mis sur l'affaire, la jeune Kate Cooper, fraichement nommée au poste de chef d'équipe, Napoli et Asuka. Les relations entre Kate et Napoli sont plutôt tendues et l'enquête s'avère plus complexe qu'un banal accident de voiture.

L'univers utopique créé par Pierre-Yves Gabrion est très intéressant, bien construit et complètement crédible. L'enquête devient vite plus complexe avec des ramifications qui apparaissent peu à peu et un suspens bien entretenu. Les personnages, même s'ils sont plutôt « classiques », sont attachants et l'évolution des relations entre Kate et Napoli contribue au plaisir de lecture. L'auteur ajoute également un brin d'humour plutôt bienvenu. A découvrir.
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Cette BD, présentée comme un coup de cœur dans ma médiathèque, m'a beaucoup plu.
Elle se situe entre deux univers : celui du monde post-apocalyptique où la population est gérée par son niveau de Karma, et celui d'un monde finalement beaucoup plus proche du notre et qui donne le ton d'un bon polar à ce tome.
Les 2 personnages principaux semblent aux antipodes : la jeune recrue intelligente, sure d'elle, voulant respecter la règle à tous prix. Et l'ancien, ténébreux, pas très causant, et bafouant les règles régulièrement....
À noter : ASUKA, le troisième personnage qui donne un ton plus léger, plus humoristique à cette BD.
Tout doucement l'auteur nous amène sur l'intrigue principale : les plus hauts personnages de cette société semblent reliés à des morts brutales, et veulent les couvrir. Nos trois protagonistes vont devoir lutter contre les plus hautes sphères de Karma City, pour sauver leur société d'un danger que l'on sent, mais que l'on ne comprend pas totalement !
Suite et fin dans le prochain tome.
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