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Citations sur The Absolute Sandman, tome 2 (13)

Les rêves modèlent le monde
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La Mort : Je ne suis ni bénie, ni miséricordieuse. Je suis moi, c'est tout. J'ai un travail, je le fais. Tandis qu'on bavarde, je suis là pour le vieux et le jeune, l'innocent et le coupable, ceux qui meurent ensemble et celui qui meurt seul. Je suis en voiture, en bateau, en avion, à l'hôpital, en forêt et à l'abattoir. Pour certains, la Mort est une délivrance, et pour d'autres, c'est une abomination, une atrocité. Mais à la fin, je suis là pour tous.
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Nul besoin que cela se soit passé pour être vrai. Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés.
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Quand exista la première créature vivante, j'étais là, j'attendais.
Quand mourra la dernière créature vivante, mon travail sera fini.
Je replacerai les chaises sur les tables, j'éteindrai les lumières et je fermerai l'univers en partant.
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Je viens ici pour chercher justice; chercher une révélation; chercher la sagesse.
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J'ai perdu du temps, un jour. Il est toujours au dernier endroit où on regarde.
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Octobre savait, bien entendu, que le fait de tourner une page, de clore un chapitre ou de refermer un livre, ne concluait pas une histoire.
Ayant admis ceci, il reconnaissait également que les fins heureuses n'étaient jamais difficiles à trouver :
"C'est simplement une question, expliqua-t-il à Avril, de trouver un endroit ensoleillé dans un jardin, où la lumière est dorée et l'herbe tendre ; un lieu où se reposer, où arrêter de lire et se sentir satisfait."
Tiré de Le nommé Octobre de G.K. Chesterton/Bibliothèque des Rêves
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Le Désir a une taille moyenne. Il est douteux qu'aucun portrait rende jamais justice au Désir, car le voir (ou la voir), c'est l'aimer, passionnément, douloureusement, à l’exclusion de tout le reste.
Le Désir a un parfum, presque subliminal, de pêches en été, et projette deux ombres : une noire aux contours nets, et l'autre translucide et toujours ondulante, comme une brume de chaleur.
Le Désir sourit par éclairs vifs, comme brille le soleil sur le fil d'un poignard. Et beaucoup d'autres traits évoquent le poignard, chez Désir.
Jamais possession, toujours possesseur, une peau aussi pâle qu'une fumée, et des yeux fauves, surs comme un vin jaune : le Désir est tout ce que vous avez jamais voulu. Qui que vous soyez. Quoi que vous soyez.
Tout.
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Le Désespoir, sœur jumelle du Désir, est reine de son lugubre domaine. On dit que, disséminée à travers les territoires du Désespoir, existe une multitude de petites fenêtres, suspendues dans le vide. Chaque fenêtre donne sur une scène différente et correspond, dans notre monde, à un miroir.
Parfois, on se regarde dans une glace et on sent, posé sur soi, les yeux du Désespoir, on sent son crochet nous happer et nous mordre le cœur.
Elle a la peau froide et humide ; ses yeux ont la couleur du ciel, par ces jours gris et pluvieux qui vident le monde de couleur et de sens ; sa voix dépasse à peine un chuchotis ; et si elle n'a pas d'odeur, son ombre exhale un musc puissant, comme une mue de serpent.
Il y a bien de cela des années, une secte, dans ce qui est de nos jours l'Afghanistan, l'a sacrée déesse et a proclamé que toutes les pièces vides étaient ses sites sacrés. La secte, dont les membres se nommaient les Inabsous, a persisté deux ans, jusqu'à ce que son dernier adhérent finisse par se supprimer, ayant survécu presque sept mois aux autres membres.
Le Désespoir parle peu, et sait patienter.
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Le Destin est l'aîné des Infinis : au Commencement était le Verbe, qui fut tracé à la main sur la première page de son livre, avant même d'être prononcé à voix haute.
Le Destin est aussi le plus grand des Infinis, aux yeux des mortels.
Il en est pour le croire aveugle ; tandis que d'autres, peut-être à meilleur droit, prétendent qu'il a voyagé bien au-delà de la cécité, qu'en fait il ne peut faire rien d'autre que de voir : qu'il discerne la fine dentelle que dessinent les galaxies en spiralant dans le vide, qu'il observe les motifs complexes que les êtres vivantes tracent dans leur voyage à travers le temps.
Le Destin dent la poussière et les bibliothèques la nuit.
Il ne laisse pas de traces de pas.
Il n'a pas d'ombre.
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