La petite fille et le Postman

On ne s'en souvient pas trop mais la ville de San Francisco a connu un terrible tremblement de terre assez dévastateur en 1906. 7,9 sur l'échelle de Richter et 3000 morts environ. Les incendies qui ont suivi détruisirent encore plus de structures.

La petite Jenny vient de perdre sa mère. Son beau-père ne trouve rien de mieux que de l'envoyer comme un colis postal à Chicago. Heureusement que le postier, d'origine amérindienne, va montrer un peu plus d'humanité envers cette pauvre enfant.

Oui, c'est un road-movie que l'on va suivre à travers les États-Unis jusqu'en Illinois. le pire, c'est que ce genre de chose est malheureusement déjà arrivé aux USA où l'on peut transformer des êtres humains en marchandises. On ne peut qu'être sidéré par le manque de considération de certains humains. Cela pose la question du lien de filiation.

Heureusement que la BD va nous redonner espoir car tous les humains ne sont pas comme cela. La solidarité existe également en ce bas monde. Elle peut provenir des plus démunis comme cet indien victime de racisme dans son pays dominé par les blancs.

J'ai beaucoup aimé ce dessin assez particulier qui me rappelle certain manga. Roger Vidal a incontestablement assuré. En même temps, les auteurs sont connus pour avoir réalisé ensemble « Fukushima, chronique d'un accident sans fin » qui avait marqué les esprits suite à cette catastrophe écologique.

Par contre, je n'ai pas du tout aimé la conclusion de ce récit qui sombre totalement dans la noirceur sans crier gare. C'était trop abrupte. Parfois, une fin peut tout gâcher.

Une petite fille est postée par son père aux Etats-Unis en 1906. Elle va voyager sous la protection d'un indien et ce voyage va les rapprocher. Ils feront face à de nombreuses péripéties mais toujours dans l'espoir d'un futur meilleur.
Une histoire dramatique avec quelques lueurs de tendresse. le dessin fait quelques fois penser au manga. de jolies couleurs accompagnent la lecture.

C'est une aventure qui traverse les USA d'ouest en est au début du 20eme siècle. C'est un moyen d'évoquer plein de sujets différents à propos de cette époque dans ce pays.
Mais tout est trop rapide. Aussi bien pour comprendre le contexte, que pour profiter des personnages. Je n' ai pas eu le temps ni de l'attacher aux "gentils", ni de détester les "méchants".
Je ne suis pas fan du dessin, trop numérique à mon goût.
C'était une lecture divertissante, que je vais certainement vite oublier.

Une histoire assez touchante entre une petite fille et un postman. le dessin et les couleurs sont vraiment magnifiques !! le scénario pourrait est super si on ne tombait pas à chaque page sur des cons 😔
Très déçue de la fin je ne comprends pas le pourquoi du comment de faire une chose pareille 😭

"La petite fille et le Postman" a une histoire de base complètement dingue et intéressante. Certains ont profité d'un règlement pas assez clair pour l'expédition de colis. Cela dès que les facteurs ont pu livrer des paquets. Il fallait ne pas dépasser 50 pounds soit 23 kilos, mais qui empêche d'envoyer des bébés, voire des enfants à moindre frais ?
Vous allez vous dire que c'est complètement hallucinant, que personne ne ferait ça. Détrompez-vous car comme nous l'apprend le bonus de fin certains l'ont fait. Des gens postés comme des colis à un tarif défiant toute concurrence tant qu'ils ne sont pas trop lourd, la loi n'a rien précisé.
Enfin, il faut quand même le faire. Quelle sécurité ? Comment cela se passe alors ? Tout le long de la route c'est considéré comme un paquet ? Comment on fait prendre le train à un colis
qui n'en est pas vraiment un ? Ce n'est pas assez explicité, ni montrer par encore d'autres exemples.
Bref, dans notre cas, on a amplifié les choses avec le tremblement de Terre de 1906 de San Francisco et la perte de tout.
Glénat nous sort ce one-shot dans la collection Vents d'Ouest. Il est né de l'association entre Bertrand Galic au scénario et Roger Vidal au graphisme. le graphisme est beau, il retrace bien également les moments durs de la période, les paysages, les situations.
Jenny est non seulement un étrange paquet, mais bien bruyant et du genre petite teigne. Après sa situation n'est pas très sympathique non plus.
Nous prenons plaisir à suivre Enyeto Johnson, un facteur indien travaillant pour Parcel Post, qui arrive avec son cheval chercher le paquet. Bien entendu, ils leur arrivent plein d'aventure en chemin, qui est long, et c'est moins simple qu'un véritable paquet. Ils développent une belle relation, apprennent à se connaître au fil du voyage.
L'histoire est projetée au moment de cette prise en charge jusqu'à la fin de celle-ci, avec une fin trop précipitée. L'autre souci est que malgré l'intérêt de l'histoire nous ne sommes pas
emportés, immergés, il manque des émotions, du liant, on aimerait quelque chose de mieux exploiter et de plus abouti, en tout cas pour ma part.
Il y avait je pense avec une telle base moyen de faire beaucoup mieux.
Néanmoins cela a été un sacré voyage dans une Amérique trouble, en plein changements, et heureusement notre facteur est quelqu'un d'honorable, vu qu'il se retrouve avec bien des soucis suite à ce "colis".