AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 193 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
0 avis
Cela fait des années que je suis curieuse quant à l'histoire des Mille et une nuits. Alors quand j'ai su que Hugo allait le proposé dans sa collection classique, je n'ai pas hésité une seconde.

Alors que le sultan a peur de l'infidélité de sa femme il décide d'en épouser une chaque jour et de la tuer ensuite. Femmes après femmes, ce cycle continue. Jusqu'à l'arrivée de Shéhérazade et de sa soeur. La jeune femme est bien décidée à mettre fin à cela et use de stratégie en se proposant d'elle-même pour berner le sultan. Commence alors un rituel, celui ou Shéhérazade raconte à son époux et sa soeur un conte, sans en terminer son histoire au lever du jour. le sultan lui laisse alors un sursit et chaque nuit, le conte continue.

Je dois avouer que j'ai été particulièrement surprise par le début de l'histoire, mais de la bonne manière. J'ai apprécié les premières pages et me suis laissée embarquer par ce début. Il faut dire que Shéhérazade ne manque pas d'ingéniosité pour parvenir à mettre fin à ce massacre. J'ai aimé cet aspect de l'histoire.

Vient ensuite le conte, ou plutôt les contes. Chaque nuit, elle continue son histoire. Si au début j'ai trouvé cela sympa à découvrir, je ne vous cache pas que ce n'est pas ce que je préfère. On a la sensation d'avoir une histoire, dans une histoire, dans une autre histoire. Au fil des nuits, j'ai quelque peu perdu le fil. Au final, on est sur une boucle et l'histoire principale me donne la sensation de stagner... Certes, les contes ne manquent pas d'intérêt mais au bout du compte, j'en attendais un peu plus de l'histoire principale et un peu moins des contes en eux-mêmes.

Peut-être que si je n'avais pas lu 90% de ma lecture d'un coup et plus, une nuit par jour, comme petit rituel, ça n'aurait pas eu cet effet sur moi, mais personnellement, ce n'est pas ainsi que j'aime lire. Je n'aime pas faire durer un roman sur la longueur, je n'aime pas prendre plusieurs jours pour lire un livre. du coup, cela a eu un effet répétitif d'avoir cette succession d'histoires dans l'histoire et je me suis un peu perdue en cours de route pour finir par décrocher sur la fin.

En conclusion, je ne regrette pas d'avoir découvert Les mille et une nuits, du moins cette première partie de l'histoire. Après, je ne sais pas si l'envie de poursuivre est là et de pousser jusqu'au second tome. Car c'est assez lent et comme je vous le disais, ce n'est pas tout à fait ce à quoi je m'attendais. Affaire à suivre !
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          20
Livre très connu, un classique.
Je me suis plongée dedans avec plaisir et envie.
La lecture et très simple et plaisante. Cependant, comme ces contes proviennent de la "tradition du conte oral", beaucoup de répétitions et redondances se montrent.
J'ai commencé le tome 2 (j'en suis à la moitié) et ces redondances m'ont poussé à le mettre sur "pause". Je le reprendrai peut être un peu plus tard avec plus d'envie.
Commenter  J’apprécie          20
4 longs mois pour lire ce livre, mais il est vrai que j'étais aussi accaparée par quelques problèmes personnels... J'ai cependant retrouvé la joie des contes qui enchantaient mes lectures lorsque j'étais plus jeune, avec ici cette touche orientale tellement exotique et dépaysante !

Plusieurs choses m'ont cependant frappé, car c'est en fait un monde totalement différent du notre que j'ai découvert:
1) le rapport aux femmes: elles sont considérées presque comme des bêtes qui ne pensent qu'à se coucher en écartant les cuisses, dépravant ainsi les nobles hommes des hauteurs qui leur sont destinés... Hum hum pour l'apprentie féministe que je suis !
2) à l'opposé le rapport au sexe, des plus naturels: rien que du plaisir !
3) le rapport à Dieu, omniprésent, que ce soit dans leurs gestes ou dans leurs pensées,
4) les croisades, vues de l'autre cité, avec bien entendu la critique de la chrétienté.

Je pense donc continuer très bientôt à me laisser bercer par ces contes qui enchantent le mari le mari de Schérazade, et laissent à cette dernière la vie sauve !
Commenter  J’apprécie          20
Pour compléter le challenger ABC à la lettre X, j'ai trouvé les contes des mille et une nuits. J'avoue ne les avoir jamais lu bien que j'en connaisse quelques-unes par le biais de la télévision.
Ce fut une belle écoute qui est très immersive. Histoires pleines de morale, ( je n'ai pas tout compris toutes celles que j'ai lu LOL celle du vizir en particulier).
Cependant, je ne regrette pas mon voyage et je m'y replongerais avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          10
« Pour peu même que ceux qui liront ces Contes soient disposés à profiter des exemples de vertus et de vices qu'ils y trouveront, ils en pourront tirer un avantage qu'on ne tire point de la lecture des autres Contes, qui sont plus propres à corrompre les moeurs qu'à les corriger. »
C'est ainsi qu'Antoine Galland, le traducteur au XVIIe siècle de ces contes populaires, finissait sa préface des Mille et Une Nuits. Il s'agit ici du tome 1 de l'édition GF et il se finit par la cent soixante-sixième nuit. Il est clair que si l'on multiplie cent soixante six par trois, on n'obtient pas mille et un. Il faudrait peut-être préférer la version anglaise du titre qui les nomme : « Arabian Nights », les « nuits arabes ». Ici, nul besoin de compter sur ses doigts.
Donc il s'agit de contes racontés par Shéhérazade, chaque nuit au sultan Schahriar et interrompus par l'aube et la voix - du moins au début – de la soeur de Shéhérazade, Dinarzade. On peut presque penser que ces contes interrompus sont un lointain ancêtre de nos séries actuelles. On sait qu'il existe un texte arabe datant de 879 de notre ère mais il s'agit probablement d'une tradition orale. le sultan Schahriar couche avec chacune des femmes de son harem une fois et les fait exécuter. Shéhérazade a trouvé l'astuce : tous les soirs, elle raconte une histoire mais en partie seulement pour que le sultan veuille en entendre la suite et épargner sa vie. Il faudra aller au bout des trois tomes pour savoir si Shéhérazade a réussi son pari et a « gagné » sa vie.
Contes édifiants ou contes souvent cruels, histoires d'amour plus ou moins déçues, le texte est une mine d'idées. Il y a un peu de tout, comme au souk mais un souk riche et étincelant. Des princes éprouvés, des marchands amoureux, des bossus conspués ou au contraire admirés pour leur esprit, des génies et bien sûr le très célèbre Sindbad dont les aventures rappellent l'Ulysse d'Homère (j'allais écrire « l'Ulysse de mer » !) L'infatigable voyageur (tous les voyageurs sont infatigables, non ?) continue à risquer sa vie au mépris des périls et des monstres dont l'un préfigure le Cyclope.
Shéhérazade, la narratrice a aussi inventé la fameuse « mise en abyme » et certaines histoires font l'effet de poupées russes car elles en renferment plusieurs et changent de narrateur. On ne s'ennuie pas même si, évidemment, on rencontre des aprioris et des clichés dirait-on de nos jours : la difformité est souvent synonyme de malheur et de défiance. Les femmes sont belles à rendre malade, les hommes sont prêts à tout pour les séduire, même à se faire couper des membres. Non, pas celui-là ! Ce sont les mystères de Paris avant l'heure où les voleurs se font encore couper la main pour une peccadille mais aussi les frères Grimm pour la cruauté, Edgar Poe pour le mélange « grotesque et comique ».
Lu en plusieurs étapes, interrompu, comme par Shéhérazade, ce tome, une fois recommencé, je ne l'ai plus lâché. En attendant le tome deux.
Commenter  J’apprécie          10
L'intérêt des contes et des recueils de contes, comme les Mille et Une Nuits mais aussi le Décaméron (de Boccace), les Contes de Perrault, ou encore les Contes de Canterbury (de Geoffrey Chaucer) c'est qu'à travers leurs histoires, les auteurs nous révèlent involontairement leur perception et leur compréhension du monde. Ces histoires sont d'autant plus intéressantes et surprenantes pour un lecteur étranger à la culture de l'auteur, dont la propre culture est déterminée par des conceptions du monde différentes.
Même si Galland a quelque fois (comme on peut l'apprendre dans la préface) transformé l'histoire pour l'occidentaliser à dessein de la faire comprendre par un lecteur « latin » on découvre des façons de vivre, une morale, des traditions, etc propres au Moyen-Orient de l'époque.

Antoine Galland, auteur de la version des Mille et Une Nuits que j'ai lue, disait que « cette vision du monde est solidaire d'une civilisation, d'un ensemble de pratiques culturelles, sociales, religieuses, morales, et que son intérêt [à lui en tant que traducteur de contes étrangers] est de faire connaitre ce monde » auquel appartient l'auteur original des contes.
Galland assume aussi tout à fait que ce recueil de contes ne soit pas issu d'une seule et même oeuvre originale (c'est un condensé de plusieurs sources de contes du Moyen-Orient). Il doute d'ailleurs que tous les contes originaux puissent provenir d'une seule main. L'oeuvre qu'il a traduite au 18ème siècle serait « une oeuvre collective formée progressivement » inspirées de contes datant au plus tôt du 8ème siècle.

Lire les Mille et Une Nuits c'est aussi re-découvrir les histoires extraordinaires de Sindbad le marin (et ses voyages fabuleux – dignes de l'Odyssée d'Homère), Ali Baba (et sa fameuse caverne), Aladin (et le génie) et tant d'autres. Des histoires d'aventures, de princes et de princesses, de gloire, de trahison, de pouvoir et d'humilité aussi. Des histoires imbriquées dans d'autres, et d'autres courtes. Des histoires avec une morale, d'autres simplement pour l'émerveillement des sens.
Lire les Mille et Une Nuits c'est s'ouvrir à un imaginaire fabuleux qui inspira les fantasmes du monde occidental sur l'Orient au 18ème et 19ème siècle.
Commenter  J’apprécie          10
Ça me fait penser à ma psychothérapie : je lui raconte plein et plein de trucs-machins-choses (des "salades", comme on le dit) et je me demande comment ça va se terminer... hier son pied battait la mesure façon musique electro, c'est vous dire! Mais je n'ai pas à interpréter les façons d'être du psy, encore que ce soit toujours à double sens. Sauf si on veut dormir sur un sofa... comme chez le père Freud (quand on pense que ça veut dire "joie" en allemand... comme le nom de ma soeur aînée mais en latin : elle s'appelle BA, son diminutif, comme chez les scouts, la Béa... )
Mais bon.
On voit que Schéhérazade ne peut se débrouiller seule : elle a besoin de la présence de sa petite soeur Dinarzade...
Or le dinar est le nom de la monnaie d'Egypte?
Or il y a une histoire de Dinah dans l'ancien testament ? et on sait que le son h, il y en a trois en hébreu et il y en a qui se prononcent plutôt comme un r...
ce qui donnerait dinar?
Il y a aussi une autre histoire de Dinah, dans le Coran. Mais je ne la connais pas du tout. C'est une vendeuse dans le magasin pour produits pour se rendre présentable (cosmétiques) qui me l'a dit, lorsque je lui ai demandé pourquoi elle avait ce prénom-là. Mais mon chemin s'arrête là.
Sans doute ne connaitrais-je jamais l'histoire de la Dina coranique.
Trois religions c'est trop.
C'est l'histoire de l'enfant qui reçoit une pomme d'or : il est très heureux. Deux pommes d'or : il est encore plus heureux. Mais à trois pommes d'or, il devient malheureux.
Commenter  J’apprécie          13
Une lecture dépaysante et au style désuet assez agréable, mais qui ne m'a malheureusement pas emportée. Pris un par un en complément d'autres livres, j'aurais pu prendre beaucoup du plaisir à lire ces contes, mais l'agencement imbriqué des récits a rendu la lecture laborieuse. J'ai fini par abandonner l'affaire aux ¾ des textes.
Lien : http://livrementvotre.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10
Tant d'ingéniosité pour faire durer un plaisir !
Surtout qu'il se révèle très vite tout relatif car effectivement assez répétitif. et ce - plus bête que meurtrier - sultan qui ne se dit même pas que sa belle-soeur doit souffrir d'un vieux toc chaque jour à la même heure, et sa femme qui s'interrompt elle aussi à heure dite !

C'est un peu le propre (défaut) des contes, la répétition d'une situation qui les rend populaires dans le temps mais qui peuvent vite lasser le lecteur dans le présent.
Commenter  J’apprécie          00
Livre composé de plusieurs récits fantastiques, ce qui le rend très facile à lire par intermittence.

Il est difficile de rédiger un avis sur ce livre très particulier. Il mélange à la fois pensée philosophique, fantastique et poétique. Je ne peux pas dire que je l'ai particulièrement apprécié mais il est vrai que je l'ai lu très vite. J'étais en effet très intriguée de découvrir, à l'instar du roi, de connaître le dénouement des histoires.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (625) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11118 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}