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En route pour la fin du rêve. Laissez vous guider par Antoine Galland traducteur, compilateur et inventeur des milles et une nuits. le nom de ce français est tellement indissociable de ces contes que même les premières traductions en anglais sont basé sur son texte.
Pour ce dernier voyage faites attention aux djinns.
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Aladdin, Ali Baba, le tapis volant... tous ces éléments mythiques des Mille et une nuits que l'on a tous en tête sans en connaître forcément la "vraie" version se retrouvent dans ce troisième et dernier tome (en ce qui concerne l'édition moderne).
Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cet univers bien particulier, avec son merveilleux et ses invraisemblables coïncidences, j'ai ensuite été, à l'image du sultan à qui Scheherazade raconte ces histoires, entraînée par ces récits empreints d'imaginaire perse et par le style d'Antoine Galland (qui les a traduits et adaptés en français au XVIIIe siècle) : on veut savoir la suite, et on a toujours envie de lire le récit suivant ! Les contes ont tous leur part d'originalité malgré leur grand nombre (même s'il n'y en a pas 1001 !) et nous font encore rêver, des siècles après leur invention...
Une belle découverte !
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Les deux soeurs jalouses est le dernier des Mille et une nuits dans l'édition d'Antoine Galland publiée en 1881. Plus méconnu que d'autres, il n'en reste pas moins l'un de mes préférés. Comme son titre ne l'indique pas, Les deux soeurs jalouses narre les aventures des enfants d'une cadette malheureuse. Devenue épouse du sultan de Perse par un heureux souhait, cette jeune fille se retrouve victime de la jalousie de ses soeurs, qui enlèvent ses enfants à leur naissance, et prétendent au sultan que sa femme a mis au monde un chiot, un chaton et un bout de bois. le mari crédule emprisonne et humilie publiquement sa reine pendant plusieurs années, alors que les enfants grandissent en secret chez l'intendant des jardins…

Leurs ennuis commencent lorsque, devenus adultes, ils partent en quête de l'oiseau qui parle, de l'arbre qui chante et de l'eau qui danse. Ces trois merveilles dignes des plus beaux palais attisent la convoitise de bien des aventuriers, parmi lesquels la princesse Parizade, dernier enfant de la sultane malheureuse. Mais tous ceux qui se lancent à leur poursuite finissent changés en pierre… On retrouve dans Les deux soeurs jalouses des archétypes parfaits, emblématiques des contes de fées, mais également des personnages plus originaux, telle Parizade qui ne craint pas de quitter sa condition de femme et n'est pas sans rappeler Marmoisan.

Péripéties, ruse et exotisme sont au rendez-vous dans ce conte, qui est l'un des rares dans l'édition d'Antoine Galland à placer l'adresse des femmes au-dessus de celle des hommes. La morale, bien qu'assez classique, demeure plus que jamais d'actualité en ces temps de fake news : Les deux soeurs jalouses exhorte à l'honnêteté, à la modestie et au courage, mais se veut également un avertissement contre la crédulité. Au bon sens du sultan rappelant à ses hôtes que les perles ne se mangent pas, l'oiseau qui parle s'étonne que Sa Majesté soit « dans un étonnement si grand d'une farce de perles qu'elle voit de ses yeux, elle qui a cru si facilement que la sultane son épouse était accouchée d'un chien, d'un chat et d'un morceau de bois. »

Outre la poésie d'un oiseau qui parle, d'un arbre qui chante et d'une eau qui danse, j'ai adoré la variété des aventures vécues par les protagonistes, et la manière dont le sultan se faisait remettre à sa place par l'oiseau qui parle.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Pourquoi se contenter d'une histoire quand on peut en avoir mille de plus ? En vrai il n'y en a une soixantaine et c'est déjà pas mal, environ 1400 pages !
Les histoires sont d'une grande diversité, j'ai quand même une préférence pour le premier de 3 livres, les histoires sont un peu plus courtes sont ponctuées des moments avec Sheherazade, le sultan qui veut la tuer et la soeur de cette dernière. Pour vivre elle commence une histoire et la coupe à l'aube, toujours en plein suspens. Cette habille découpe de ses histoires, donne donc envie de connaître la suite et quand une histoire se termine, il y en a toujours une autre meilleure ensuite.
Les personnages se croisent au fil des histoires, d'ailleurs je note la différence culturelle ou générationnelle. Quand j'étais petit il y avait des monstres des fantômes mais là ce sont des personnes où animaux.
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L'intérêt des contes et des recueils de contes, comme les Mille et Une Nuits mais aussi le Décaméron (de Boccace), les Contes de Perrault, ou encore les Contes de Canterbury (de Geoffrey Chaucer) c'est qu'à travers leurs histoires, les auteurs nous révèlent involontairement leur perception et leur compréhension du monde. Ces histoires sont d'autant plus intéressantes et surprenantes pour un lecteur étranger à la culture de l'auteur, dont la propre culture est déterminée par des conceptions du monde différentes.
Même si Galland a quelque fois (comme on peut l'apprendre dans la préface) transformé l'histoire pour l'occidentaliser à dessein de la faire comprendre par un lecteur « latin » on découvre des façons de vivre, une morale, des traditions, etc propres au Moyen-Orient de l'époque.

Antoine Galland, auteur de la version des Mille et Une Nuits que j'ai lue, disait que « cette vision du monde est solidaire d'une civilisation, d'un ensemble de pratiques culturelles, sociales, religieuses, morales, et que son intérêt [à lui en tant que traducteur de contes étrangers] est de faire connaitre ce monde » auquel appartient l'auteur original des contes.
Galland assume aussi tout à fait que ce recueil de contes ne soit pas issu d'une seule et même oeuvre originale (c'est un condensé de plusieurs sources de contes du Moyen-Orient). Il doute d'ailleurs que tous les contes originaux puissent provenir d'une seule main. L'oeuvre qu'il a traduite au 18ème siècle serait « une oeuvre collective formée progressivement » inspirées de contes datant au plus tôt du 8ème siècle.

Lire les Mille et Une Nuits c'est aussi re-découvrir les histoires extraordinaires de Sindbad le marin (et ses voyages fabuleux – dignes de l'Odyssée d'Homère), Ali Baba (et sa fameuse caverne), Aladin (et le génie) et tant d'autres. Des histoires d'aventures, de princes et de princesses, de gloire, de trahison, de pouvoir et d'humilité aussi. Des histoires imbriquées dans d'autres, et d'autres courtes. Des histoires avec une morale, d'autres simplement pour l'émerveillement des sens.
Lire les Mille et Une Nuits c'est s'ouvrir à un imaginaire fabuleux qui inspira les fantasmes du monde occidental sur l'Orient au 18ème et 19ème siècle.
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Et le dernier tome des Mille et une nuits !! On y retrouve notamment les histoires connues d'Aladdin et Ali Baba et les 40 voleurs ! Un véritable plaisir de lire ces histoires originelles.
Quoi qu'il en soit le thème de ce troisième tome tourne beaucoup autour de l'argent et on découvre bien entendu pleins d'autres histoires tout aussi intéressantes les unes que les autres.
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Dernier volume de la trilogie, et ce livre ressemble à s'y méprendre à ses deux prédécesseurs: histoires d'amour passionnelles, magie des démons, force de l'Islam... Tous ces thèmes sont de nouveau présents.
Contrairement à mon amoureux, j'ai préféré lire les 3 volumes séparément, afin d'éviter toute répétition et lassitude. Je pense avoir bien fait, mais lui ne semble pas en avoir gardé un souvenir longuet: je ne peux pas donc dire quelle est la meilleure approche de ces contes légendaires !!
Quoiqu'il en soit, ils m'ont ouvert l'esprit sur les différences fondamentales existant entre Orient et Occident (quoi que): la condition de la femme, sa place dans la société, le rapport perpétuel à Dieu... Je comprends un peu mieux cette culture qui n'est pas la mienne, et qui a su me faire rêver.
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