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3,52

sur 496 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis très partagée sur ce roman que j'ai lu jusqu'au bout, ce qui est bon signe, et pourtant…
Je trouve que l'auteur en fait trop : trop dans le pathos, au point de me rendre les personnages auxquels j'aurais pu, sinon, m'attacher, agaçants et en particulier Marie. Trop dans le négatif jusqu'à en devenir caricatural (la mort du crapaud). Trop prétentieux, dans le style notamment, qui se veut pourtant dépouillé… trop encore avec un abus de phrases du genre « Il dit cela ». Même le rebondissement final me paraît inutile, de trop.

Par contre, j'ai apprécié m'insinuer dans l'univers du théâtre qui ne m'est pas familier. J'ai aimé aussi la réflexion sur la « propriété » artistique et enfin, j'ai aimé Avignon que je visiterais volontiers mais surtout pas en plein été : trop chaud.
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Retour aux romans de Claudie Gallay pour une quatrième expérience, après le décevant "seule Venise".
Le cadre du festival d'Avignon me semble une bonne idée.
Cet été là, particulièrement caniculaire, les représentations sont perturbées par la grève des intermittents du spectacle.
Odon et sa troupe de comédiens vont cependant se produire sur scène ... oui mais... une fois de plus je suis gênée par les mini-phrases de Claudie Gallay. IL en résulte un texte complètement désarticulé, un va et vient rapide entre les personnages qui du coup deviennent assez inconsistants .
Une nouvelle déception alors que l'auteure m'avait conquise avec "les déferlantes".
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Du pur Claudie Gallay: personnages désespérés se débattant dans une vie désespérante, ambiance lourde, tendue. Avec Les déferlantes et Seule Venise, les belles descriptions de paysages atténuaient "un peu" cette atmosphère pesante et il y avait quand même de belles ouvertures. Là, je n'ai rien vu de tout ça, on referme le livre sans avoir entrevu la moindre petite lueur d'espoir. A lire quand on a le moral...
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Nous sommes en Avignon,pendant le festival,Odon Schnadel, directeur de théâtre et metteur en scène, monte une pièce de Paul Selliés"la nuit rouge" .
Il a aimé Mathilde,devenue la célébre Jogar, revenue quelques jours, partie, il y a10 ans. Il l'avait rencontrée dans un théâtre où elle jouait du Tchekhov, des représentations sur quatre soirs avec une troupe venue de Lyon.
Elle n'avait pas trente ans, il en avait dix de plus, il était marié à Nathalie, une journaliste et Julie , leur fille allait fêter ses quinze ans. Par la suite ils sont devenus amants, il lui a donné un rôle dans une piéce de Feydeau. Odile est la soeur d'Odon, amie avec Mathilde,elle a 4 garçons , tous de péres differents.
Les intermittents du spectacle sont en gréve, cet été là, c'est un été difficile.
Le personnage de Marie, venue pour son frére, décédé,Paul Selliés autour duquel plane un secret , m'a intéressée et celui d'Isabelle, amie des artistes.
Marie est venue chercher des traces de son frère, "Anamorphose,".....un manuscrit est le fil qui relie Marie à Paul.
Cette histoire recèle beaucoup de personnages, de souvenirs ,de déchirements,de passions secrètes ou non.....Je suis restée en marge du festival.
J'ai éprouvé des difficultés avec ce style trop haché,des chapitres et des phrases trop courtes, des dialogues trop nombreux.,j'ai eu du mal à fixer mon attention.
Cela ne va pas plaire aux amateurs de Claudie Gallay. Je l'ai lu pour faire plaisir à une amie...mais ce n'est que mon humble avis.
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Dés les premières lignes les phrases courtes de Claudie Gallay claquent et happent le lecteur dans leur ronde. Un monde se dessine, une atmosphère se crée, et le lecteur devient l'un des personnages, subissant comme eux la chaleur et la pesanteur de cet été 2003. Là est la grande force de Claudie Gallay : réussir en quelques mots à planter un décor et à y installer confortablement son lecteur.
« Julie et les garçons ont réservé une table sous les platanes le long de la petite Sorgue. C'est une ruelle étroite, pavée, une des plus anciennes de la ville, autrefois un quartier de teinturiers. Ils boivent du punch antillais au goût de goyave, lait de coco, morceaux d'ananas, une ombrelle en papier plantée pour décor.

Ils trinquent à l'avenir.

Les tables autour d'eux sont toutes occupées.

Il fait trop chaud, l'eau de la Sorgue est croupie.

Des guirlandes de lumière sont allumées dans les arbres. Une foule bigarrée se déverse, au coude à coude. Des jeunes filles, en groupe, des femmes parées d'étoffes multicolores. On lèche des glaces, on choisit des crêpes, on mange en marchant, on regarde les autres. » (p. 71)
- Chaque personnage porte en lui sa part de mystère, mystère qui se lève lentement au fil des pages.

Ce que j'ai moins aimé :

- Je dois avouer avoir été lassée par les personnages que j'ai trouvé peu attachants, froids pour la plupart.

- L'atmosphère est étouffante, les respirations sont rares si bien qu'au fur et à mesure de la lecture un trop plein s'est fait sentir…


Lien : http://lecturissime.over-blo..
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Tu sais que j'aime les mots de Claudie Gallay. Tu sais qu'elle est mon exception.
Sache qu'est arrivé le jour où elle ne m'a pas émue.
J'ai aimé les rues d'Avignon, mais le reste non.
Trop pour moi. Trop facile, trop guimauve, trop.
Ah, j'ai aimé plus que tout l'idée de la présence d'Agnès (Varda).
Très près de ce que je sais d'elle.
Le reste, je ne m'en souviens déjà plus.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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J'ai été très déçue de ce livre après avoir lu Les déferlantes. C'est le style qui m'a le plus dérangée. Trop systématique, une sorte de synopsis de film, des expressions stéréotypées (ex. parmis d'autres; les fruits gorgés de soleil). Dommage car les personnages sont intéressants, le déroulé de l'action prenante. la vie d'Avignon pendant le festival est bien rendue (je connais très bien pour vivre à proximité et "faire" le festival chaque année)
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Malsain ! Je n'ai pas d'autres qualificatifs pour ce livre. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut écrire une histoire pareille. le seul côté qui aurait pu être intéressant dans ce livre, à savoir comment "fonctionne" Avignon et ses troupes de théâtre pendant le festival, est complètement annihilé.
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Rien qu'une chronique d'un festival d'Avignon un rien exceptionnel où se croisent divers personnages plus ou moins impliqués dans le théâtre. Ils sont un peu nombreux, les chapitres sont courts, donc ne pas espérer une quelconque envolée qui vous emporte. du coup, on tourne les pages, mais sans vraie attente... Et donc, on se lasse !
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L'idée de départ est bonne, mais le récit est trop morcelé à mon goût et les personnages sont à peine esquissés.
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