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Citations sur Fier d'être français (46)

...on ne peut se délester de l'histoire d'une nation sans la voir éclater, se déchirer et peut être succomber ?
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Si quelqu’un ou quelqu’une tient ce discours-là, celui de la fierté nationale, c’est-à-dire de l’Histoire assumée, alors que l’avenir est ouvert, on pourra affronter la tempête vent debout. Les risques de Naufrage seront grands, parce que l’époque est aux tsunamis, mais au moins n’y aura-t-il pas eu sabordage.
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Fiers de notre histoire, au contraire, lucides sur ce qu'elle fut et proclamant haut et fort cette conviction, nous saurons affronter le futur parce que nous serons restés fidèles, et que cette identité revendiquée, proclamée, est la seule manière de faire des enfants nés sur ce sol des "Français de préférence", c'est-à-dire ne limitant pas leur nationalité à une carte en plastique ni à un lieu où les hasards de la destinée les ont conduits.
(Pages 119 et 120)
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Nous n'avons empesté le XXe siècle d'aucun totalitarisme, ni le communisme ni le nazi, même s'ils ont séduit certains de nous.
Et nous n'avons brûlé au feu nucléaire aucune ville du monde.
Alors, cessons de tolérer qu'on nous fasse la leçon, qu'on exige de nous de renoncer à ce que nous sommes !
(Page 119)
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Nous allons mourir guéris, victimes de ces infections nosocomiales qu'on contracte dans les hôpitaux.
Ce n'est pas d'hôpitaux où l'on meurt que nous avons besoin, mais d'un projet national né de notre histoire.
(Page 117)
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"Trêve de repentance ! Assez de prétendre que la France est "moisie" ! Assez de ces diagnostics, de ces remèdes que nous administrent les Diafoirus, ceux qui répètent doctement que renoncer à la France guérira chacun de ses maux !"
(Page 117)
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La survie, cela ne signifie pas astiquer de temps à autre le nom France comme on fait briller la plaque d'un bateau dont la machine est morte et la coque pourrie, afin de donner l'illusion qu'il est prêt pour l'appareillage.
(Page 113)
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Il y avait eu Vichy et l'étoile jaune ? On créa de toutes pièces, d'en haut, parmi les idéologues qui savaient donc ce qu'ils faisaient, la petite main jaune de SOS Racisme, pour faire comprendre que les citoyens français de souche récente étaient en somme les Juifs d'aujourd'hui.
Mais alors, la République, c'était Vichy ?
Mais alors, la France, c'était bien cette criminelle, cette récidiviste, cette raciste qui persécutait, comme elle avait livré les Juifs aux nazis ?
Et la situation était même pire, puisque les nazis du moment étaient les Français et leur Führer un Le Pen de Bretagne qui se prêtait avec jubilation au jeu en suscitant l'indignation par ses propos sur la Seconde Guerre mondiale.
Autour du cou de la France on nouait ainsi Vichy avec la République, on étranglait l'histoire nationale et le patriotisme.
De l'étoile jaune à la petite main jaune de SOS Racisme, on créait la première de ces confusions historiques qui allaient empoisonner les débats français.
De manière subliminale, on accréditait l'idée que la même persécution qui avait frappé les Français juifs sous l'occupation, frappait aujourd'hui ces Français de préférence.
Et les folliculaires, débordant de bonne conscience, d'applaudir à ce qui donna naissance aux comportements communautaires, d'aujourd'hui, à la concurrence des mémoires, à la mise en accusation permanente de la France et à sa négation.
La France n'est plus qu'un lieu où l'on opprime, "hier les Juifs", aujourd'hui les "Indigènes de la République". Son histoire est celle de la traite négrière et des génocides.
Ses rois et ses empereurs sont des esclavagistes.
Et ses cheminots ont conduit les trains de déportés qui roulaient vers Auschwitz.
Comment aimer la France ? Comment vouloir être français de coeur, au-delà de la détention d'une carte d'identité ?
Il faut au contraire rester entre soi, en communauté. Et accrocher à sa boutonnière le signe de son appartenance. Avoir la fierté de sa race, de son origine, de ses moeurs, de sa religion, de son quartier.
La fierté d'être français ?
Vous voulez rire !
(Pages 97 et 98)
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Quel président de la République oserait dire, comme de Gaulle, se confiant en 1965 au journaliste américain David Schoenbrunn :
"Pour moi, l'Histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs qui donnèrent leur nom à la France. [...] Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'Histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs".
On imagine l'indignation des procureurs !
(Page 21)
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"Notre peuple mérite qu'on se se fie à lui et qu'on le mette dans la confidence". Marc Bloch, L'Etrange défaite, juillet-septembre 1940.
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