Chacun invoque Dieu et la Vierge Marie dans sa langue.
Le bandit mexicain jure dans "L'Amérique" : "Par la Madre de Dios ! Ces empreintes vont me jouer un vilain tour..." (...)
Dans "L'Affaire Tournesol", c'est le chauffard italien qui invoque la Vierge : "Que vous m'avez roulé, Madonna !" Et dans "Coke en Stock", on retrouve l'expression dans la bouche de la Castafiore : "Par la Madonna !" Dans "Les Bijoux" et "Les Picaros", cela devient même son interjection favorite à quatre reprises.
Enfer versus paradis
Dans "Les Soviets", le mal est, bien sûr, représenté par les Soviets. La Guépéou, police secrète, pille les paysans riches, les fameux koulaks, sans pour autant redistribuer le blé aux populations affamées. Tintin découvre une planque secrète contenant des stocks de blé, de caviar et de vodka : "Ainsi, pendant que le peuple russe meurt de faim, d'immenses quantités de blé parent à l'étranger pour attester de la soi-disant richesse du paradis soviétique." Le terme "paradis soviétique, utilisé à contre-emploi, désigne ironiquement l'enfer subi par la population.