L'Été d'avant

Deux étoiles. Je me trouve sévère… Mais en même temps, ce n'est pas la faute de l'auteure cette fois, mais bien celle des média, de la pub, en gros le matraquage médiatique !

"Peut-être le thriller le plus puissant de la décennie", c'est ce qu'il est indiqué sur la couverture. Alors la déception est grande. Trop grande.

Le suspense est inexistant. Il y a une ambiance pesante, certes mais c'est à mon sens tout. L'intrigue se déploie lentement mais de manière réaliste (et ça j'ai aimé), mais lente. Les ressorts parfois un peu faciles, les relations entre les personnages surtout les deux protagonistes un rien cliché.

J'ai mis du temps à le lire mais je n'ai pas décroché.

J'ai l'impression que Lisa Gardner écrit pour la télévision, ou pour être adaptée. le schéma de la série s'y prête ; Frankie Elkin est une femme intelligente, qui change d'endroit régulièrement, mène des enquêtes / recherches différentes à chaque fois d'elle-même, qui sait se faire apprécier partout par n'importe qui, est là pour sauver des minorités, sait parler aux gens mais a tout de même une part d'ombre et de regrets qui lui donnent un peu de profondeur et permettront un arc / des flashback torturés. La police a « confiance » en elle presque immédiatement (et petit bonus si on a le droit à une romance tout droit tiré d'un YA), elle se fait engager dans un bar sans préavis, sans demande de références, sans contrat, et est logée, blanchie, quasiment nourrie. Je ne parlerais pas trop des biais concernant la couleur de peau et la culture de la population à laquelle elle se mêle, Frankie le fait déjà suffisamment (et je n'ai pas été particulièrement effrayée par cette banlieue que l'autrice essaie tout de même de faire passer pour incroyablement difficile).

Pas grand-chose ne tient malheureusement – franchement l'idée est cool, j'adore les histoires de cold-case, j'aime beaucoup les récits où il y a une tension marquée entre l'enquêteurice et les personnes autour, je suis curieuse quand on veut avoir un protagoniste enquêteur qui ne soit pas du tout lié à la police (c'est souvent casse-gueule, mais permet de sortir des schémas habituels de personnages flics). Mais je ne crois pas en Frankie – je ne crois pas en cette héroïne qui sait toujours quoi dire au bon moment, je ne crois pas en ce protagoniste qui réussit à faire tout ce qu'elle fait en étant aussi fermée aux RS et culturellement, je ne crois pas en l'aide policière à une civile random qui vient mettre son nez partout et se met en danger et risque de compromettre une enquête et mettre en danger des gens.

Il y a également d'autres choses qui me laissent mitigée – pourquoi est-ce qu'Angélique, qui réussit à s'échapper ne parvient pas à envoyer des messages avant ? quel est cet intérêt pour le chat qui aurait à ce train-là pu être le troisième protagoniste de l'histoire ? est-ce que Frankie a une autre personnalité que son white savior complex et son addiction à l'alcool ? la dissonance de rythme est-elle fait exprès ?

J'étais très curieuse de lire ce bouquin vu les critiques élogieuses mais je reste un peu sur ma fin. Je trouve que l'intrigue tombe à plat, je n'ai pas vraiment été emportée...

Je trouve aussi tellement triste, cette vision de la personne dépendante, frustrée et pour toujours malheureuse alors qu'on peut très bien être heureux et sobre (il y a de la très bonne littérature à ce sujet 😉). Cette vision de l'abstinence subie m'a certainement gâchée la lecture.

Ça se lit, sans +.

Grande fan de l autrice je me suis ruée à sa sortie pour l acheter...
Qu elle déception ....je n arrive pas a le finir moi qui d habitude lis ses livres d une traite...
Ça traîne en longueur.... on voit venir...
Le pseudo début de romance...pffff
Vraiment très très long..
Je suis à deux doigts d abandonner le livre même si je ne suis qu à 150 pages de la fin...
Je suis tellement déçue 😞 😞