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3,79

sur 1111 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans le cerveau perturbé d'un quidam parisien.

Etrange ouvrage à l'écriture biscornue, redondante et profondément indigeste.
Nous sommes dans l'esprit troublé d'un personnage à la vie particulièrement fade, perdu et noyé dans le grand Paris. de l'inexistence de sa vie affective, notre protagoniste s'emmêle les pinceaux dans les codes signifiant notre société. le langage en est perturbé, bourré à l'infinie de métaphores psychanalytiques, presque illisible.
Voulant montré l'état d'esprit d'êtres en marge de la matrice sociétale, l'auteur utilise un procédé littéraire perturbant, affectivement repoussant.
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Gros câlin est un roman on ne peut plus atypique. Publié en 1974, il met en scène un employé de bureau qui, à défaut de trouver l'amour chez ses contemporains, adopte un python. L'auteur de ce premier roman, fable émouvante sur la solitude de l'homme moderne, est un certain Emile Ajar. En réalité, c'est Romain Gary qui écrit là son premier roman sous pseudonyme. La version publiée à l'époque ne correspond pas tout à fait au projet initial de son auteur qui avait en effet accepté d'en modifier la fin pour son roman puisse paraître. L'édition que j'ai lu reprend le roman Gros-Câlin dans la version de 1974, et donne en supplément toute la fin originale. Et c'est cette fin, la véritable fin du roman qui me laissera je crois le souvenir le plus fort de cette lecture. Car je dois bien avouer que ce fût une lecture difficile, de par l'absurdité de son contenu et par la forme des phrases tout aussi incongrue parfois. C'est malgré tout un roman profond, très émouvant qui prend tout son sens avec la fin originale. L'auteur y parle d'extrême solitude et du fardeau que peut représenter le manque d'amour, et comment cela peut mener jusqu'à la folie. Je n'ai pas aimé lire ce roman, pourtant j'en garde un souvenir ému et j'ai le sentiment d'avoir lu là un grand livre qui dit beaucoup de choses de la société dans laquelle nous vivons, égoïste et individualiste, des rapports humains et de la détresse vers laquelle ils peuvent conduire. J'ai lu plusieurs critiques de ce livre qui le présentait comme drôle. C'est tout l'inverse de ce que j'ai ressenti. C'est avec une grande tristesse que j'ai refermé ce roman.
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[Livre audio lu par François Berleand]

C'était la gêne… à cause du contact humain. (1:02:38)

Qu'est-ce qui m'a pris de vouloir relire ce Gros-Câlin alors que j'en avais gardé une impression très mitigée il y a des années ? Je ne sais plus exactement. le titre est génial, toujours attirant malgré le contenu… j'ai appris à aimer Romain Gary depuis… j'ai dû entendre parler du livre ici ou là… toujours est-il que ma lecture a été similaire à celle de ma jeunesse (ça a quelque chose de rassurant, après tout, cette persistance du ressenti). Je suis seulement un peu mieux armée aujourd'hui pour faire face aux aspects glauques et morbides du texte. L'humour est coriace, le ton geignard. François Berleand a une fêlure à juste proportion dans la voix, ni trop petite, ni trop grande. Les pensées intérieures de ce type un tantinet autiste qui essaie désespérément d'appartenir au genre humain puis finit par y renoncer sont aussi étouffantes que l'étreinte dudit python. Difficile de se pousser à aller jusqu'au bout, impossible de ne pas en ressortir mal-à-l'aise, mais une parabole marquante de la solitude poussée jusqu'au bout.

J'avais envie de mourir en attendant mieux. (1:24:11)
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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