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sur 12525 notes
L'histoire de Momo,petit fils de pute arabe et de Madame Rosa vieille,grosse,juive ,qui s'est longtemps defendue ,illégalement responsable d'une groupe d'enfants conçus par accident.

La creativité linguistique de Gary/ Ajar pour traduire les pensées de notre Momo de Bélleville est rejouissante et la galerie de personnages qui gravitent autour du couple Momo/Rosa,voisins,amis,medecin,travelos ,haute en couleur .

Une drolerie qui fait echo à la triste realité de la decripitude de Mme Rosa
Un roman tragi-comique immense !
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La vie devant soi est de ces livres que l'on a l'impression de connaître sans les avoir lus. A cause de l'affaire Gary / Ajar, du prix Goncourt et du film avec Simone Signoret. On se dit qu'il faudrait quand même aller voir de plus près, mais il y a tellement d'autres lectures possibles ...

Ne faîtes pas comme moi, n'attendez pas des années pour le lire. Laissez-vous entraîner dans ce roman au ton doux-amer par la voix de Momo qui raconte, dans un style à la fois enfantin et sans concession, sa chienne de vie. le petit Momo, 10 ans déclarés, arabe, fils de prostituée, orphelin, est élevé par Madame Rosa, vieille juive rescapée d'Auschwitz, et elle-même ancienne prostituée. Mais Madame Rosa vieillit et commence à perdre la tête. Momo lui promet qu'elle ne finira pas sa vie à l'hôpital.
C'est un livre plein d'humanité, ce qui ne signifie pas plein de bons sentiments, loin de là. Sous le style faussement naïf, pointe une vision de la vie qui est à l'inverse de celle évoquée par le titre. "La vie devant soi" parle avant tout de la vieillesse et de la mort, et s'il y a beaucoup d'humour, il s'agit bien de l'humour du désespoir.
Lien : http://mediatheque.tregueux...
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Difficile de parler d'un livre qui a été décortiqué, analysé et étudié par bien nombre de littéraires. Alors, je n'en ferais un énième résumé, je vous dirais juste que « La vie devant soi » est une formidable leçon de tolérance, belle et attachante. Un livre où l'on parle d'amour, de solidarité et du droit à mourir dignement. Et même si les expressions de Momo sont malhabiles et qu'elles font sourire, elles n'en sont pas pour autant très touchantes et criantes de vérité.
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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J'avais envie depuis longtemps de lire ce roman. J'ai vraiment été déçue Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, je l'ai trouvé assez ennuyeuse pour tout dire. En effet, il ne passait pas grand-chose. de plus, je ne me suis pas spécialement attachée au personnage principal, Momo. le style de l'auteur m'a fortement déplu. Ce n'est pas du tout un coup de coeur.
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Résumé :
La Vie devant soi de Romain Gary, écrit sous le pseudonyme d'Émile Ajar, est un roman poignant qui raconte l'histoire d'amour improbable entre Momo, un jeune garçon arabe orphelin, et Madame Rosa, une ancienne prostituée juive, dans le quartier parisien de Belleville. le récit se déroule du point de vue de Momo, qui nous plonge dans son quotidien difficile et plein de tendresse aux côtés de Madame Rosa, alors qu'ils affrontent ensemble les défis de la vie et les stigmates du passé.

Critique :
La Vie devant soi est un chef-d'oeuvre de la littérature française qui m'a profondément touché. Ce roman transcende les barrières culturelles et les préjugés pour nous offrir une histoire d'amour universelle et bouleversante. Romain Gary, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, parvient à nous immerger dans le monde complexe et émouvant de Momo et Madame Rosa, deux personnages aussi attachants qu'inspirants.

La narration à la première personne confère une authenticité et une profondeur émotionnelle remarquables au récit, nous permettant de nous identifier facilement aux personnages et à leurs luttes intérieures. Les thèmes abordés, tels que l'amitié, la compassion, le deuil et la résilience, résonnent avec une grande puissance et nous amènent à réfléchir sur la condition humaine.

La plume de Gary/Ajar est d'une grande finesse et d'une grande sensibilité, nous offrant des passages d'une beauté saisissante et des dialogues d'une justesse remarquable. J'ai été profondément touché par la façon dont l'auteur explore les nuances de la relation entre Momo et Madame Rosa, ainsi que par sa capacité à capturer la réalité crue et poétique de la vie dans les quartiers défavorisés de Paris.

C'est un roman incontournable qui mérite amplement sa place parmi les classiques de la littérature française. C'est une lecture enrichissante et émouvante qui laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur, et je le recommande vivement à tous ceux qui cherchent une histoire profonde et inspirante sur le pouvoir de l'amour et de l'humanité.
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12//2024

Très belle lecture autour d'un monologue étonnant, avec un Goncourt à la clef pour un Romain Gary caché derrière un pseudo ;)

On suit ici l'histoire de Momo, enfant de père inconnu et d'une mère prostituée dans le Paris de 1970, recueilli comme d'autres enfants comme lui par Mme Rosa, ancienne prostituée juive très malade et très âgée...

L'écriture est aussi touchante que drôle, aussi crue que bourrée d'expressions inappropriées mais qui font que ce récit de moins de 300 pages se lit vite et tendrement, provocant sourires et émotions en pagaille :)

Un bon moment de lecture, une histoire touchante, et un antihéros en personnage principal que l'on n'oublie pas :)
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La vie devant soi, ou le récit d'une relation très forte entre Momo, un petit garçon sans famille et Madame Rosa, une vieille femme juive, ancienne prostituée, qui s'occupe des enfants laissés bien souvent par leurs mères elles aussi prostituées.
J'ai eu beaucoup de mal à le lire jusqu'à la fin bien qu'on se prenne vite d'affection pour ces personnages et leur histoire. Mais le récit est raconté à travers les yeux de Momo, qui a une dizaine d'années... C'est peut-être ce qui fait le charme de ce livre puisque le lexique et les points de vue de Momo témoignent de son jeune âge. C'est à la fois naïf mais aussi tellement sincère. Cela m'a tout de même freinée dans ma lecture.
Ça n'en reste pas moins à mes yeux une touchante histoire d'amour que je recommande.
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Publié sous le pseudonyme d'Emile AJAR, Romain GARY reçut le prix Goncourt en 1975 pour cette oeuvre. Rappelons ici que Romain Gary est ainsi le seul écrivain à avoir été récompensé deux fois par la prestigieuse consécration.


A travers les yeux d'un enfant Momo, l'auteur nous livre une analyse fine du milieu des immigrés, des prostituées, qui partagent joyeusement et solidairement leur misère dans le quartier de Belleville à Paris. Il dépeint l'indéfectible amour qui unit le petit Momo à Madame Rosa, une vieille prostituée qui recueille les enfants de ses consoeurs.


L'auteur aborde avec brio les thèmes de la pauvreté, l'enfance, la vieillesse, la mort. C'est toujours juste, parfois drôle, infiniment tendre. L'ensemble donne un roman touchant et émouvant.


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Mohammed - dit Momo, est un jeune arabe orphelin pris en charge par Madame Rosa, une ancienne prostituée juive, alors qu'il n'avait que 3 ans.
Dans l'appartement du 6ème étage, sans ascenseur, Momo apprend à mûrir pour s'occuper de sa seconde Maman très malade, sur le point de mourir.
On apprend à le connaître, lui et son environnement, un ado qui se cherche, perturbé, forcément... une vie pas très jolie, ou plutôt un début de vie, puisqu'il a, en fin de compte, une incroyable chance, que tous les orphelins aimeraient connaître !

Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire ou à m'attacher à Momo, qui est donc le seul narrateur.
Le langage, l'écriture, les expressions, m'ont quelque peu dérangé...
Et cette manie de répéter certains passages plusieurs fois, ça m'a agacé aussi.

Il y a pourtant de la tristesse, et une histoire humaine, des émotions, mais ce n'est pas un univers que j'apprécie.

CHALLENGE SOLIDAIRE 2022
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J'ai vraiment du mal à déterminer ce que j'ai pensé de ce roman.
Je n'ai pas passé un mauvais moment en le lisant, mais pas un bon moment non plus. Les "grands" romans de la littérature blanche du XXe siècle me laissent souvent avec un grand sentiment de perplexité : je ne suis pas sûre de comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, ni ce que l'histoire racontait. D'ailleurs, il n'y a pas vraiment d'histoire (sans parler du fait que la 4e de couverture spoilait la fin du livre).

Les personnages de Momo et de Madame Rosa sont plutôt touchants dans l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre, un amour sans fard qui voit l'autre tel qu'il est, avec ses défauts et ses laideurs qui font partie des raisons de l'aimer.
Mis à part ça, j'ai trouvé le texte très répétitif, que ce soit dans les thèmes abordés ou même certaines phrases qui reviennent comme des rengaines, sans que j'en voie l'utilité. de tout le roman, Momo ne fait pas grand-chose d'autre qu'attendre que Madame Rosa meure enfin. Il s'ennuie un peu, le lecteur aussi. On ne sait pas ce qu'il devient ensuite et on s'en moque un peu.

L'idée principale, et intéressante, est que les personnes âgées méritent le respect, alors que la société ne leur accorde plus de valeur.
Le narrateur exprime aussi une fervente défense de l'euthanasie et présente tous les habitants de son quartier de Belleville comme des héros, des saints ou des génies.

La toute fin m'a paru particulièrement sordide , tout comme les innombrables détails sur le métier des putes (un métier "de bonnes femmes", ça fait toujours plaisir à lire...) et les enfants à torcher.
J'essaierai peut-être de lire les autres romans célèbres de Romain Gary, mais je ne vais pas me précipiter.
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