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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un androïde aux services des humains, en qualité d'une sorte de domestique d'une famille au sein de laquelle le mari et père d'un enfant a des comportements humains bien classiques tels que tromper sa conjointe, participer à des séances sado-maso et même aller jusqu'au meurtre.

Le robot, Kielko, observe et comprend bien des choses. Il s'occuper surtout de l'enfant, admire la plastique de la mère, exposée au bord de la piscine et, finalement, protège toute la famille.

Ce tome 4 m'a permis de renouer avec plaisir avec cette série qui commençait à me lasser. Dans cet opus, on a une vraie intrigue familiale, classique certes, mais vue sous l'angle des perceptions de l'androïde. Celles-ci se transforment en émotions, il ressent le besoin de pleurer et la vue du sang le fascine. Il finit par couler pas mal au fil de l'histoire et les larmes de Kielko viendront à la fin.

Une fin originale, peut-être différente de celle qu'un lecteur hétérosexuel aurait souhaitée, un fin sacrificielle qui exalte les plus nobles sentiments humains vécus par un robot, sauver à tout prix l'objet d'un amour.

Les planches sont réussies, belles quelquefois, les corps sensuels, les expressions du robot bien travaillées. Les larmes de Kielko ne font pas pleurer mais transmettent l'émotion ressentie par une machine et de ce point de vue c'est une réussite.
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Los Angeles 2037.

Je m'appelle Kielko. Je suis un androïde au service de la famille Morgan qui comprend une femme, Dorothy, un homme, Grady, et leur enfant, Kylian.

Nous, les androïdes, bénéficions d'emblée de la sympathie des enfants. Nous faisons partie de leur univers.
Je suis très intrigué par les comportements humains et leurs phases émotionnelles. J'aime les observer pour en déduire leurs émotions ou leurs réactions. Je me sens bien (mais puis-je vraiment ressentir ?) lorsque je me trouve au milieu d'une foule des miens et des humains ? le contact de tous ces gens crée une surcharge positive de mes circuits. Assister aux activités humaines est un spectacle de tous les instants, même si les exemples ne manquent pas quant à la fragilité de leur enveloppe corporelle. J'accompagne souvent monsieur Morgan lors de ses sorties. J'apprends beaucoup de choses, par exemple, lorsque Grady s'isole avec une autre femme que la sienne.
Je suis fasciné par le sang…

Critique :

Un livre qui laisse circonspect. Se pourrait-il qu'un jour, un jour prochain, un androïde ou une machine puisse éprouver des sentiments ? A force d'avoir une intelligence artificielle qui apprend par elle-même ne va-t-elle pas finir par découvrir quelque chose qui ressemble à des émotions humaines ?

Le scénario de Jean-Charles Gaudin peut complètement nous désarçonner par le côté très doux de Kielko qui ressemble à un membre de la famille Morgan, même si la même complicité n'existe pas entre l'androïde et Dorothy qui se méfie de cette machine et voudrait préserver son intimité alors que son mari n'éprouve aucune gêne dans les mêmes circonstances. Quant à l'enfant, il ne semble guère faire de différence entre l'androïde et une personne vivante. Pourtant, le robot dans ce récit ne ressemble pas à un humain physiquement même s'il a deux jambes, deux bras, deux yeux, etc. Il conserve sa carcasse métallique et même certains circuits électriques sont visibles.

Mais finalement, le plus « humain » de cette histoire n'est-ce pas Kielko, l'androïde ?

Comme je ne tiens pas à divulguer l'intrigue du récit, histoire de ne pas finir lapidé, crucifié ou balancé dans le canal les pieds pris dans un bloc de béton, je vous invite à découvrir l'aventure par vous-mêmes en mentionnant toutefois qu'il y a un côté polar sentimental affirmé.

Le dessin de l'Italien Viska est tout à fait convaincant, d'autant qu'il s'accompagne d'une mise en couleurs très douce effectuée par Bertrand Benoît et Digikore Studios (immense studio de dessin et de coloriage situé en Inde).
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2037, Kielko est un androïde qui sert la famille Morgan depuis plusieurs années. Comme tout androïde, il n'a pas de sentiment et pourtant il est fasciné par ce mystère, par ses relations complexes entre humains. Jusqu'où ira-t-il pour comprendre ce qu'un Androïde ne peut pas ressentir?

Très bon tome de cette série Androïdes composée de 4 tomes indépendants réalisés par un couple d'auteur différent. A priori elle a l'air de se terminer par ce tome 4 puisque la quatrième de couverture nous promet "4 récits complets autour d'un seul thème : l'androïde".
Dans celui-ci on explore le sentiment humain, le ressenti, la passion qui différencie justement l'homme de la machine. Mais la frontière semble toujours ténue. C'est sur cette ambiguïté que joue le scénariste pour nous raconter l'histoire de Kielko et de la famille Morgan.

Le dessin reste classique mais très bien réalisé, dans les codes de ce qu'on attend pour ce genre de BD. La lecture y est fluide, les expressions facile à lire. C'est plaisant à regarder comme à lire.
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Une série plutôt très bonne exceptée le troisième tome en dessous des autres.
Une fois de plus celui-ci nous montre la complexité de l'être humain et des sentiments, que tout ne peut pas être codifié, interprété et anticipé. Et ça toujours grâce à un robot, ici Kielko, presque aussi humain que les hommes mais qui cherche à mettre en évidence ces maigres différences.
Kielko est très attachant et intéressant, entre les règles fixés et ses propres "désirs" et "émotions". Il nous aide à nous poser des questions sur notre propre nature.
En comparaison, les Morgan semblent des sujets d'études qui nous servent, à Kielkio comme aux lecteurs, d'échantillon pour voir ce que fait la nature et pour approfondir les recherches et les exemples. Sans être véritablement attachants, on se lie facilement à eux et on les suit avec plaisir et questionnements.
L'histoire de fond est difficile à résumer, intéressante et prenante, mêlant interrogations, émotions et actions. La fin est assez surprenante et triste.
Les dessins sont agréables et efficaces. La colorisation très réussie.

C'est presque à regret qu'on laisse ce dernier tome, en tout cas programmé, d'Androïdes, qui a su nous surprendre dans le fond.
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Un tome qui change des précédents puisqu'il n'y a cette fois pas d'apocalypse…
Quelque chose de plus intérieur, de plus psychologique avec l'évolution intime de ce robot.
Dessins clairs qui cadrent bien avec l'histoire…
On ne sait pas bien où nous mène celle-ci pour une bonne partie de l'opus, jusqu'au final, convaincant mais qui manque peut-être un peu d'éclat pour prendre aux tripes…
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