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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La peur d'Epiphanie semble enfin maîtrisée, elle ressemble à un petit animal docile qui l'accompagne. Néanmoins la jeune fille doit rattrapper le temps perdu, laisser de côté son sérieux et redevenir une enfant insouciante... vaste programme!
Epiphanie replonge à nouveau dans cet autre monde, mi merveilleux mi effrayant, empli de doutes mais apportant aussi quelques solutions. Nous retrouvons un temps les personnages du tome 1 et parcourons des décors fabuleux.
Le jeu des couleurs est tout aussi réussi, le dessin régulier dans sa qualité.
Un bien bel album qui complète le premier.
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Encore une fois une bonne petite lecture. Nous retrouvons cette fois Épiphanie cette petite fille tourmentée, qui part à la recherche de ses années perdues, aidé de ses amis. Nous retrouvons encore cet univers qui n'est pas sans faire penser à l'univers d'Alice au pays des Merveilles.
En conclusion une bande dessinée jeunesse très sympa !
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J'avais adoré le premier tome dans lequel une fillette apprenait à vivre avec sa peur et la parution d'une suite m'avait laissée dubitative tant le premier opus se suffisait à lui-même. Or, j'ai été séduite par ce second tome dans lequel Épiphanie tente de rattraper le temps perdu et de vivre l'enfance qu'elle n'a pas vécue à cause de sa peur.
C'est donc un nouveau voyage initiatique qu'elle entame, toujours à l'aide de son étrange guide flottant dans les airs par manque de sérieux. D'un parc d'attraction désaffecté à un cinéma rempli de visages familiers en passant par un coffre à jouet et une cabane dans les arbres, Épiphanie continue son périple pour trouver en elle-même les solutions à ses problèmes.
Une fois encore, c'est finalement très réussi. J'ai été très touchée par ce regard en arrière, ce sentiment de regret des choses ratées, ce cheminement vers l'apaisement. Encore une fois, ce tome regorge de métaphores malignes, de clins d'oeil et de références, pour une lecture des plus réjouissantes.
Onirique, profond, riche, ce second tome tient toutes ses promesses tandis que Clément Lefèvre m'a une fois de plus charmée par la douceur de ses illustrations.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Quand on a eu peur toute son enfance, l'a t-on vraiment vécue ? Epiphanie fête ses 9 ans, mais pour les fêter, il faut avoir des amis.
Epiphanie retourne dans son monde où le guide aura une réponse à sa question, du moins le croit-elle. Comment se faire des amis?
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Bon, c'est devenu une sorte de blague personnelle parce que je me retrouve une fois de plus avec un tome 2 entre les mains, sans avoir lu le tome 1. Néanmoins, la bonne nouvelle, c'est que je peux affirmer que même sans le tome 1, le tome 2 demeure compréhensible, mais je vais me mettre sur le cas du tome 1 dès demain!

Donc, cette intrigante BD jeunesse sort des sentiers battus, étrange amalgame entre "Alice au pays des merveilles", "Peter pan" et une dose d'horlogerie. Nous suivons Épiphanie, qui vient s'avoir neuf ans et si elle semble avoir guérie d'une tendance angoissée à la limite phobique dans le tome 1 ( je présume) elle se retrouve à 9 ans sans amis. Or, c'est justement d'amis dont il est question au début de ce tome. Les parents d'Épiphanie souhaitent rencontrer ses amis, mais comment avouer en avoir aucun? L'ennuie est que , pour se faire des amis, il faudrait déjà qu'elle se comporte en "enfant", mais sa peur l'ayant terriblement paralysée toute sa vie, elle en ressort excessivement prudente, carencée en imagination et déraisonnablement sérieuse! Une fois de plus projetée dans son monde intérieur, la jeune fille retrouve les personnages du tome 1 ( je présume encore) , une tablée de sympathiques hurluberlus prompts à l'aider. Pour eux, il apparait qu'Épiphanie va devoir perdre son "sérieux" et rattraper ses années d'enfance perdus. Pour cela, il lui faudra laisser en consignation ses chaussures lourdes de sérieux, prendre son envol et expérimenter le risque, le jeu et des souvenirs enfouis.

Récit introspectif particulièrement inventif, on y explore des concepts très abstraits dans un décor très concret, quoique chimérique. C'est d'ailleurs ce qui me rappelait "Alice au pays des merveilles", ça et le décor qui malmène les règles élémentaires de la logique spatiale, physique et temporelle. le fait de "flotter" sans son 'sérieux" m'a quant-à lui rappelé la légèreté de Peter Pan, l'incarnation de l'éternel enfant. Ce qui, dans le contexte, est tout-à-fait logique. Enfin, le tout m'évoque le film "Vice-Versa/Sans dessus-dessous" de Pixar, dans lequel on visualise la psyché humaine et ses composantes. On navigue donc dans un univers très créatif, mais qui repose sur des bases très humaines, comme la psychologie, les relations sociales, le rapport à soi et le rapport aux autres. C'est étonnamment complet comme univers et très bien abordé. Bon, bien sur, ce n'est pas l'histoire la plus simple , nous sommes loin des péripéties les plus basiques et des archétypes les plus répétitifs, mais c'est justement sa grande force. On sort du "standard". C'est très "profond", dans les deux sens du terme.

Sinon, le visuel est très attrayant aussi et permet de mieux comprendre les concepts les plus poussés. J'ai beaucoup aimé la forme de la "peur" d'Épiphanie, qui se module au gré de son intensité, mais qui ressemble tout de même à un dragon noir assez adorable. Les chaussures "sérieuses" m'auront bien fait rire et j'ai apprécié le clin d'oeil au scénariste Georges Mélière, pratiquement le père des effets spéciaux du cinéma français et grand rêveur, dont on connait notamment sa lune sur laquelle s'écrase une fusée.C'est justement cette lune qu'on voit dans la BD. Les cinéphiles reconnaitront également des visages familiers dans le cinéma de vie d'Épiphanie. Aussi, observez le reflet d'Épiphanie au début de la BD, il semble offrir une version différente de la petit protagoniste.

Du point de vue visuel, c'est vraiment beau à l'oeil, très en contrastes. Les couleurs jouent un rôle important dans la Bd, notamment dans la charge émotive, tout en étant agréables.

C'est donc une BD assez différente des autres, riche en apprentissages, profonde et qui se lit sans difficultés. le genre de Bd que je recommande à ceux et celles qui ont envie d'explorer de nouveaux horizons ou juste d'avoir le plaisir d'une Bd bien montée et visuellement attrayante.Une Bd qui met de la chaleur dans une journée et cultive le gout pour l'inattendu!

À découvrir!

Bon, allons maintenant lire le tome 1! Et quand je dis "Nous", ça signifie"moi"...
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Dans ce second tome, nous retrouvons les personnages que nous avions tant aimé dans le premier volume, et nous suivons à nouveau Epiphanie Frayeur, qui va devoir trouver le courage d'affronter une nouvelle peur enfantine. Séverine Gauthier nous propose une fois de plus un scénario qui nous fait voyager dans un univers inspiré des contes traditionnels avec toujours cette touche poétique et onirique qui nous séduit. Les jeux de mots sont subtils, savoureux et apportent de la légèreté au récit. Clément Lefèvre, quant à lui, nous transporte dans un univers graphique foisonnant de détails, qui nous replonge en enfance dans une atmosphère tendre et duveteuse. Un petit bijou qui séduira aussi bien les enfants qui s'immergeront sans peine dans cette aventure extraordinaire, que les plus grands qui poseront un regard attendri sur les enfants qu'ils étaient. Une véritable pépite qui met en avant le grand talent de ces deux artistes.
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Clément Lefèvre ❤️

Voilà bisous !

Non, plus sérieusement. J'avais déjà fait le rapprochement avec Alice au pays des merveilles lors de ma lecture du tome 1. Ici, impossible de ne pas faire le lien, notamment avec un passage fortement inspiré de la scène culte de la tablée du Chapelier fou. L'imagination de Séverine Gauthier a encore frappé, avec des personnages et des concepts toujours aussi loufoques et des dialogues et métaphores aussi étranges qu'intelligents. La peur est bien entendu toujours au coeur de l'intrigue, mais de nouveaux thèmes sont approfondis, et notamment celui du temps perdu, de ne pas avoir pu profiter pleinement de son enfance, aveuglé et bridé par ses peurs.

Je pense toutefois avoir préféré le premier tome que j'avais vraiment adoré, et que je trouve plus “solide”. J'étais davantage dedans, le récit me retenait davantage. J'ai cette fois-ci eu quelquefois des incompréhensions, notamment au début et à la fin de ma lecture, et j'ai dû passer un certain temps avant de comprendre certaines mises en scène (que représente le reflet d'Épiphanie au début ?). Une fois que tout se met en place, on ne peut que saluer la puissance de la construction du récit.

Un petit bijou d'imagination, d'écriture et d'illustration.
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