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sur 535 notes
Ce roman est une véritable bouffée de fraîcheur. On y retrouve non pas des clichés sur les personnes âgées mais la façon dont elles évoluent dans la vie quotidienne. Car qui ne connaît pas une Madame Rousse, sourde comme un pot, faisant profiter de sa télé à tous les voisins, une petite mamie qui conduit encore sa voiture - danger public mais elle s'en fout - alors que cela fait (au moins) 30 ans qu'elle ne devrait plus ou une autre qui prend un malin plaisir à faire enrager sa bru ?

Le livre est conçu pratiquement comme un huis-clos, le lieu principal étant une résidence de ce petit village du Trou (je ne plaisante pas ! C'est vraiment ainsi qu'il s'appelle dans le texte), résidence dans laquelle arrive une "petite jeune", Nicole, tout juste à la retraite. le texte n'est pas qu'humoristique d'ailleurs. On passe assez facilement du sourire à la tendresse, de la tendresse à la tristesse... Car ce roman, bien que fictionnel, nous ramène à une triste réalité et nous donne à réfléchir sur l'isolement de nos personnes âgées...

Allez, je vous laisse, j'ai une soudaine envie d'aller téléphoner à ma mamie...
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C'est dans ce petit village du Trou qu'elles ont décidé de passer leurs derniers jours. Un petit coin perdu où le soleil brille 365 jours par an et où la moyenne d'âge avoisine les 70 ans. Elles, ce sont mesdames Rousse, Rouby, Chiffe ou bien Lucette, Maguy, Nicole. Toutes veuves. Mais quand on vit aujourd'hui jusqu'à 100 ans ou presque, elles ont encore de beaux jours devant elles. Même si leur vie est derrière elles, elles comptent en profiter encore un peu. Il y a celle qui écluse le porto, celle qui met la télé à fond afin que toute la résidence en profite et qui fait la sourde quand ça l'arrange, celle qui râle contre son fils chez qui elle doit aller passer ses dimanches et qui ne supporte pas sa belle-fille, celle dont le fiston n'a rien trouvé de mieux à faire que de lui installer des téléphones rugissants ou encore la toute jeune retraitée sur qui Pierre Martin, le futur marathonien, a jeté son dévolu. Entre les rendez-vous chez le coiffeur, le thé du mardi, la messe, les cancans au téléphone, les parties de Scrabble, les informations à la télé qui n'annoncent rien de bon, le chat Mitsou qui rend visite à l'une ou l'autre, tout est tranquille ou presque...

Un rythme effréné, des rebondissements à la pelle, des aventures incroyables, des histoires d'amour et de sexe... non, je plaisante ! Rien de tout ça dans ce petit roman qui sent la naphtaline et l'eau de Cologne. Pascale Gautier dresse de jolis portraits à la fois émouvants ou énervants, sarcastiques ou drôles, caustiques ou ronchons. A se demander à laquelle on ressemblera... Ça peut faire peur, parfois ! Ce n'est jamais méchant ni triste, juste bien pensé. Pascale Gautier nous offre une comédie à l'humour et l'humeur grinçantes, des personnages violets et roses, une ambiance faussement légère, le tout dans un style parfois répétitif, singulier et attachant.

Les vieilles... un jour, peut-être...
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Bienvenue au Trou ! Son quartier historique, son parc, son ciel bleu, ses 365 jours d'ensoleillement par an et sa cohorte de vieilles. Moyenne d'âge : 75 ans. Certaines sont veuves, d'autres vieilles filles, toutes luttent contre la solitude...en priant, en descendant quelques verres de porto, en écoutant la télé à fond, en critiquant une bru détestée. C'est dans cette ville que Nicole a choisi de prendre une retraite au soleil bien méritée. Avec sa petite soixantaine, elle passe pour une jeunette. Une aubaine pour le seul homme de la résidence, marathonien encore vert malgré ses quatre-vingt-dix ans. Nicole s'adapte difficilement dans cet environnement mortifère où seuls la clinique et le crématorium fonctionnent à plein régime.

Un court roman qui peut mettre mal à l'aise...Malgré les traits d'humour, les situations loufoques et le final un peu barré de son histoire, Pascale GAUTIER ne peut dissimuler que la vieillesse est une déchéance : surdité, corps flasque, perte de mémoire et surtout solitude abyssale et peur de la mort. Caricaturales, ses vieilles sont pathétiques et sans charme. La seule qui tire son épingle du jeu est une veuve dont l'unique fille vit en Asie et dont le seul plaisir est d'aller chercher le pain tous les matins dans la voiture qu'elle n'est plus vraiment capable de conduire. À 9 heures sa journée est finie...Triste et émouvant. Mais à part cela, l'histoire dans son ensemble fait surtout peur. On s'imagine trop facilement à la place d'une de ses femmes fragiles et en sursis. Effrayant ! Une déception donc, l'auteure n'a pas su nuancer son propos et montrer que la vieillesse peut être autre chose que la décrépitude...
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Déception! les vieilles . le Trou. Beau temps garanti 365 jours par an et des vieilles, des vielles, roses, bleues, vertes, toutes habituées de chez Josée, permanentes et rinçage sur mesure. Quelle idée Nicole, la jeune retraitée a t'elle eu de venir s'installer au Trou ? "« On ne commence pas une vie ici. On la termine. Ça fait longtemps qu'il n'y a quasiment plus de boulot. Par contre des vieux, il y en a à la pelle.  »- pour s'en convaincre elle va faire un tour et :
« Derrière la préfecture se trouvait une colonie de vieilles ruelles bordées de vieilles maisons. Vieux toits de vieilles tuiles, vieilles façades repeintes en vieux rose, vieux pots de vieilles fleurs posés là, arrosés de vieille pisse de vieux chiens.  »-p30-
Vous saurez tout sur Mmes Chiffe, Rousse, Rouby et congénères, pensées, manies et habitudes. Il faudra l'annonce d'une catastrophe naturelle imminente pour secouer tout ce petit monde...
Un roman qui se dit drôle que j'ai trouvé triste, qui se veut d'une irrésistible fraîcheur et que j'ai trouvé limite nauséabond, qui se prétend impertinent et que je jugerais hors sujet. SI quelques répliques sont bien trouvées l'ensemble m'a paru relever plutôt du registre de l'épouvante et du désarroi. Dommage .
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C'est étrange l'effet qu'un livre peut faire sur les uns et sur les autres.
Pour certains, celui-ci est une petite pépite d'humour et de fraîcheur, malgré le sujet traité : la vieillesse.
Pour d'autres, c'est d'un immense ennui.
Je fais partie des autres, ceux qui n'ont pas aimé.
Je n'y ai vu aucun humour, aucun intérêt. Cette succession de petites vieilles caricaturées ne m'a absolument pas fait sourire et m'a carrément ennuyée.
Je n'ai pas vu où se situait l'intérêt de ces portraits de vieilles dames. Je n'ai rien ressenti pour aucune d'elles, ni émotion, ni empathie, ni agacement. Elles sont dépeintes d'une façon si négative que j'ai eu plus d'une fois envie d'abandonner.
La ville de « Trou », où ne vivent que des vieilles et quelques vieux est profondément déprimante.
Avec le même sujet, je suppose que Marie-Sabine Roger, par exemple, ou Barbara Constantine, nous auraient écrit un vrai livre drôle, touchant et émouvant. Mais là, fiasco !!
De plus, la fin, cette histoire d'astéroïde, est ridicule.
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Les premiers chapitres étaient prometteurs, puis le comique de répétition ne m'a plus fait sourire... la 106 verte constellée de bosses... Pierre Martin, auréolé de gloire dans son short bleu... un peu ça va !
Il n'y a pas vraiment d'histoire et la fin est tirée par les cheveux. Puis toutes ces "vieilles" aux permanentes bleu-violet, qui perdent un peu la tête, ne sont pas attachantes.
J'habite une ville comme "le trou" où de nombreuses "vieilles" se réchauffent au soleil qui brille "365 jours sur 365". Mais ici, elles sont rares à avoir les cheveux bleu-violet et même si il y a quelques acariâtres, il y en a aussi de charmantes, tendres, coquines, amusantes, fofolles, originales et très souvent en assez bonne forme.
"Les vieilles" de Pascale Gautier ne donnent pas envie de vieillir.
Si Mme Chiffe préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide, ce livre ne voit que le verre à moitié vide... et même pire.
Déprimant ! Tout l'inverse de ce pourquoi je l'ai choisi.
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Avec un style drôle et légèrement sarcastique, Pascale Gautier nous fait rentrer dans un monde que nous ne connaissons pas vraiment : la vieillesse. A qui la faute ? Pouvons-nous dire si les traits des personnages sont exagérés ou pas ? J'ai reconnu ma propre mère dans à peu près tous les personnages. Elle est sourde quand ça l'arrange, répond au téléphone quand ça l'arrange, va chez le coiffeur régulièrement, met le son du téléviseur de façon à ce que les voisins de 9 étages entendent…. Bref. Pourtant sous chaque geste, sous chaque parole, la détresse est là et elle s'appelle solitude. Pour ces vieilles et ces vieux (je connais personnellement Pierre Martin auréolé de gloire dans son short bleu), incompris par leurs enfants, le monde se résume aux catastrophes du journal télévisé, aux sorties à l'aube et au café ou au porto pris de temps en temps les uns chez les autres. J'ai savouré ce livre très drôle et qui pourtant ressemble à un film d'horreur, et oui, notre avenir est là ! A savourer.
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Si l'on vous dit : cheveux roses/bleus/violets, nostalgie des années enfuies et du "grand Charles", TV allumée toute la journée, perte de mémoire, paranoïa, fixette sur la santé, ennui, solitude, ragots... Cela vous évoque quoi ? Des vieilles dames, gagné ! Ce qui ne veut pas dire qu'elles ont toutes ces dénominateurs communs "dans la vraie vie", mais celles de cet ouvrage si, ou presque. Avec, en prime pour certaines, un penchant avéré pour l'alcool.

L'auteur s'intéresse ainsi à quelques "mamies" se côtoyant, vivant au Trou (sic) petite ville près de Nice "pour les 365 jours de soleil par an" (quid des années bissextiles ?). On n'a pas envie de les aimer, ces vieilles acariâtres, ronchonnes, de mauvaise foi, ou neuneus...

Livre plat, dialogues bien creux, alignement effarant de poncifs et de lieux communs, situations grotesques. Quel est le degré d'humour, s'il y en a ? Peinture sombre de la vieillesse ou sarcasme cruel et déprimant de l'auteur ?

Un livre pas pour moi, je me suis trop ennuyée, surtout juste après la lecture du percutant et drôle La lamentation du prépuce...

PS : sur l'auteur en début d'ouvrage, il est dit que "ses romans ont été reconnus comme des textes singuliers et littérairement exigeants"... ah bon, vraiment !??
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J'ai eu un vrai coup de coeur pour la mamie qui me fait de l'oeil sur la photo de couverture, et je me suis dit :
– « oh, Elle, je suis sûre qu'elle en a à raconter, avec son regard espiègle, son sourire séducteur, son noeud fleuri et ses boucles d'oreilles étoilées, elle va me donner envie de vieillir »
Raté ! Au bout d'un moment, elle m'a donné envie de dormir, malgré quelques débuts prometteurs. J'ai tenté de m'accrocher, mais le style, sans être mauvais, avec ses pointes d'humour malgré tout, et ses vérités en dessous, ne m'a pas transportée.

Désolée, Madame, votre ramage ne se rapporte pas à votre plumage. La fontaine s'est tarie, et je n'ai même pas ri.
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J'ai adoré l'humour de cette description de tout un troupeau de vieilles dames indignes, solitaires, dissemblables, mauvaises langues ou misanthropes, adeptes de la télévision ou de la lecture, amies ou ennemies d'un chat à la couleur bizarre, pieuses ou athées, coquines ou psychorigides.
L'auteure nous brosse là une peinture au vitriol de la solitude de la vieillesse et de la manière dont la société traite ce sujet.
Le livre est clos sur une catastrophe générale, qui symbolise bien notre monde qui va "droit dans le mur".
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