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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre fait de remarques ironiques d'un vigile africain sur le monde qui l'entoure en alternance avec des chapitres plus substantiels portant un regard acerbe sur la relation ambiguë de notre société occidentale avec les autres civilisations. J'ai un peu regretté cette alternance en raison de l'aspect "almanach", lassant à la longue, des parties litanie de définitions, malgré tout bien vues et pleines d'humour. Des passages intéressants donc, mais un ensemble inégal et une petite déception par rapport aux critiques élogieuses et à la couverture annonçant " l'une des surprises les plus réjouissantes de cette rentrée".
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Sur différentes périodes et à travers le destin de plusieurs ivoiriens, le métier de vigile sert de point de départ à une réflexion sur l'immigration et sur la société qui nous entoure. Ces récits sont entrecoupés des "pensées" de l'auteur, glanées pendant son expérience de caméra de surveillance humaine.
Si l'idée de départ est intéressante et la forme originale, j'ai trouvé l'ensemble décousu, plutôt fouillis et dur à suivre, et je me suis ennuyée ferme sur pas mal de passages. C'est dommage, je ne suis pas familière de ce milieu professionnel ni de la littérature d'auteurs africains et j'étais très motivée au début de ma lecture, voulant en apprendre plus, mais mon enthousiasme est retombé comme un soufflé et j'ai eu du mal à finir ce roman pourtant très court malgré quelques chapitres qui ont réveillé quelque peu mon intérêt. Tant pis!
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Une fois le livre terminé, ce que j'ai subodoré tout au long de ma lecture s'est confirmé : "la grande surprise littéraire de la rentrée" est une accroche marketing largement usurpée. On y croise certes ici ou là, quelques traits d'humour bien sentis, le tout se laisse lire sans trop d'ennui, mais de là à crier au génie, il y a un pas que - pour ma part - je ne franchirai d'autant pas que certaines des saillies de l'auteur n'ont pas forcément été de mon goût puisqu'elles dénotent à mes yeux un certain courant de pensée communément admis auquel je n'adhère pas (auto-commisération, paranoïa sociale, anthropologie de comptoir...).

Et puis... faut qu'on m'explique un truc.

Quand Houellebecq écrit son roman (une fiction, donc) "Soumission" dans lequel il extrapole (de façon fictive) l'avenir d'une France alternative, tout le monde lui tombe sur le poil, arguant d'un fascisme larvé, d'un droitisation de sa pensée, etc...
Quand Gauz ressasse et rabâche ad nauseam les clichés que les africains ont sur les blancs (j'ai bien apprécié notamment les allusions à la "faculté naturelle" qu'auraient "les français" à la délation et à la collaboration avec la police...), lorsqu'il revient sans cesse sur l'indéniable triste héritage laissé en Afrique par le colonialisme, il ne se trouve personne pour que des termes tels que "passéiste aigri", "anti-colonialiste primaire" soient utilisés à son encontre...

Qu'il s'agisse de fiction totalement assumée (Houellebecq) ou de récit d'inspiration autobiographique (Gauz), j'ai le sentiment qu'en fonction de sa couleur de peau et/ou provenance sociale, un auteur n'est pas jugé à l'aune des mêmes critères par nos journalistes et critiques littéraires... Un peu comme si l'on avait à faire à de la "bienpensance" - primaire, elle-aussi - et que seuls ceux qui ont eu à subir les atroces frasques colonialistes de nos ancêtres (bien réelles, il est vrai) ont toute latitude pour exprimer certains discours limite nauséabonds - y compris sous-couvert de fiction et d'humour décapant...

Houellebecq se sert clairement du genre dystopique pour son dernier roman et une large partie de l'intelligentsia française l'affuble de tous les épithètes et lui impute une pensée nauséabonde... (remarquez, le "1984" d'Orwell n'était guère du goût des communistes à l'époque de sa sortie... Quel drôle d'écho lorsqu'on y songe !...).
Gauz fait dire à son personnage qu'il a préfèré renoncer à terminer ses étude vétérinaires plutôt que d'avoir à soigner les chiens-chiens des "vieilles blanches capricieuses", qu'en France on passe son temps à beaucoup parler dans le vide et aussi que l'administration qui régit la vie des français remonte à napoléon et que, ma foi, c'est quand même bien pénible... Et tout le monde trouve ça décapant, caustique, finement analysé et d'un humour subtil...

L'un comme l'autre ont tout à fait le droit de s'exprimer et manier leur art à l'aide de tous les outils que leur offre notre langue (et liberté est laissée au lecteur de les lire ou pas, les apprécier ou pas, etc..).
J'estime par conséquent que leurs oeuvres - aussi opposées soient-elles - ne devraient pas avoir à souffrir d'un deux poids-deux mesures malheureusement trop fréquent dans les médias français.

Pour ma part et concernant plus particulièrement les mésaventures décrites par "le personnage", je dirais qu'il est fort regrettable de gaspiller une telle intelligence et une telle sagacité (surtout lorsqu'il s'agit d'analyser les petits travers de ses semblables et de sa terre d'accueil) en travaillant pour surveiller la marchandise de Mme Bettencourt...













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Je me sens petite en lisant les critiques faites par les lecteurs de ce "roman"(?).Non je ne suis pas entrée dans l'univers de ce vigile. le style ne m'a pas plu. C'est plein d'anecdotes et de détails truculents, mais j'aurais mieux apprécié le style sous forme de petits articles dans la presse par exemple, ou dans un atelier d'écriture. Je le reprendrai à doses homéopathiques, car le sujet est grave, et mérite d'être lu.
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Après avoir lu ce récit, vous ne verrez plus les vigiles dans les magasins de la même façon ! L'auteur retrace la vie de trois ivoiriens venus à Paris pour gagner leur vie. On leur proposera d'être gardiens ou vigiles : payés pour rester debout pendant 8-10 heures. C'est écrit avec des détails et de l'humour. Cela constitue aussi une sorte de témoignage sociologique sur une tranche de la population dont on ne parle pas souvent. Un ouvrage intéressant et de lecture facile et agréable.
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Roman original.

Le procédé de décrire des personnes ou des actions par des mots est brillante et accrocheuse.

Cependant il ne restera pas grand chose en mémoire d'ici quelques temps. Ce roman n'a pas une histoire originale ou créative. On passe un bon moment malgré tout même si on a l'impression de lire pour ne rien retenir.

L'auteur nous parle de l'immigration et des difficultés que cela entraîne, mais le tout avec humour, ce qui est plutôt agréable!
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Une forme originale mais à laquelle je n'ai pas accroché. le propos est loin d'être inintéressant mais la forme est lassante. En tout cas éclairant sur le travail de vigile.
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A la fois intéressant pour le regard sur les vigiles et leur réalité quotidienne et fastidieux pour les passages sous forme de glossaire. du coup, je ne l'ai pas fini. Mais je retiens le récit de la création des fameux tissus bariolés africains et le paradoxe des grands marques qui d'un côté produisent la misère et de l'autre contribuent à fabriquer l'illusion de leur dépassement. En tout cas, je suis encore plus convaincue de l'intérêt de boycotter...
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Un ex vigile dessine un portrait cocasse de notre société de consommation.
Les vigiles assistent aux premiers loges à un incessant ballet dans des magasins comme Sephora,Camaïeu,des touristes,puisque nous sommes dans cette grande ville de Paris,des femmes voilées,des kleptomanes ,des vendeurs et des badauds.
Gauz nous embarque dans ce" grand bazar."
Anecdotes et humour noir secouent nos idées reçues.
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Je n'ai pas trop aimé ce livre car il y a des moments qui n'ont pas trop de rapport avec l'histoire racontée ( apartés de plusieurs pages où l'on ne sait pas qui parle ) et cela me perdais dans la lecture, je ne savais plus où j'en étais dans l'histoire. Mais je trouve intéressant d'avoir lu ce livre car j'ai vu la vision des vigiles d'une autre manière ( c'est à dire nous consommateur, notre comportement est analysé et interprété eux, comme par exemple les moustachues).
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