Citations sur Bad féministe (26)
Nous avons tous une histoire. Vous pouvez croire que la vôtre est derrière vous. Vous pouvez croire que le passé, c'est le passé. Et alors quelque chose se produit, un truc anodin qui vous montre comme c'est loin d'être le cas. Le passé est toujours avec vous. Certaines personnes veulent qu'on les protège de cette vérité.
Les femmes de couleur, les femmes queer et les femmes transgenres devraient être mieux intégrées dans le projet féministe. Les femmes de ces groupes ont été honteusement abandonnées par le Féminisme avec un grand F, et à de nombreuses reprises. C'est une vérité crue, et douloureuse.
Sherman Alexie a écrit :
"Des millions d'adolescents lisent parce qu'ils se sentent tristes, seuls ou en colère. Ils lisent parce qu'ils vivent dans un monde qui est souvent terrible. Ils lisent parce qu'ils croient, malgré les protestation puériles de certains adultes, que les livres - et particulièrement ceux qui sont sombres et dangereux - vont les sauver." (p.214)
Oubliez le mythe culturel selon lequel toute amitié entre femmes est nécessairement vache, malsaine ou concurrentielle. Ce mythe est comme les talons aiguilles et les sacs à main : mignon, mais conçu pour RALENTIR les femmes. (p.79)
J’essaie de faire en sorte que mon féminisme soit simple. Je sais que le féminisme est compliqué, qu’il évolue et qu’il n’est pas parfait. Je sais qu’il ne résoudra pas tout et qu’il ne peut pas tout. Je crois en l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Je crois en la liberté de procréer pour les femmes, en un accès abordable et sans entraves aux soins médicaux qui leur sont nécessaires. Je crois qu’à travail égal les femmes doivent toucher les mêmes salaires que les hommes. Le féminisme est un choix, et lorsqu’une femme ne désire pas l’embrasser, c’est légitime, mais j’ai tout de même la responsabilité de me battre pour les droits de cette femme. Je crois que le féminisme repose sur un soutien aux choix des femmes, même lorsque ce sont des choix que nous ne ferions pas.
Quand une personne noire déroge à l'image idéale que la culture dominante a d'une personne noire, cela pose toute sorte de problèmes. L'authenticité de sa négritude est immédiatement remise en question. Nous sommes censés être noirs, mais pas trop noirs, ni trop vulgaires ni trop bourges. Il existe toute sorte de règles non écrites sur ce qu'une personne noire devrait penser et faire, sur comment elle devrait se comporter, et ces règles changent tout le temps.
Les hétérosexuels tiennent pour acquis le caractère intime de leur sexualité. Ils peuvent sortir avec quelqu'un, se marier et aimer le partenaire qu'ils ont choisi sans avoir besoin de dévoiler grand-chose. Et lorsqu'ils choisissent de le faire, ils s'exposent rarement à des conséquences néfastes.
La résilience des êtres humains me fascine, probablement trop, parce que bien trop souvent je perçois la vie en termes de résistance plutôt que d'existence.
Autrefois, je pensais que je n'avais pas de séquelles parce que je me disais que j'étais solide. J'étais en acier. Sous la surface, j'étais brisée, mais ma peau, elle, était blindée, impénétrable. Puis je me suis rendu compte que j'avais toutes sorties de séquelles. Je les avais simplement enfouies profondément, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place en moi. Quand le barrage a sauté, j'ai dû apprendre à les regarder en face. On m'a beaucoup aidée, pendant des années et des années.
J'ai l'écriture.
Un privilège, c'est un droit ou une dérogation qu'on accord en tant qu'avantage, faveur ou bénéfice exclusif. Privilège de race, privilège de genre (et d'identité), privilège de l'hétérosexualité, privilège économique, privilège d'être valide, privilège de l'éducation, privilège religieux, la liste est sans fin. A un moment donné, vous êtes obligé d'accepter les privilèges qui sont les vôtres.