Je me retrouvai devant une forteresse de béton aussi lisse et laide qu'une chanson de Christophe Maé.
Lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi sensible que la pédophilie, les gens ne réfléchissent pas et propagent la nouvelle sans hésiter.
À cheval donné, on ne regarde pas les dents.
Les gens ne prenaient plus la peine de se renseigner sur la véracité d’une rumeur ; dès lors qu’elle était colportée par leur cercle d’amis, ils partaient du principe que cela suffisait.
Pour remuer la merde, il ne faut pas avoir peur de se salir.
On peut faire beaucoup de choses, à partir d’un numéro, si on a les bons contacts.
Avant l’avènement des portables, trouver une adresse à partir d’un numéro n’était pas très compliqué. Il suffisait d’utiliser un annuaire inversé comme il en fleurissait sur Internet pour trouver en quelques clics l’adresse liée à un appel. Seuls ceux sur liste rouge échappaient à ce référencement.
C’était différent avec les portables et l’évolution des mœurs. Désormais, il devenait très compliqué de retrouver quelqu’un à partir de son numéro de portable. Oh, bien sûr, l’opérateur possédait nos coordonnées dans ses fichiers, mais il ne les donnait pas à n’importe qui. Loi informatique et liberté, tout ça.
C’est fou ce que le danger nous rend croyants.
Le pire, lorsqu’on travaille dans un fast-food, ce n’est ni la chaleur, ni les cadences infernales, ni les managers difficiles, mais bien la routine abrutissante.
C’est comme au supermarché : quelle que soit la file que vous choisissez, ce sera toujours celle qui avancera le plus lentement.