Médecine 2e année (amour, coloc et stéthoscope) est le premier roman pour adolescents de
Fanny Gayral, une autrice découverte grâce à l'une de mes collègues, qui a pensé que ses livres pourraient me plaire.
Fanny Gayral, installée en Touraine, est médecin et psychothérapeute. Et autrice. Dans ses romans, elle aime ajouter une petite pointe de développement personnel et de pensée positive. Et là, si vous me connaissez bien, vous savez qu'en découvrant cela j'ai tiqué. J'adore l'idée de glisser des concepts de développement personnel dans un roman, ce qui est plus facile d'accès et plus sympa qu'un manuel indigeste, mais il faut que ce soit bien fait. J'ai évidemment en tête
Raphaëlle Giordano et j'espérais que
Fanny Gayral s'en sortirait mieux que l'autrice du Jour où les lions mangeront de la salade verte. La réponse est oui. Ouf.
La première année de médecine est très éprouvante. Beaucoup de candidats, beaucoup de travail et très peu d'élus. Parmi eux, Célia, qui a passé les derniers semestres à bosser comme une folle. Pour cette deuxième année, elle s'installe en colocation avec deux amies et commence un stage à l'hôpital dans un service de chirurgie.
Entre les journées à l'hôpital et les soirées entre amis,
Médecine 2e année (amour, coloc et stéthoscope) est une plongée dans l'univers des étudiants en médecine. On y fait connaissance avec des personnages sympas en prise avec leurs doutes. Sont-ils faits pour ça ? Entre les cours magistraux en première année et les incisions sur des cadavres à l'hôpital, il y a tout un monde…
Cette deuxième année sera aussi celle des coups de foudre et des histoires d'amour, bref une année charnière pour Célia, qui va découvrir ce pour quoi elle est faite en médecine et qui va s'autoriser à ouvrir son coeur. Et aussi pour toute sa bande de camarades.
Et le développement personnel dans tout ça ? Dans
Médecine 2e année (amour, coloc et stéthoscope) il est question d'empathie. Célia se pose beaucoup de questions sur ce qu'il faut dire aux patients, sur sa manière d'être avec eux. Elle pense qu'elle ne sera pas capable de faire preuve d'empathie et d'humanité – des qualités qui manquent apparemment aux spécialistes. La jeune femme va donc participer à des ateliers pour se rassurer, car elle n'est pas loin de renoncer à ses études par peur de ne pas être à la hauteur des attentes des patients. Cette question de l'empathie est bien amenée et traitée avec délicatesse.
Un autre sujet évoqué dans ce roman est celui de la communication non-violente. La grand-mère de Célia va tenter d'apprendre quelques rudiments de CNV à la jeune femme qui se retrouve en plein milieu d'un conflit entre colocs. Et là encore, c'est intéressant et ça ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe.
D'autres sujets sont abordés, mais je ne vais pas tout vous dévoiler. Sachez que c'est un très bon roman. Je suis contente de l'avoir lu et j'adorerais qu'il soit le premier d'une série, car j'ai bien accroché avec les personnages. Ce serait chouettes de les retrouver en troisième année !
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