Légende

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui on va parler d'une lecture commune faite avec nos amis les Trolls du forum alternatif Les trolls de Babel : Légende, de David Gemmell.

-Tu parles d'une lecture commune. T'as fini après toulmonde. Et encore, quand je dis « fini », c'est parce que j'ai rendu les armes.

-Oui, ça va. Or donc Ulric prépare son offensive sur Dros Delnoch, la cité des Drenaïs. Druss, guerrier légendaire, mais vieillissant, rejoint la ville pour diriger la défense et se battre une dernière fois.

Je n'ai jamais lu David Gemmell, je craignais donc de me sentir larguée dans un roman où tout m'était inconnu. Mais point du tout ! L'auteur se révèle très bon pour planter décors et ambiances. Il vous installe confortablement, vous n'avez plus qu'à regarder l'histoire. le travail sur les portraits m'a bien plu.

-C'est vrai. Les portraits sont bien.

-Ah bon, tu trouves ?

-Mais oui.

-On est d'accord sur un truc, alors ?

-Bien sûr qu'on est d'accord !

-Nous trouvons enfin un point où nous sommes d'accord ! Méchante Déidamie, c'est merveilleux !

-Mais quel dommage que la qualité de ces portraits ne soit réservée qu'aux hommes de l'histoire.

-Hein ?

- Les femmes, on s'en fout, je suppose, on en met une ou deux pour la déco…

-Quoi ?!

-Tu as très bien entendu Déidamie. Les femmes, on s'en fout.

-Tu exagères !

-Ah ouais ? Tu te souviens de quand tu es dans la peau de Virae ? de Caessa ? Non : tu vis dans Rek, tu ressens Druss, tu saisis l'idéal de l'architecte dont le nom m'échappe, tu passes dans la peau de tout un tas de persos secondaires, mais pas une seconde tu n'es au courant de la vie de Virae ou de Caessa. Tu ne sais rien d'elles, de leur passé, de leurs pensées. Tout ce que tu apprendras, c'est qu'elles provoquent des érections. Génial.

-Tu es vulgaire !

-D'accord. On « devient désirable », hin hin hin…

-En tout cas, il y a de belles trouvailles et une habileté certaine ! J'ai adoré suivre les Trente dans leurs rituels.

-Dommage qu'on n'en sache pas plus sur leur vie.

-La montée en tension jusqu'au début de la bataille est bien amenée. Les détails sur l'entraînement, l'organisation, les jeux de pouvoir face à la foule… le travail sur la psychologie de l'armée est réussi.

-Dommage qu'il y ait autant de discours.

-Les scènes d'action sont convaincantes et palpitantes !

-Dommage qu'elles ne m'intéressent pas.

-Ah mais tu m'énerves, à la fin !

-Ben quoi ? J'ai pas aimé, qu'est-ce que j'y peux ? Au début, c'était un roman pas désagréable mais sans plus, qui a lentement glissé vers le « je m'ennuie grave » pour s'arrêter sur « là, je me fâche ». Et j'ai renoncé à lire la suite à 70% du bouquin : je m'ennuie, je ne suis pas attachée aux personnages, je ne vibre pas, je n'éprouve pas le besoin irrésistible d'en connaître la conclusion. J'ai beau m'appliquer, je reste en-dehors de l'histoire. La vie est courte, la mort est longue, passons à autre chose.

-Je tiens à rappeler que le bouquin n'est pas entièrement mauvais…

-… mais c'est pas ma came. »

Pour mon premier Gemmell, j'ai été pas mal déçue. J'ai tellement entendue parler de cet auteur que je devais probablement trop en attendre. Mais la lecture fut plutôt difficile au final, à cause de plein de petits défauts agaçants. L'histoire d'amour est bouclée en 50 pages, ils passent de "on se déteste" à "on s'aime pour toujours" d'un seul coup, je me suis même demandée si je n'avais pas loupé une page. D'une manière générale, ces transitions abruptes parcourent tout le récit, ça gâche l compréhension et surtout la plaisir de suivre l'évolution des personnages. du coup on n'enchaîne combats sur combats, on compte les mort et on oubliette s'attacher aux personnages.
J'ai trouvé la fin également particulièrement bâclée, comme si l'auteur avait regretté ses actes, et nous livre un Deus ex Machina que j'ai du mal à avaler.
Malgré tout, je ne veux pas en rester là avec cet auteur. Ce livre était son premier et laisse présager d'autres romans plus agréables.

Oh Mon Dieu !! Quelque chose d'horrible vient de m'arriver… Je n'ai pas aimé un Gemmell. Fallait que ca arrive un jour, c'est arrivé a cette lecture. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, ni marquants, d'ailleurs limite j'ai oublié leur nom. J'ai trouvé que le rythme était en dents de scie, certains evenements etaient parfois trop précipités… Legende n'est pas mauvais mais prenons l'excuse du ‘premier roman'. Car a part le ‘siege' et ses scenes d'action qui m'ont fait retrouver la plume que j'apprecie habituellement, au niveau des personnages je n'ai pas retrouvé le 'truc' Gemmell.
En realité, en lisant Legende j'ai eu l'impression de lire le brouillon des oeuvres qui suivront. Une sorte de premier jet qui n'aura de cesse d'etre travaillé et retravaillé par la suite (en bien mieux). Une sorte de rodage pour la suite. Je ne l'ai pas trouvé mauvais mais je n'ai pas trouvé le coté ‘Gemmellien' clair, net, precis, la valeur sure qui fonctionne a tous les coups avec moi habituellement. Mais je lirai la suite tout de meme !

Gros problème avec ce roman, plusieurs problèmes en fait ! Tout d'abord, j'ai eu un a priori, celui de m'attaquer à un monument de la fantasy, à un intouchable, un quasi-Tolkien, une légende dans la "Légende". Donc je m'attendais à du très très lourd.
Ensuite, j'ai choisi de commencer cette saga de Drenaï par le roman écrit en 1er (et pas forcément le 1er dans l'histoire, parce que ça me paraissait plus logique). Mais quand même, je me demande si j'ai bien fait, car est-ce bien normal que tant de choses m'échappent ? D'accord, il y a un effet voulu, celui de faire référence à un passé partagé, grandiose, connu de tous, tacitement, mais je me demande s'il ne me manque pas des prérequis !
Autre problème, celui du genre : ce n'est pas du tout la fantasy à laquelle je suis habituée, avec création d'un univers foisonnant et merveilleux. Là, c'est la guerre, et le roman raconte presque exclusivement les batailles entre Drenaïs et Nadirs. Bon, OK, c'est bien raconté, mais ce n'est pas du tout ma tasse de thé.
Ensuite, il faut souligner que l'écriture n'embarque pas vraiment dans l'histoire : beaucoup de dialogues, parfois même un peu maladroits, peu de descriptions, un langage courant passe-partout assez lassant.
Enfin, last but not least, la fin m'a déçue ; par rapport à la longueur du roman, à la longueur des batailles, elle fait bâclée et presque décousue (là encore, je n'ai pas tout compris...).

Bref, beaucoup de hics qui m'ont empêchée d'être saisie et happée par cette histoire. Une grosse déception pour moi qui recherchais une saga de fantasy capable de m'embarquer au même titre que "La citadelle des ombres" l'année dernière.
Ma question aux fans de Gemmell : ai-je loupé quelque chose ? Dois-je persévérer ?

Difficile de donner une critique constructive sur un livre abandonné. J'ai lâché ce roman au début de la bataille (100 pages avant la fin) après m'être accrochée et plus qu'accrochée.
Clairement je n'ai absolument pas aimé le style de Gemmel. Les personnages sont des bourrins misogynes et la femme est absolument tout le temps rabaissée.
Et puis, pour la faire courte, c'est extrêmement long. On a toute la préparation de la bataille, mais honnêtement il y a des tonnes de passages qui auraient pu être retiré du fait de leur inutilité totale à l'avancement du récit.
Déçue

Récit certes épique et aux enjeux colossaux, mais emprunt de discours misogyne (sexualisation constante des rares personnages féminins), xénophobe (étrangers décrit comme une horde uniforme, grouillante, sauvage et assoiffée de sang) et malthusianniste (justifiant la mort des "plus faible"), glorifiant la violence et l'affrontement, décrivant les pacifistes et politiques (forcément faibles) comme agissant contre les intérêts supérieurs de la population... Bref discours hautement réactionnaire voire fasciste qui rend sa lecture pénible pour ma part.

J'ai été déçu par ce livre qui manque d'imagination que ce soit au niveau de l'histoire ou au niveau des personnages.