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Un classique, mais un basique, le retour.

Cinquième tome du cycle, écrit après la Quête des héros perdus mais second dans l'ordre chronologique, il fait suite à Waylander.

Dans l'épisode précédent, Waylander a retrouvé l'armure de bronze disparue et l'a rendue au peuple Drenaï le libérant des excès meurtriers des envahisseurs vagrians. Mais il a aussi tué Niallad, le fils du roi Orien et fait une rencontre amoureuse.

L'histoire se déroule 10 ans plus tard. Son amour, Daynal est morte depuis 5 ans, l'une de ses filles adoptives, Krylla est partie avec son mari et il reste avec Miriel, son autre fille, une jeune femme de 18 ans, forte, indépendante et entraînée par les meilleurs, vivant chichement mais en paix.
J'avais écrit dans Waylander Que Gemmell ne s'embarrassait pas de personnages secondaires féminins fort. Et bien avec Miriel, il a réparé cette erreur.

Un contrat a été déposé à la guilde des assassins sur la tête de Waylander. Mais qui est en mesure de se s'opposer au plus grand assassin que Drenaï ait jamais produit ? Et pourquoi ce contrat ?
Celui qui l'a lancé va enclencher une série d'événements qui va amener Waylander, sa fille et une petite troupe à s'engager dans les conflits opposant Ventrians, Gothires, Sathulis, Nadir et bien sûr Drenaï.

Le roman se laisse lire. On est habitué au style Gemmell, fluide, simple, mais justement, l'histoire est elle aussi linéaire et simple. On aura bien quelques révélations sur l'avenir et le devenir de futures légendes, on aura notre petit siège et notre défense héroïque, nos scènes de batailles, mais comme pour le tome précédent (dans l'ordre d'écriture), il manque ce petit quelque chose qui transforme un sympathique roman (car cet opus reste agréable à lire) en incontournable comme Drenaï - Légende.
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Mieux, beaucoup mieux. Voilà les premiers mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à ce second tome en comparaison du premier qui n'avait pas réussi à me convaincre. On a ici je trouve un texte bien mieux structuré, moins prévisible et avec des personnages un peu plus consistants que ceux qui nous avaient été présentés lors du premier tome.

Vous l'aurez compris j'ai bien plus apprécié ce second tome de Waylander que je prendrai plaisir à retrouver dans le prochain tome. Nous retrouvons l'assassin bien des années après la fin du premier tome, le monde à changer et Dakeyras vit depuis des années isolées en montagne et compagnie de sa fille Miriel faisant encore le deuil de sa femme qui les a quitté quelques années plus tôt lors d'un malheureux accident. Cependant l'ancien assassin va être obligé de renouer avec son passé quand une sa tête sera remise à prix pour 10 000 pièces d'or, or si le vieil assassin perd peu à peu des forces bien que restant redoutable sa fille Miriel elle est dans la fleur de l'âge et bien décidé à vendre chèrement sa peau et celle de son père maniant l'arc et l'épée grâce à l'enseignement de ce dernier.

J'ai dans l'ensemble passé un très agréable moment à la lecture de ce second tome, le personnage de Miriel est intéressant bien que je me serais bien passé du triangle amoureux lors de ce tome surtout en vue de la fin, les passages de combat sont bien réalisé et le tout bien plus prenant que lors du premier tome. de la magie, des combats réussis, quelques personnages sympathiques, une intrigue simple mais prenante, je n'en demandais pas plus pour ce second tome qui rattrape ma très grosse déception du premier tome. Je suis désormais curieux de lire le dernier tome consacré à Waylander que je lirai très probablement d'ici la fin de l'année.
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Quelques années après le tome précédent (dans l'ordre chronologique : Waylander I). Dans le monde de Drenaï, Waylander est devenu un vieux guerrier qui se recueille chaque jour sur la tombe de sa femme, morte, cinq ans plus tôt. Il vit dans un lieu reculé avec sa fille Miriel qui a appris à se battre auprès de son père, alors que son autre fille s'est mariée et est partie.

Mais un contrat a été lancé sur la tête de Waylander, et des tueurs plus impitoyables les uns que les autres sont envoyés à ses trousses. Il retrouve de vieux compagnons de combats, moins alertes qu'autrefois — la figue du héros fatigué est récurrente chez l'auteur — cependant Waylander n'est pas du genre à fuir. Il se met lui-même en chasse pour découvrir qui veut sa mort.

Ce tome est nettement plus réussi que Waylander I : plus d'entrain, plus de personnages attachants (ou mieux travaillés ?) et de meilleures interactions entre eux. La situation géopolitique exposée est complexe ; elle influence lourdement les protagonistes et le lecteur se demande comment cela va se terminer. Les dirigeants de chaque peuple dévoilent une face sombre et un visage humain, les rendant plus intéressants.

L'univers est déjà connu : des peuples inspirés de l'Europe médiévale, des tribus évoquant les steppes d'Asie et un pays créé sur le modèle de la Chine. On retrouve cette magie inspirée des chamans, des monstres de l'au-delà appelé Vide, ainsi qu'un territoire franchement effrayant où se déroulera une bataille épique (car il y a toujours une bataille épique chez Gemmell, avec des guerriers tuant cinq adversaires en un seul coup d'épée et abattant des monstres trois fois plus grands qu'eux en une chiquenaude… j'exagère à peine). de l'action, des héros qui doutent puis se surpassent, des sacrifices. du Gemmell comme on l'attend.

On est ici dans la Fantasy ultra-classique avec un schéma connu, mais plaisante à lire grâce à une plume fluide, et c'est déjà beaucoup. Ce n'est pas le livre de l'année, mais un bon moment de détente et d'évasion.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Après avoir sauvé Drenaï, Waylander s'était mis au vert, avec femme et enfants. Mais désormais veuf et désespéré, l'ancien assassin va devoir reprendre du service lorsqu'un commanditaire mystérieux met sa tête à prix.

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Ohhhh, je pensais être déçu, mais pas du tout ! Je suis très content de cette lecture !!! Alors, certes, au début je me suis demandé si tout ça ne sentait pas un peu le réchauffé et la situation ad hoc. Mais à partir du moment où l'on comprend qui (et pourquoi) a mis la tête de notre héros à prix, le bouquin devient tout simplement génial. On passe de traque en forêt, ambiance tendue et stressante, à conflit stellaires entre sorciers, shamans et prêtres guerriers, sans oublier les trahisons et complots géo politiques, et les habituelles batailles rangées, causes désespérées, sauvetages in extremis et missions d'infiltrations, camouflage et "coucou c'est moi".
Et même si certains passages sont un peu nébuleux ou faciles (la circulation monde des vivants / des esprits est un poil too much easy pour les non initiés, je trouve), on ne peut pas lâcher le bouquin tant que l'on n'en connaîtra pas la fin.
Tous les personnages, même les plus vils, sont bien trouvés, traités et dépeints. L'intrigue est riche en rebondissements et détails qui plairont aux fans ou aux lecteurs du cycle.
Les dialogues sont toujours aussi excellents, et certaines tirades magistrales.

Bref, un très bon moment avec ce second tome, et qu'une seule envie, savoir où Gemmell nous mènera avec son troisième tome.
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Que de chemin parcouru depuis l'assez moyen "Waylander" écrit en 1986. Car 6 ans plus tard, DG nous livre un 2e opus de bien meilleure facture. On retrouve avec joie l'écriture et la narration très cinématographiques de l'auteur. Stylistiquement DG a fait de beaux progrès en quelques années : le rythme est plus posé, les descriptions venant s'intercaler entre actions et palabres, permettant de mieux mettre en valeur le cadre de l'histoire, de mieux affirmer les différentes thématiques du roman, et de davantage s'attarder sur la psychologie des personnages y compris secondaires.
Et suivant une tradition bien classique le livre est divisé en 3 parties : présentation, préparation, baston

* La 1ère partie prend la forme d'un western médiéval de la plus belle eau :
Dans une chasse à l'homme qui ne dit pas son nom, l'arbalète à 2 temps remplace le six-coups et on retrouve sans peine l'ambiance des westerns spaghettis avec cette bande d'assassins venue se frotter à un despérado plus redoutable qu'eux. Nous avons donc des palabres volontiers sergioléonesques qui s'intercalent entre embuscades et contre embuscades.
L'atmosphère à la fois montagnarde et forestière de cette partie du roman est très bien rendue et renvoie à moult westerns. Mais il ne s'agit là que de la mise en place nous présentant les protagonistes de l'histoire et leurs personnalités.

* La 2e partie est un road-movie d'héroic fantasy que n'aurait pas renié le fondateur du genre R. E. Howard !
Gemmell est l'un des héritiers d'Howard, n'en déplaisent à ceux qui le catégorisent en auteur bourrin pour lecteurs bourrins. le chien sans nom fait-il référence à celui de "Mad Max 2" ou à celui du cultissime "Au-delà de la Rivière Noire" ?
On retrouve donc :
- les magos sans scrupules qui ourdissent dans l'ombre des complots contre les nations pour devenir maîtres du monde (remplacez sorciers par banksters ou un managkiller et d'un coup vous ne verrez plus la Sword & Sorcery du même oeil…)
- des arts sombres mélangeant nécromancie, démonologie, pouvoirs de suggestion mêlant hypnotisme et télépathie
- des nobles pleins de morgue, lâches ou courageux, loyaux au traîtres, dupes ou complices des magos psychos
- l'horreur lovecratienne qui garde un trésor fabuleux mais maléfique dans un temple perdu au fin fond de nulle part…
Les ennemis deviennent des amis et vice-versa… bref les survivants du 1er acte forment une fellowship of the crossbow assez bigarrée, chacun ayant ses propres raisons de suivre le Dragon de l'Ombre vers le Nord dans sa quête de vengeance.
Tandis que Waylander traverse les magnifiques mais fort dangereux paysages du pays sathuli, les vilains avancent leurs pions et les héros progressent vers les lieux d'un nouveau chapitre de l'affrontement entre le Bien et le Mal.

* La 3e partie est plus complexe et lève le voile sur pas mal d'éléments de l'univers drenaï :
On suit en parallèle le combat pour leur survie de la tribu du Loups et la quête de vengeance de Waylander à Gulgothir. Nous retrouvons donc encore une fois un background d'invasion (Drenaï delenda est !) et un siège désespéré, cette fois-ci entre de vaillants résistants nadirs et une armée gothire supérieure en nombre et prête à tout pour éradiquer ces derniers. DG n'a pas du être satisfait du résultat, puisque cette partie sera reprise et améliorée dans "La Légende de Marche-Mort".
Les discutions entre Kesa Khan et Dardalion nous relèvent le passé et l'avenir de Drenaï :
- plus de doute possible, nous sommes dans un univers post-apocalyptique qui en 2000 ans a oublié le monde de l'Avant
- derrière toutes les conspirations et toutes les invasions, il y a la figure de l'Unificateur (cette concurrence entre voyants essayant de tirer avantage des avenirs possibles rappelle de grands moments de SF)
Cela ne m'avait jamais frappé jusque là, mais l'un des leitmotivs gemmelliens c'est l'inclusion d'éléments horrifiques dans ses récits d'héroïc fantasy : lycanthropes, vampires, hommes-bêtes, démons multiformes, 1 ou 2 trucs antédiluviens.
Mais Gemmell a modernisé la formule howardienne car il s'inspire davantage de Clive Barker que d'H. P. Lovecraft. Brett Weeks agit exactement de même avec les aspects horrifiques de son "Ange de la Nuit", encore un bon point pour lui.

Pour le reste, on notera une orientation Sword & Sorcery assez marquée à bien des niveaux et une fin assez ouverte ! Certains parleront d'auteur moyen qui se contente de recycler ad vitam eternam ses thèmes fétiches, d'autres verrons un auteur qui livre après livre a posé les pierres de son imaginaire, quitte à reprendre ce dont il n'a pas été satisfait. de même les échos du grand chant gemmellien sont bels et bien là : Senta et Angel sont un dédoublement de la figure d'Ananaïs / Masque Noir ("Le Roi sur le Seuil") appelés à devenir le gladiateur doctore Rage ("Le Faucon de Minuit").

Passons maintenant aux points négatifs :
- stylistiquement c'est encore perfectible (qques transitions bancales / dialogues faciles / descriptions rapides…)
- one-shot oblige tous les personnages ne sont pas aussi approfondis ou aussi correctement traités qu'ils auraient pu l'être
- one-shot oblige on sent ici ou là des trucs pas explicites :
Pourquoi la fellowship of the crossbow se sépare à la frontière Drenaï ? J'avoue ne pas trop avoir compris Dakeyras.
On sent des trous dans l'histoire du sorcier maléfique, comme s'il manquait son point of view pour tout comprendre.
La biographie de Karnak n'est pas claire, malgré les liens entre Waylander I et II on ne sait pas trop où DG veut en venir (il est nommé Seigneur Protecteur comme les dictateurs durant les guerres civiles anglaises, ce n'est pas un hasard !)
Sorcellerie malveillante ? Technologie bienveillante ? le Cristal magique aurait mérité plus d'explications (Sipstrassi ?)

- et en incorrigible romantique, DG nous présente les coups de foudre d'un triangle amoureux partagé entre une midinette, un bretteur dilettante et un vieil ours (néanmoins les questions liés à la sexualité sont traitées de manière pudique mais non pudibonde : DG nous livre quelques passages érotiques exempt de tout voyeurisme qui ont le grand mérite de trancher avec tous ces cycles à rallonge qui n'en finissent plus de blablater sur le grand amour mais incapables d'écrire une seul ligne sur le moindre contact charnel)
- l'affrontement final, censément être l'apothéose du roman, est un peu torché quand même…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Quelques années ont passé depuis les événements du premier opus de Waylander. Ce dernier a perdu la femme avec qui il avait refait sa vie, Danyal, dans un banal accident. Il vit avec une de ses filles adoptives, Miriel, la deuxième, Krylla s'est mariée et l'a quitté. Karnak, le général, a pris le pouvoir en Drenaï. Tout semble donc aller pour le mieux, jusqu'à ce que Waylander découvre qu'un groupe d'assassins est sur sa piste, de même que des Chevalier de la Confrérie Noire qui semble s'être reconstituée. Au service de qui sont-ils ? Comment Waylander pourra-t-il survivre et protéger sa fille ? le monde est-il à nouveau en danger et de quel danger s'agit-il ?

Nous sommes encore une fois en terrain connu, encore plus en connaissant les personnages, dont beaucoup étaient déjà présents dans le premier tome. J'ai trouvé ce deuxième volume plus abouti. L'action est toujours haletante, mais un peu plus surprenante, différentes intrigues étant nouées en même temps, même si tout converge au dénouement comme il se doit. Les personnages sont aussi un peu plus construits, et une certaine place, moins subalterne, est dévolue aux femmes.

C'est un roman bien construit, qui remplit son contrat.
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Ah, je vous l'avais bien dit que Waylander n'était pas si irrécupérable que cela ! La preuve, malgré sa blessure due à la perte de sa femme - il y a longtemps - malgré son passé d'assassin, il coule des jours heureux avec sa fille adoptive, Miriel.

Ok, il ne lui apprend pas les règles du crochet ou du tricot, mais savoir manier une arbalète est utile lorsque votre tête est mise à prix !

Oui, mesdames et messieurs les lecteurs, sa tête est mise à prix comme celle des Dalton !

Le roi Karnak, usant de son pouvoir royal, désire protéger son gamin, Bodalen (et pas Bo Derek) qui a eu la très très mauvaise idée d'envoyer six pieds sous terre l'une des filles de notre héros solitaire...

Oui, le héros solitaire... Vous savez, l'ancien assassin, tout de cuir noir vêtu, possédant une grosse arbalète qui peut tirer deux coups de suite... huumm. Ah, ça vous revient !

Bodalen aurait mieux fait de tuer une autre personne, de massacrer un village tout entier, mais voilà, il a fallu que ce gamin de merde tue la mauvaise personne et que son papounet le roi veuille le protéger. Pauvre petit.

Les chiens sont lâchés, ou plutôt : ce que le pays compte de plus cruels parmi les membres de la corporation des tueurs sanguinaires et sans merci (et non syndiqués).

Aie, aie, aie, les miches de Waylander vont chauffer ! Ou bien ce seront celles des tueurs sanguinaires... parce que Waylander est fâché, il doit reprendre le turbin alors qu'il est en vacances.

Moi, ça me mettrait de fort méchante humeur !

Waylander va donc reprendre la route du boulot afin de démasquer ces sales emmerdeurs qui l'obligent à reprendre du service et, tant qu'il y est, il pourrait aussi - accessoirement - sauver une nouvelle fois son pays de la guerre. Tant qu'a faire ! Et la crise économique, il la résout quand ? Plus tard...

Waylander est peut-être "dans le royaume du Loup", mais il n'a rien du petit chaperon rouge ou de la grabataire grand-mère ! S'il vous balance une galette, vous ne survivrez pas...

Ce qui change par rapport au premier tome c'est que Waylander n'a plus vingt ans, mais l'âge de ses artères ! Et oui, les héros vieillissent, eux aussi.

Et bien que son instinct soit toujours vivace et jamais égalé - bien que souvent copié - il a aussi une fille sur laquelle il doit garder un oeil.

Gemmel, dans ce tome, étoffe une fois de plus la psychologie de notre héros en cuir noir. La mort de sa femme lui pèse toujours lourd sur la conscience (au moins, il en a une) mais il a appris à vivre sans elle (je parle de sa femme).

Pour le reste, ce deuxième opus reste du Gemmel : autrement dit, il continue dans le lignée du précédent : baston, tueries, sang, brutalité, c'est haletant et c'est épique, même si on se dit qu'il aurait pu encore mieux faire.

Si ça ne mange pas de pain, ça se lit facilement et on se retrouve à enquiller la suite sans même s'en rendre compte.

Prochain tome : "Waylander le grabataire entre au home pour assassin du Troisième Age". Au menu : de la purée...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Ah, formidable !
Après la légère déception du tome I, mal pensé, assez fouilli et sans humour, voilà que je retrouve le Gemmell des grands jours !
Le roman est bien conçu, bien écrit, sans le moindre temps mort mais pourtant avec des moments de réflexion (j'ai, notamment, bien aimé le débat sur le choix à faire (L'amour ou la guerre, ce n'est pas rien comme choix) pour les Trente, entre Ekodas et Dardalion).
Et l'humour est revenu, loué soit Shemak l'affreux !
Bref, c'est super agréable à lire...

Les personnages sont de nouveau attachants, très humains dans leur grandeur et leurs défauts, les batailles toujours aussi épiques, et bien que le héros solitaire, Waylander, soit toujours aussi sombre et peu avenant, comme il est bien entouré (sisi, un héros solitaire peut être entouré !), il devient plus attachant lui aussi...

Une petite remarque au sujet du cycle : je pense que ce doit être un cycle difficile à lire si on ne le "suit" pas. Il y a de nombreux personnages, les destinées se croisent, passé, présent et futur se télescopent, et cela demande de bien se rappeler des tomes précédents.
Comme je les lis dans l'ordre d'écriture (sauf les Waylander que je lis d'affilée), je sais de quoi parlent Kesa Khan et Dardalion, et j'aime bien. Je me demande ce que ça aurait donné si j'avais commencé le cycle par Waylander. J'aurais été déçue, je pense. J'ai bien fait de lire Légende et le roi sur le seuil avant...

Ce tome 2 me réconcilie avec Gemmell, c'est un joli coup de coeur de nouveau, même si la fin est un brin rapide, mais je crois que c'est une habitude chez Gemmell !

Je saute donc sur le tome 3 de Waylander !
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Ce deuxième volume doit impérativement être lu après le premier volume. Il s'agit ici d'une suite qui révélera à peu près tout ce qui s'est passé précédemment.

Nous allons donc retrouver Waylander dix ans après… le contexte général avait déjà été brossé à grands traits à la fin du volume précédent. Et pourtant, celui-ci laisse de la place à certaines surprises et pas des moindres. Celles-ci ne seront d'ailleurs pas très plaisantes pour le lecteur qui est confronté de manière brutale à la disparition (définitive) ou à des fins littéraires de plusieurs personnages.

Fort heureusement, de nouveaux venus, hautement charismatiques viendront reconstituer une galerie fortement éprouvée. Quelques têtes déjà connues seront également de la partie. Ce qui est en revanche surprenant restera l'évolution assez singulière et imprévue des relations entre tout ce beau monde-là.

La structure du roman suit celle de son prédécesseur. La première partie lance l'histoire dans une direction, mais qui se révèle être une longue introduction avant de céder la place à une seconde qui verra se développer l'histoire en elle-même. Comme de coutume, il va être question d'une bataille désespérée, d'un siège, de plusieurs nations en guerre et de valeurs héros.

Tout cela est très bien écrit, nous emportant une nouvelle fois dans une direction bien connue. le plaisir de la découverte sera toutefois au rendez-vous avec plusieurs références faites aux autres romans de l'auteur. Nous assistons ici à la création d'une sorte de noeud temporel, à la sortie de terre de la croisée de plusieurs carrefours…

Autre surprise, Waylander sera le protagoniste pendant une bonne partie de l'ouvrage avant de céder la place à un personnage féminin et aux seconds rôles. Tout cela est bien conduit et permet de passer sur certaines déceptions. Notamment un méchant qui manque de relief et un dénouement, qui s'il est habilement amené, n'en reste pas moins, une nouvelle fois, brutal.

Les dernières pages livreront également des informations qui en leur temps auraient pu choquer les lecteurs mais dont l'effet perd toute sa saveur avec la parution d'un troisième volume.

Une bonne suite donc, à réserver aux adeptes de l'auteur et du cycle drenaï.
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Je dois avouer que j'ai préféré cette deuxième aventure de Waylander à la première.
Ici, on retrouve notre héros avec sa tête mise à prix et avec une poignée des meilleurs tueurs à gages à ses trousses. Même s'il reste un guerrier solitaire, on découvre qu'il a des fidèles dont sa fille Miriel et quelques autres personnages qui vont l'aider à s'opposer entre autre à la Confrérie qui cherche à lui nuire.
L'intrigue reste simple certes, mais David Gemmel est un très bon raconteur d'histoires. Ses descriptions des scènes d'action en particulier sont très imagées et on ne peut s'empêcher d'entendre les épées s'entrechoquer.
Une lecture très agréable donc, sans prise de tête, et ça fait du bien....
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