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3,42

sur 267 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà ça y est, j'y suis arrivé ! Je suis enfin venu à bout de ce pavé indigeste ! Je mentirai en disant que je n'ai pas sauté quelques passages. Qui a dit quelques pages ?!...

Tout commence quand Hadiyyah, la fille d'Azhar, le meilleur ami de Barbara Havers, est enlevée par sa mère. Tout se complique quand la jeune fille disparait étrangement sur un marché de Toscane. L'angoisse et les tensions plus que légitimes entre les parents vont mener à bien des déboires.

Havers va souvent manquer de discernement au cours de son enquête, aveuglée qu'elle est par les sentiments qu'elle ressent à l'égard de son ami. Sentiments dont elle ne semble elle-même pas vraiment consciente. Entre l'amitié et l'amour, la frontière est parfois bien ténue.

Seul Lynley va être dépêché à Lucca en Toscane pour faire la lumière sur cette affaire tandis qu'Havers sera pieds et poings liés à Londres. Mais elle n'est pas du genre à se laisser dicter sa conduite surtout quand un de ses amis a besoin d'elle. Quand un effroyable meurtre est commis, toutes ses certitudes s'effondrent…

Dix-huitième enquête du détonnant duo composé de l'aristocratique inspecteur Thomas Lynley et du sergent Barbara Havers, Juste une mauvaise action, pourrait être un polar passionnant. Pourrait.

Même si j'ai eu un immense plaisir à retrouver Lynley et Havers, tellement différents et pourtant tellement proches, mon plaisir a été sérieusement entaché par l'accumulation de descriptions en tous genres.

Elizabeth George décrit, détaille, dépeint, énumère tout ce qu'il est possible de décrire, de détailler, de dépeindre, d'énumérer. Les personnages, les personnalités, leur psychologie passent encore mais on a aussi droit en long, en large et en travers à la campagne, aux multiples décors, aux variétés de fleurs, d'arbres, au style des vêtements, aux types de menus, aux meubles, aux motifs des tapisseries, à la couleur des rideaux… C'est long, c'est lourd, ça n'en finit pas, trop, c'est trop ! le délayage est rarement payant et encore moins dans un roman policier…

Juste une mauvaise action n'est pas un mauvais livre mais un livre qui aurait été deux fois plus efficace s'il avait été deux fois moins long !



Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.


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Mouais… ou plutôt : non.
Je ne suis pas friand de romans policiers en général, donc c'est le premier volume que je lis avec ces personnages principaux, alors qu'ils ont déjà un certain passé, donc ce n'est pas toujours le meilleur moyen de découvrir un auteur. Mais arrivé à la moitié du livre, j'ai préféré lâcher l'affaire.

En soi, l'intrigue n'est pas trop mal fichue. On nous distille de nouvelles informations à chaque fois qu'on se forge un avis solide sur le coupable, et ce nouvel élément vient rebattre les cartes. Simple, mais efficace.

Mais voilà, les personnages me laissent de marbre. Que ce soient les héros principaux, les personnages annexes, les vilains de l'histoire, tous me semblent froids et caricaturaux. Alors que je les découvrais pour la première fois, j'avais l'impression de connaître à l'avance leurs traits de caractère et leurs défauts. Il m'a été impossible d'éprouver la moindre empathie pour eux (à vrai dire, j'avais plutôt envie de leur donner des claques).

Même chose pour les interrogatoires. Les deux protagonistes viennent de Scotland Yard, et sont sensés tirer les vers du nez des suspects avec un subtil mélange de menace et de finesse psychologique. Mais d'une part, ils se font rouler dans la farine à répétition par les mêmes personnes, et ça finit par devenir un peu ridicule pour eux à la longue, et les menaces mêmes sont amenées avec tellement de naïveté que je ne trouve pas ça crédible pour un sou, et je ne vois pas qui ça pourrait réellement faire craquer.

Je ne pense donc pas que ce soit une mauvaise action de m'en tenir là et de confier ce roman à la prochaine boîte à livres que je trouverai sur mon chemin.
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Rien à dire pour la défense d'Elizabeth George. Je suis allée jusqu'au bout de ce "polar" calamiteux parce que j'avais payé le livre. Sans rire, entre des dialogues en "italien" dont je me demande ce qu'ils apportent à la fluidité du texte (heureusement que ça ne se passe pas en Islande, quoique), un inspecteur qui prend une dérouillée sévère par un procureur, une Barbara Havers qui ne doit pas fumer que des Players, un Thomas Linley qui regarde tout le monde s'agiter de sa fenêtre, des parents mabouls, ben ça fait un bouzin à dormir debout. Ou alors, j'ai pas pris la bonne distance pour le lire ;)
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Quai du Polar, c'est tout d'abord la littérature d'Amérique latine qui est mise en avant comme je vous l'ai dit ce matin, mais c'est aussi la venue d'auteurs anglo saxons qui sont de vraies stars du genre. Et parmi celles ci Elizabeth George, dont c'est la première venue cette année au Festival, ce qui constitue pour le coup un vrai et bel évènement.

Même si Elizabeth George est une auteur de best sellers aux ventes assez incroyables qui écrit des romans policiers de très bonne facture, salués quasi unaninement par le grand public et la critique, je n'avais pas eu l'occasion de lire beaucoup de ses romans (à part le pas mal Saratoga Woods il y a quelques années) et notamment aucune des aventures de l'inspecteur Linley et Barbara Havers ses héros enqueteurs favoris, qui sont ici de retour pour comme le bandeau promotionnel nous l'annonce une enquête qui va passer- du moins en grande partie- sous le soleil de la Toscane.

On va s'apercevoir au fil du récit que ce n'est pas qu'une enquête, mais trois à la suite l'une de l'autre que nos policiers vont être amenés à résoudre...suite de la chronique sur mon blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je n'avais pas lu Elizabeth George depuis un moment mais la Masse critique de Babélio et les Editions Presse de la Cité (merci à elles) m'en ont donné l'occasion.

J'ai retrouvé les personnages récurrents de l'auteur avec plaisir,finalement ils étaient encore assez présents dans ma mémoire puisque très vite j'ai pu reprendre le cours de leurs vies sans souci.Peut être le gage d'une certaine qualité d'écriture. Enfin jusque là. Car nom d'une pipe, qu'est ce que je me suis ennuyée!!

La fille de Azhar, Hadiyyah, a disparu. Sa mère l'a enlevée et depuis pas de nouvelles.La police ne peut rien faire puisque, officiellement Azhar n'a aucun droit sur l'enfant , la petite ne porte pas son nom et il n'est pas marié avec Angelina (pour rappel, il est toujours l'époux d'une autre femme).Mais Barbara Havers , amoureuse à sens unique de ce papa désespéré ne peut pas laisser son ami dans la détresse et après discussion avec l'inspecteur Linley , décide d'engager un détective privé. On retrouve la trace de l'enfant et sa maman ...à Lucca (Lucques) en Toscane,Angelina ayant voulu fuir avec un bel Italien.

Barbara et Azhar s'envolent donc pour l'Italie pour faire fléchir Angélina et faire en sorte que Hadiyyah reste avec son père...Oui mais ce n'est pas si simple car Hadiyyah disparait de nouveau...Qui est derrière ce nouvel enlèvement, va t on pouvoir la retrouver à temps? Linley prend les rênes de l'enquête en Italie car là c'est une ressortissante anglaise qui semble être en danger, la police italienne et anglaise doivent collaborer.

C'est l'occasion pour Elzabeth George de montrer le racisme qui peut déchirer deux familles, l'une anglaise et l'autre pakistanaise, au détriment des enfants,l'occasion aussi de montrer les dessous pas jolis jolis de la police , en particulier l'italienne et ....de m'ennuyer...Une enquête est terminée, une autre démarre avec autant de longueurs que la précédente, brouillée par les boulettes de plus en plus grosses de Barbara Havers qui se met hors la loi , prête à tout pour venir en aide à son ami.Tout ça devient à la limite ridicule, sans une once de crédibilité. Petite touche romantique: notre cher et très anglais Thomas Linley est amoureux et se laisse enfin aller à ses sentiments.(j'ai loupé la mort de sa femme dans un roman antérieur)

Deux points positifs à cette laborieuse lecture: quand l'enquête se passe en Italie, le texte est parsemé de phrases en italien sans quasiment de traduction. Alors, chouette! J'ai pu vérifier que ma maigre connaissance de la langue , finalement, est peut être supérieure à ce que je croyais. le deuxième point, c'est la découverte de Lucques puisqu'en lisant les descriptions qu'en fait Elizabeth George je suis allée sur le Net pour faire la curieuse.Il va falloir que je réalise mon rêve d'aller là bas.

Ces deux aspects positifs peuvent ils sauver la lecture de ce roman? C'est à vous de décider mais j'ai un message à faire passer à l'écrivaine: revenez nous vite avec le style et le sens du suspense qui ont fait votre notoriété.Vous me manquez!
Lien : http://lucine.apln-blog.fr/2..
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Ce livre met en scène les dernières aventures en date de l'inspecteur Sir Thomas Linley et du sergent Barbara Havers (18ème tome de la série).
Olala mais quel ennui !!! J'ai cru que je n'arriverai jamais au bout de ce livre ! Pourtant, j'ai lu d'autres ouvrages de cette auteur et ils m'avaient plus mais celui-là ne fut pas du tout à mon goût. Je l'ai trouvé très long, très brouillon (ça part dans tous les sens), pas du tout crédible (Barbara Havers enchaîne les bourdes à un point qui dépasse les bornes du plausible), j'ai trouvé Linley quasi-inexistant et j'ai eu envie de mettre des gifles à Havers à chaque page ou presque. Quant au final... les mots me manquent et je préfère écrire "sans commentaire" pour vous laisser juger par vous-même et ne pas vous spoiler.
En bref : passez votre chemin !
Lien : http://knitspirit.net/2014/1..
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De cette romancière, j'ai déjà lu : le Rouge du Péché et c'est parce que mon avis avait alors été très mitigé que j'ai accepté de découvrir la dernière aventure de l'inspecteur Linley et de sa collaboratrice, Barbara Havers, lorsque Babelio me l'a proposé dans le cadre de son opération Masse Critique.
700 pages! C'était un véritable défi que j'ai mis longtemps à mener à bien. Dire que je suis simplement déçue pour la seconde fois serait en dessous de la vérité, j'ai tout simplement été à deux doigts de m'arrêter en cours de route. Je n'ai pas réussi à croire aux personnages ni à m'intéresser à cette histoire d'enlèvement d'enfant qui n'en finissait pas! A chaque reprise du livre, il me fallait revenir en arrière pour me rappeler les derniers développements. J'ai rarement été aussi peu passionnée par un roman policier! C'est beaucoup trop long et certains passages m'ont tout simplement paru totalement caricaturaux tellement la sauce y était délayée. Tout devient prétexte à développement: les lieux, les pièces, les vêtements, les dialogues, les déplacements, jusqu'aux nouveaux venus qu'on ne reverra plus qui ont aussi droit à une ou deux pages définissant leurs identités et expliquant leur présence. C'est lourd, pesant, sans génie!
En somme, cette lecture, trop sage et trop fade, a eu tendance à m'endormir à chaque reprise! C'est loin d'être ce que j'attends d'un thriller!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Je trouve ce roman d'Elizabeth George un peu différent des autres. Il est pour moi bien en dessous (dommage car il y avait 700 pages à lire et je me faisais une joie d'avoir entre les mains son dernier livre). L'histoire avance lentement, trop lentement et j'ai trouvé que le nombre de personnages ajoutait encore quelque chose de lourd à tout ça.
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Il y a les livres que l'on achète après en avoir lu une critique alléchante, parce qu'ils ont obtenu un prix prestigieux ou à cause du nom de l'auteur … C'est ce que je viens de faire un peu rapidement avec le dernier ouvrage d'Elizabeth George, cette américaine qui décrit si bien les rouages de New Scotland Yard. J'avais lu ses quatre derniers romans mettant en scène l'Inspecteur Linley et son inséparable coéquipière Barbara Havers. C'était glauque, sans espoir et triste à souhait mais voilà, j'adore ces deux personnages …

Toutefois, j'ai eu bien du mal avec ce dernier opus dont la principale héroïne est, tout au long (699 pages!) de ce polar, la déjantée Barbara. Où l'on apprend que le sergent Havers n'est pas seulement la pire des collaboratrices, n'en fait qu'à sa tête, va jusqu'à braver les instructions pour se lancer à corps – et à âme perdue – dans des investigations dépassant ses attributions – mais pas ses capacités déductives - et à retenir des informations, voire à les corrompre …

En fait, elle ne s'avoue pas à elle-même qu'elle est amoureuse de son voisin, le mystérieux professeur de microbiologie d'origine pakistanaise Azhar, qu'elle est prête à tout pour l'aider à retrouver sa fille Hadiyyah, « enlevée » par sa mère partie en Toscane avec son nouvel amant. Moi qui la croyais raide dingue de Thomas Linley, ce lord égaré dans la police, aussi distingué que fin limier …

Prête à tout : jusqu'à soudoyer un détective privé malfaisant et à s'aboucher avec un journaliste de vulgaire tabloïd pour forcer la main à la police britannique.

Bref – mais ce n'est pas le cas de le dire – elle s'enferre et sa hiérarchie la met sous surveillance. Linley essaiera de l'aider mais il y a aussi pour lui un point de non-retour. L'enquête se transporte à Luques, jolie ville près de Pise, où l'on fait la connaissance de l'inspecteur Salvatore Lo Bianco, un bien sympathique policier qui fait irrésistiblement penser à Guido Brunetti et, de façon tout à fait inattendue, tombe sous le charme de Barbara : malgré ses tee-shirts informes, ses flasques pantalons de lin froissé et ses baskets rouges, sa boulimie irrépressible et sa façon de ne rien comprendre à la langue de Dante, Salvatore va apprécier la transparence de la peau, les yeux pervenche et les dents parfaitement rangées du sergent Havers.

De rebondissements en informations déconcertantes, l'intrigue traîne en longueur. On est bien content d'en voir une fin totalement invraisemblable, comme bâclée. Seul intérêt de cet épisode : on attend la suite de la nouvelle histoire d'amour de Thomas Linley avec sa jolie vétérinaire. Vivement la prochaine aventure !
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Quelques jours de vacances qui se profilaient à l'horizon, et me voici contente de retrouver l'inspecteur Thomas Lynley et son adjointe Barbara : des personnages attachants, dont j'ai suivi l'évolution au fur et à mesure de la sortie des livres d'Elizabeth George.

D'autant plus attachants que le fibre émotionnelle des ces deux policiers est mise à nue dans ce récit, dévoilant l'émotivité et l'attachement de Barbara pour sa toute jeune voisine Hadiyyah , ainsi que le lien fort qui unit professionnellement Thomas et Barbara.

Oui mais voilà, au lieu d'une histoire rondement menée, Elizabeth Georges s'est lancée dans un récit abracadabrant, où, même en sachant qu'il s'agit d'une pure fiction, il est difficile d' y adhérer.

Et qui plus est ( la plus grande part de l'histoire se déroulant en Italie) avec des phrases en italien, ou , dans le meilleur des cas, on peut en deviner la signification, ou pire, se raccrocher à la phrase suivante qui reprend la formulation de la phrase en "français" :
Effet de style ? Peut être, mais pas des plus judicieux : rien de tel pour couper le rythme de lecture.

Et sans parler des fautes de traduction (mais là, Elizabeth Georges n'y est pour rien) !
J'ai relevé dans une même page :
- "Quand je marche jusqu'au coin de la rue pour acheter le journal, je me vote des félicitations"

- "Minuit venait de sonner quand il rentra chez lui, sous l'empire d'émotions entre lesquelles il n'était pas encore prêt à faire un tri".

Je pense que vous l'aurez deviné, je n'ai pas été emballée par ce dernier livre.
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