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3,42

sur 267 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tout d'abord, je voudrais remercier la Masse critique de Babelio, pour m'avoir fait confiance en me proposant ce livre en édition spéciale.

Cela faisait très longtemps que j'entendais parler des enquêtes mises en scène par la célèbre Elizabeth George. J'avais entendu qu'elle était un auteur de talent et que tous ces romans se vendaient extrêmement bien. Je dois reconnaître que son texte à certaines qualités. Mais je n'ai pas du tout adhéré au phénomène.

Du point de vue du contenu, j'admets que l'intrigue est extrêmement bien ficelée et travaillée. L'histoire est mystérieuse dès le départ et de nombreuses zones d'ombre apparaissent très vite. L'auteur nous balade et nous emmène où elle le souhaite, grâce à des personnages aux personnalités très fortes et qui ont chacun leur propre but, pour ne pas dire intérêt, dans le drame qui se joue. Je peux également noter que les personnages et leurs actions sont présentés de manière entrelacée, de sorte que l'auteur réussit à manipuler le suspense avec brio.

Néanmoins, pour moi, ce n'est pas suffisant. D'abord car lorsque je lis un livre de sept cents pages, je refuse qu'il y ait des longueurs. Or, le texte est ici truffé de descriptions qui ralentissent énormément le récit. Je ne vois pas l'intérêt de dire en trois pages ce qui peut être dit en deux lignes, quand une intrigue si bonne est mise en place. Certains diront que c'est ce qui fait le charme du récit... Certes, mais j'aime que dans des romans policiers, cela bouge un peu. Je ne veux pas être endormie, statique. Or là, je n'en voyais pas le bout. Je me suis retrouvée plusieurs fois à piquer du nez sur le récit, et entre deux descriptions, je perdais complètement le fil.

Ensuite, même s'il s'agit d'un roman policier, j'aime que tout ne soit pas centré autour de l'enquête principale, que les personnages aient leur propre intrigue en filigrane. de ce côté, il y avait effectivement des petits éléments dont on pouvait imaginer que cela n'avait aucun rapport avec l'enquête... Mais finalement, non, trop peu. Et pourtant, il semblerait que l'inspecteur Lynley ait déjà été mis en scène dans d'autres romans. Mais il semblerait qu'il n'ait aucune vie sociale en dehors de son travail. Bref, ça me semblait un peu trop gros.

Ma critique est clairement peu élogieuse. Je m'en excuse auprès des fans de l'auteur et auprès de l'éditeur, mais je n'ai pas du tout accroché. Pour moi, les qualités de l'écriture ne m'ont pas du tout permis de m'immerger dans l'histoire, d'où certainement mon incompréhension sur certains points, et mon manque d'attention sur d'autres. Je pense même être passée à côté de certaines choses... On ne peut pas tout aimer, hélas. Mais en tout cas, je ne pense pas retenter l'expérience avec cette auteur.
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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C'est la première fois que je n'arrive pas au bout d'un livre d'Elizabeth George.
Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire et les personnages m'ont semblé bien creux. Linley, inexistant, et Barbara Havers, décidément, elle n'a rien pour son crédit, elle devient une caricature et je trouve l'auteur plutôt méchante avec elle, elle accumule toutes les tares et les bévues. Il m'a semblé qu'E. George a fait du remplissage, avait-elle un contrat avec son éditeur et n'avait-elle pas d'inspiration?
je ne sais pas si je lirai son prochain livre, ou alors, il faudra que les lecteurs de Babelio m'en donnent vraiment envie!!!
désolée, j'avais mis mon commentaire dans "citation" alors que ça devait être dans "critique". Merci de m'excuser!
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698 pages pour çà !
Je n'ai pas aimé ce livre, plein de méandres ( des fois, les méandres, c'est bien, pas là ! ).
J'ai sauté allégrement beaucoup de paragraphes.
De plus, l'utilisation de l'italien, même si çà se passe en Italie, me paraît superflu.
Ce n'est pas parce que l'auteur apprend l'italien qu'elle doit nous faire partager sa nouvelle science...
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Elisabeth George est un mauvais écrivain ; je le dis, bien que (ou parce que) j'ai lu, sans doute par perversité, la quasi-totalité de son oeuvre publiée en Français,
Américaine, elle a eu le tort de situer ses intrigues en Grande-Bretagne, c'est-à-dire dans un pays étranger pour elle, ce qui est souvent une source d'erreurs et de contre-sens, d'autant qu'elle n'a jamais vécu dans le pays; ce qui n'aurait peut-être pas servi à grand-chose: Donna Leon, qui a vécu longtemps en Italie, et vit toujours, le crois, à Venise- elle a bien de la chance!- ,commet aussi des erreurs avec son Commissaire Brunetti, policier à Venise (elle refuse prudemment d'être traduite en Italien, crainte sans doute d'être jetée dans un canel; les Italiens, quel grand peuple!)
Mais George demeure la reine de l'incongruité culturelle..
Dans les premiers volumes de la série, son Lord Thomas Linley, créé dans les années 80, évolue dans une Angleterre qui semble être celle des années trente ; il est d'ailleurs une improbable resucée du Lord Peter Wimsey de Dorothy Sayers. Il a un majordome (rare en 1980 en dehors de la famille royale...) lui-même sorte de Jeeves échappé des romans de Wodehouse. Totalement anachronique, il travaille par ailleurs à Scotland Yard, malgré son rang et sa fortune (il aurait sûrement été très apprécié de ses collègues) et se déplace dans sa Bentley, même pour aller dans les quartiers les plus difficiles.
Comme tout cela est vraisemblable !
Pour respecter le principe du duo d'enquêteurs mal assorti, l'inspecteur Linley est flanqué du Sergent Barbara Havers, issue du prolétariat anglais et tout aussi caricaturale dans son genre, mais bénéficiant de la part de l'auteur d'un mépris de classe évident.
Je ne parlerai pas du groupe d'amis de Linley, de leurs chassés-croisés amoureux, de cet ami de Linley qui a pour majordome (encore un!!) son propre beau-père.
Bien, les choses s'arrangent (un peu) dans les volumes suivants, mais le cadre de départ reste inchangé.
Mais je voulais parler de « Juste une mauvaise action », avant-dernier opus de la série, où les quelques bornes qui restaient son allègrement franchies.
Elle envoie en effet Barbara Havers sévir à Florence. Pauvre Italie !
L'auteur traduit en effet sa méconnaissance totale du pays, de ses habitants, de ses moeurs, de son système judiciaire. Reste les clichés éculés habituels sur les Italiens.
Au-delà des clichés, on nage dans l'invraisemblance totale : on voit en effet un magistrat casser la gueule à un commissaire de police dans le bureau de ce dernier (après tout, ça se fait peut-être aux USA, qui sait?)
Je ne parlerai pas de l'intrigue ; elle est aussi mal foutue que les autres, mais on ne la voit même à travers les âneries du contexte.

Quand on pense que certains critiques (mais lisent-ils les livres qu'ils critiquent?) la placent au même niveau que P.D. James et Ruth Rendell - et même au-dessus!

Maispeut-être après tout a-t-elle pris conscience de la valeur de ce qu'elle fait, si l'on en juge par les titres de ses deux derniers ouvrages: "Juste une mauvaise action", et "la punition qu'elle mérite? "Crime et châtiment, c'est malheureusement déjà pris
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J'ai fini par le laisser tomber...
Je l'ai trouvé particulièrement inintéressant et pourtant je suis FAN de la série!!!
Je ne suis pas rentrée dans l'histoire, peut-être le reprendrai-je plus tard...en attendant, quelle déception!
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J'étais une fan d'E.George depuis...des siècles!
J'appréciais le couple Lynley-Havers,leur personnalité tellement dissemblable,leurs façons très personnelles de mener des enquêtes...
J'aimais beaucoup parcourir tous les coins de Grande-Bretagne où celles-ci les menaient et je suivais l'évolution des technologies qui les obligeait d'abord à communiquer en téléphonant dans de rares cabines téléphoniques puis qui les faisait entrer dans le monde des téléphones portables et des ordinateurs.
Je dois dire que les aventures sentimentales de Lynley me passionnaient beaucoup moins mais,bon,il fallait bien qu'il ait une vie privée et le célibat de Barbara Havers,au moins ne nous valait pas des pages et des pages de considérations amoureuses....

Hélas,,il a fallu que son voisin,le beau professeur pakistanais lui titille le corazon au détriment des neurones!

Qu'on enlève la fille de celui-ci et que l'on nous transporte en Italie,soit mais de là à ce que Barbara défie absolument toutes les règles de sa profession par tous les moyens possibles et imaginables comprenant la rétention d'informations et la révélation de celles-ci à la presse à scandales, que les avatars les plus invraisemblables s'accumulent au long des 900 et des pages (en Livre de Poche),que de nouvelles histoires d'amour se mêlent constamment à l'intrigue "policière" (???),là,je dis non!
Pour moi,c'est le plus mauvais livre d'E.George et je me demande si j'achèterai le suivant s'il est encore de la même veine. Celui-ci avait 300 pages de trop et était finalement du genre Barbara Cartland!!!

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