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Citations sur Une patience d'ange (17)

Julian Britton était conscient que, jusqu’à maintenant, sa vie se résumait a fort peu de choses. Il élevait ses chiens, gérait le domaine familial en piteux état et, jour après jour, sermonnait son père pour l’empêcher de boire. C’était à peu près tout. Il n’avait réussi à rien si ce n’est à vider force bouteilles de gin dans l’évier. Et aujourd’hui, à vingt-sept ans, il avait l’impression que son existence était marquée du sceau de l’échec. Mais ce soir, pas question de se laisser influencer par ce bilan négatif. Ce soir, il lui fallait réussir. Faire triompher son point de vue.
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Il songeait aux compromis que l'on était obligé de faire lorsqu'on liait son existence à celle d'une autre personne. On se rencontre, se dit-il, on s'aime, on poursuit l'objet de sa flamme, on le conquiert. Mais il se demanda s'il existait un homme qui , pris dans le feu du désir, était capable de se demander s'il pourrait vivre avec l'objet de sa passion avant de se retrouver en sa compagnie. Cela lui semblait douteux.
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Pourtant ce n'était pas l'avarice qui motivait son comportement. C'était plutôt un immense vide intérieur qu'elle cherchait à combler à l'aide de biens matériels. Combien de fois n'avait-il pas tenté de lui expliquer le dilemme fondamental de l'humanité : nous sommes nés dans une famille, nous sommes liés les uns aux autres, mais au bout du compte nous sommes seuls. La conscience primitive que nous avons de notre propre solitude créé un vide en nous. Ce n'est qu'en se cultivant l'esprit qu'on peut combler ce vide.
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Nous passons nos journées à essayer de fuir nos nuits.
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Il n'avait pas envie de se fâcher avec elle et il songea fugacement aux compromis que l'on était obligé de faire lorsqu'on liait son existence à celle d'une autre personne. On se rencontre, se dit-il, on s'aime, on poursuit l'objet de sa flamme, on le conquiert. Mais il se demanda s'il existait un homme qui, pris dans le feu du désir, était capable de se demander s'il pourrait vivre avec l'objet de sa passion avant de se retrouveren sa compagnie. Cela lui semblait douteux
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La mort d'un enfant tue l'avenir et décime le passé. A la lueur de cette mort, l'avenir devient une prison interminable, et le passé un sujet perpétuel de reproches.
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Et c'était vrai, dit Barbara. Alors votre décision était fondée.
- Je ne crois pas qu'on puisse séparer une décision de son résultat, dit Lynley. Je le croyais avant, mais plus maintenant. Le résultat découle de la décision. Et si le résultat est une mort absurde, c'est que la décision était mauvaise. On ne peut pas déformer les faits pour présenter une autre réalité, quelle qu'en soit notre envie.
Ces paroles sonnaient comme une conclusion aux oreilles de Barbara. Elle les prit comme telles. Elle saisit sa ceinture de sécurité et la ramena autour d'elle. Elle allait la boucler quand Lynley se remit à parler :
- Vous, vous avez pris la bonne décision, Barbara.
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... la lande qui s'étendait à perte de vue, les kilomètres de bruyère jetant un châle violet sur les épaules de la terre.
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A force de bander, la cervelle lui est descendue dans le caleçon, à ce garçon.
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Phoebe avait d’abord cru que la symphonie de la mort à laquelle elle participait depuis maintenant plusieurs années était porteuse d’un message. Mais elle commençait à se rendre compte que cette forme de mort était dotée de trop de tentacules, que ces tentacules cherchaient à étouffer des victimes trop diverses pour qu’on puisse en tirer une leçon. Elle qui avait des années d’expérience savait que la mort était parfaitement impartiale, venant cueillir aussi bien grands et petits, importants et sans grade, riches et pauvres, faibles et puissants. Quels que soient le pouvoir, le prestige ou les moyens dont on disposait, on ne marchandait pas avec la faucheuse lorsqu’elle frappait à votre porte. Mais cette mort, cette fin particulière, au cours de laquelle la brigade des sapeurs-pompiers médicale éteignait un incendie pour en affronter aussitôt un autre… elle n’avait jamais rien connu de pire.
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