Quatre nouvelles avec en illustration un lac imaginaire dans un décor onirique.
« Insensé je suis et insensé, je cours, à travers champ sec, jaune et vert clairsemé de digitales décapitées sous mes semelles, sous mon sabot de dieu-taureau. »
La visite d'un musée aux salles énigmatiques…
Une gencive qui se ronge doucement…
Un chat qui a toujours droit à trois mets…
Une « bonne chrétienne » d'une grande élégance en chemin grâce aux pages d'un magazine…
Et puis une gare proche qui permet de s'échapper…
« Qu'est-ce qui me prend ? Je sais. Sa jupe paysanne, son chemisier sans manches, ses muscles féminins, le savon frotté sous ses aisselles, ses seins moulés dans l'eau des rivières – j'en suis sûr… »
Il faut se laisser porter et accepter la logique des rêves qui nous ouvrent les portes de l'étrange et de la poésie un peu comme dans l'univers du surréalisme. «
Des gens du lac » est une nouvelle facette de l'oeuvre de
Vincent Germani qui se dessine tranquillement de livre en livre.