La disparition de Maura

En parlant de leur fillette de 18 mois :

- Et tu es plus persuasive. Moi elle ne veut pas m'obéir.

- Elle à pigé que sous ton blouson du FBI battait un cœur de marshmallow.
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Citation spéciale pour les parents
N'étant pas eux-mêmes parents, les Windsor-Miller ne semblaient pas comprendre qu'il était impossible de mettre un enfant de dix-huit mois en veilleuse, comme un téléviseur. Jane avait aperçu un jour l'intérieur de leur appartement : canapé blanc, tapis blanc, murs blancs... Ils auraient certainement piqué une crise si des petites mains poisseuses s'étaient approchées à moins d'un mètre de leur précieux mobilier...
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Pourquoi assimile-t-on toujours le GPS à une femme?

Parce que vous n'arrêtez pas de nous dire quoi faire et où aller, répondit Arlo.
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Jeune étudiante en médecine, Maura préférait déjà la salle d'autopsie au chevet des malades. Les morts, au moins, n'exigent pas de vous que vous leur fassiez la conversation ou les écoutiez se plaindre tandis qu'ils se tordent de douleur. II n'espèrent pas que vous accomplirez des miracles et restent tranquilles jusqu'à ce que vous en ayez terminé avec eux.
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Tandis que la salle se vidait, Maura resta assise sur sa chaise à contempler ses notes. Bombes à clous ou enterrées, voitures et colis piégés, quand il s'agissait d'infliger le mal, l'ingéniosité humaine ne connaissait pas de limites. Comment se fait-il que nous soyons tellement doués pour nous entretuer et si peu pour nous aimer ? se demanda-t-elle.

On n'est jamais à l'abri d'un imprévu. C'est ce qui donne du piment dans l'existence. Parfois, il faut sauter dans le vide sans se poser de questions et faire confiance à la vie.

- Même si on l'envoie balader, le monde continuera d'exister, répondit-il avec un soupir. Il faudra bien rentrer un jour...
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Par la fenêtre, elle vit Sansone promener Grizzly sur le parking de l'hôpital. Ils formaient un drôle de couple, le grand chien hirsute et le millionnaire en manteau de cachemire, mais Grizzly paraissait en confiance. Il sauta sans hésiter dans la voiture quand Sansone lui ouvrit la portière pour le reconduire à l'hôtel.

Le Rat brisait des branches dans sa fuite, dispersait la neige dans son sillage, tel un cerf affolé. Maura s’efforçait de suivre l’allure qu’il lui imposait, toutefois un doute subsistait dans son esprit : et si, en lui emboîtant le pas, elle laissait passer sa chance d’être secourue…
La détonation d’un fusil mit fin à son dilemme. Un éclat de tronc vola à quelques centimètres de sa tête. Stimulée par la peur, elle accéléra.
Les aboiements se rapprochaient. Il y eut une deuxième détonation. Là encore, la balle la frôla. Puis un juron retentit, et la balle suivante manqua complètement sa cible.

C'était là qu'elle avait affronté pour la première fois la réalité de son existence : elle était prisonnière de la vallée enneigée qu'elle avait elle-même créée, et le seul secours qu'elle pouvait espérer se trouvait en elle-même.