La peintre et le commissaire enquêtent...
Paris, 1880, Zélie Murineau apprend le métier de peintre à l'Académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes. Elle est talentueuse mais les études à l'Académie coûtent cher et elle a commis un délit pour financer celles-ci.
Quand Alexandre d'Arbourg, commissaire au Palais-Royal, lui commande un portrait de sa filleule qui sera pour elle l'occasion de surveiller aussi l'entourage de son cousin, qu'on a tenté d'empoisonner, elle se demande s'il s'agit d'un chantage. Elle ose pourtant exiger de lui qu'en contrepartie il enquête sur la disparition de l'enfant de Rosalie, la nourrice dont elle fait le portrait.
Porté par la personnalité des deux enquêteurs, le lecteur est entraîné des beaux quartiers de Paris aux bas-fonds des faubourgs. Il découvre alors une peinture convaincante et pertinente de la société de l'époque, en particulier de la condition des femmes et des enfants qui n'avaient rien d'enviables.
Ce roman, historique et policier, évoque grandement le monde de l'art. On y croise des artistes qui ont vraiment existé :
Marie Bashkirtseff, Rodolphe Julian, Louise Catherine Breslau,
Alphonse Allais,
Edgar Degas,… Quant à Zélie, elle est fortement inspirée d'Amélie Beaury-Saurel dont le pastel « Dans le bleu », vu par l'auteure au musée des Augustins à Toulouse, est à l'origine de ce roman.