Il était drôle, avec son bouquet à la main. Il portait mieux le flingue que les roses.
Toi aussi, tu m'as manqué.
Notre équivoque, nos incertitudes, nos luttes intérieures.
Ce qui nous sépare, ce qui nous rapproche. Ce qui nous enchaîne et nous libère.
Ces douleurs, jusqu'au plaisir. Ces plaisirs, jusqu'à la douleur.
Vous vouliez savoir si je l'aimais ou si je le détestais ? Les deux, peut-être. Mais une chose est sûre : j'étais sous son emprise.
Il y a des choses qu'on ne peut regarder de front, sous peine de devenir aveugle.
Elle se planquait sous ses fringues. Mais elle aurait pu débarquer au bureau en scaphandre, ça ne m'aurait pas empêché de la voir comme j'en avais envie.
Nue dans mes bras.
Quand on entre dans une tanière, on s'attend forcément à y trouver un fauve.
J'ignorais encore qu'il est des armes qu'il ne faut jamais utiliser. Des jeux auxquels il ne faut jamais jouer.
En me dirigeant vers le café au bout de la rue, j'essayais de chasser de mon esprit une image, un visage : celui de Véronique, ma femme. Pourtant, je n'avais encore rien à me reprocher.
Si. Ce désir pour elle, c'était déjà enfreindre les règles.
Nos rapports ? Ils étaient strictement professionnels. Mais je dois dire que je ressentais quelque chose de fort à son égard. Chaque fois que je la voyais, chaque fois que je la croisais dans un couloir, mon cœur se mettait à battre plus vite...
Mais ça veut dire quoi, être heureux ?... On rencontre quelqu'un et on se dit : ça y est, j'ai trouvé celle avec qui j'ai envie de partager ma vie, construire quelque chose. Et puis les années passent et une sorte d'usure s'installe, comme la patine sur les vieux meubles. On se connaît de mieux en mieux et à la fin, on se connaît trop, peut-être.