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2,63

sur 191 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je me suis presque ennuyée à la lecture de ce roman que j'ai trouvé sans saveur particulière. C'est une histoire banale d'un cavaleur qui ne peut pas s'empêcher de courtiser des femmes souvent beaucoup plus jeunes que lui, qui vit une histoire avec une de ces femmes, l'épousant et ayant d'elle deux enfants... épouse qui le fuit au bout de six petites années car vieillissant, atteint d'un cancer de la prostate, il la dégoûte... Je n'ai pas vraiment apprécié cette histoire, ni le style, ni l'écriture, et je reste sur ma faim. Où se situe ce Très grand amour??? Je ne suis absolument pas convaincue. D'ailleurs après un chagrin assez relatif, le héros du livre se remet très vite et repart à la conquête des premiers jeunes jupons qui se présentent... Ce livre n'était pas fait pour moi, je le trouve trop inconsistant et il ne me provoque aucune émotion. Du pipeau!
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Le tissu romanesque d'Un trés grand amour est certes assez riche, mais le narrateur fait quand même énormement penser à l'auteur : homme des médias, chroniqueur littéraire à la télé, qui a rencontré les grands de ce monde, écrivains et politiciens ( de Julien Green à Mitterrand), ca me fait penser à quelqu'un, quand même, mais je vois vraiment pas à qui...)))

Là encore, le gros problème du livre est la mégalomanie évidente de l'auteur: à presque toutes les pages, l'auteur nous auto cite ses plus belles réflexions, ou alors, celles des auteurs qu'il affectionne particulièrement. Très vite, le livre ressemble à un vaste catalogue de citations littéraires, dont certaines sont effectivement plutôt bien tournées ("Si l'on peut mesurer l'amour au degré de peur qu'il engendre, celui-là était le plus grand que j'aie jamais connu" ou bien encore "Je suis un homme: autrement dit le seul animal de la Création qui a sa queue devant et ne cesse de courir après".) qui entrave complètement le fil narratif. FOG passe avant pour un don Juan qui collectionne les aventures avec les belles et (très) jeunes femmes, et finalement le très grand amour en question n'est jamais vraiment ressenti comme il devrait l'être.

De plus, les derniers chapitres du livre, décrivant par le menu détail le cancer de la prostate dont a souffertvéritablement Giesbert, m'ont semblé particulièrement impudiques et m'ont mis vraiment mal à l'aise. de Giesbert, je préfère défintivement ses essais politiques, dont la tragédie du président qui m'avait bien captivé en nous dévoilant les facettes de la Présidence Chirac.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'avoue que j'ai d'abord été attiré par la promesse du titre: « Un très grand amour ». Tout un programme, convenons-en. Sauf qu'il y a méprise…

L'histoire qui nous est racontée ici n'est que celle, pathétique, d'un séducteur compulsif et vieillissant qui donne tout son sens au mot de Woody Allen voulant que, si Dieu a doté l'Homme d'un cerveau et d'un pénis, il a malheureusement oublié de lui donner suffisamment de sang pour irriguer les deux en même temps. Mais du très grand amour, pas la moindre trace.

(Lire la suite...)
Lien : http://coupsdecoeur.wordpres..
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Antoine, déjà deux fois marié et deux fois divorcé, père soixantenaire de cinq enfants, rencontre Isabella, une jeune et belle italienne qui pourrait être sa fille et en tombe éperdument amoureux. Il l'épouse. Ils sont heureux et ont deux enfants, mais l'histoire ne s'achève pas sur cette note classique du conte pour enfants. Quand la médecine lui détecte un cancer de la prostate et qu'il se fait soigner par introduction de tiges irradiées, sa femme le rejette et son monde s'écroule. Surmontera-t-il l'épreuve ? Retrouvera-t-il une nouvelle compagne ?
Giesbert présente ce livre comme un roman où « tout est imaginaire sauf l'amour, le cancer et lui-même ». Autant dire que le début nage dans un sentimental assez nombriliste et digne des histoires de la collection Harlequin : le barbon amoureux d'une jeunette est un classique du genre dans le rayon ridicule. Mais le ridicule ne tue pas un personnage médiatique de l'envergure de l'auteur car n'en doutons pas, tout comme Flaubert était Madame Bovary, autant Giesbert est Antoine. Malheureusement, ce témoignage en devient indécent pour ne pas dire pitoyable quand on passe aux descriptions sordides d'une maladie qui ne mérite pas d'être étalée aussi impudiquement au grand jour jusque dans ses détails les plus scabreux. Bien écrit, mais sans autre intérêt que celui du voyeurisme malsain.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un roman autobiographique dont le personnage est désagréable, arrogant et égoïste, et souffre après avoir fait souffrir, ...normal !
Rien de passionnant donc mais c'est intéressant de pénétrer à l'intérieur d'un mental masculin, et j'ai trouvé culottée la partie médicale où sans aucune pudeur l'écrivain aborde son cancer.
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Je n'ai pas pu finir ce livre bien que le style d'écriture ne soit pas mal.
Pendant la lecture, j'avais l'impression de lire le journal personnel d'un homme sans intérêt majeur...mélancolique, égocentrique...
Ce livre n'est pas un très grand amour pour moi, plutôt une très grande déception. Dommage.
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Je ne pas sûr que le roman porte bien son nom. Il ne s'agit en effet que de l'histoire du début d'un amour, puis de sa fin et de ce qui suit après la séparation. Ou pour le narrateur un amour se limite-t'il à son début et à sa fin ?
Peu de pages sur l'amour pendant les six années de vie commune et leurs deux filles. C'est comme si le narrateur avait arrêté son journal intime pendant toutes ces années.
En ce sens cela correspond parfaitement bien au portrait qu'il fait de lui-même : c'est presque exclusivement un homme de mariages et de divorces.
L'ensemble est bien écrit mais sans plus.
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un peu décevant
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Un sentiment partagé pour ce livre, à la fois une écriture agréable et le regard quelque peu désabusé du héros sur sa vie amoureuse mais également des longueurs et une sorte de marasme latent. Et pour finir, pourquoi ce titre ? Ce livre traite plutôt d'un bilan de vie amoureuse que d'un très grand amour.
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Lecture abandonnée ...difficile d'accrocher dans les écrits religieux et confessions de foi de FOG
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