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4,2

sur 338 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ressors assez déçu de cette lecture pour ma part.

Certes, l'idée d'intégrer au récit les passages relatant la jeunesse des membres de Borderline était excellente. Cependant, j'ai eu l'impression que ça s'était fait au détriment de l'intrigue principale. Certains éléments qui m'avaient longtemps fait attendre cette conclusion n'ont finalement qu'été très peu exploités.

-Le personnage de Zacharie pourtant hyper intéressant notamment grâce à son ambiguïté est presque complétement passé à la trappe. Même Cécile Sanchez ne semble ici qu'avoir un rôle de second plan. Michel Grux n'échappera pas au même manque de considération.

-Murmure, la mystérieuse voix. OK, on nous donne sa véritable identité mais c'est tout, elle ne fait pas grand chose au final, alors que j'imaginais qu'elle serait la clé de toute l'histoire.

-On sort la grosse artillerie avec missiles, drones et bombinettes en tout genres. Jusqu'à l'absurde parfois. C'est parfois jouissif mais j'ai plus eu l'impression qu'on virait vers le truc hyper burné à la Jason Statham plus que vers une véritable enquête policière. "Too much" comme on dit de nos jours.

-Une fin trop ouverte et assez frustrante au final.



Mais où le "sacre des impies" pêche vraiment, c'est dans son absence quasi totale de relecture. le texte est en effet truffé de coquilles et erreurs diverses. Au prix où se vend un ouvrage grand format et pour un éditeur professionnel comme Cosmopolis (Ring en fait), avouez que ça ne fait pas très sérieux.

Bon, je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais "le sacre des impies" m'a fait l'effet d'un pétard mouillé plus que d'une véritable bombe.

Sur-ce je vous laisse, je vais me préparer un bon barbecue...sibérien



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Après un début un peu long (genre 150 pages) on entre bien dans l'histoire et ça ferraille à qui mieux mieux....bon j'attendais beaucoup de ce dernier tome mais je suis déçue. Je m'explique, déjà il y a trop de fautes d'orthographe, de ponctuation et trop de répétitions (description des armes etc...) et puis il y a la fin qui ne m'a pas emballée, pas de Whaou 😒 comme pour les précédents livres de l'auteur. En revanche il y a une vraie réflexion sur l'histoire, les parents, les enfants, leurs souffrances, le terrorisme, la corruption et j'en passe. Pour finir j'ai envie de te dire qu'il faut découvrir le monde de G.Gilberti c'est un excellent auteur qui va très loin.

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Je ne peux pas ne pas le dire : au moment d'écrire cette chronique, je ressens une certaine gêne. Que je vais essayer de poser ici sans aller au-delà des éléments factuels.

S'il s'agissait d'un mauvais livre, s'il clôturait médiocrement la trilogie, je pourrais sans état d'âme dire que l'auteur a malheureusement gâché le beau matériaux qu'il avait progressivement accumulé dans les deux premiers tomes. Et que c'est bien dommage. Je pourrais même ne pas aller gratter là où, potentiellement, cela fait mal.

Mais ça, ce n'est pas possible. Parce que ce livre est bien construit, qu'il soulève une série de problèmes et de questions qui ne manquent pas d'intérêt. Et que, du coup, restent ces fameux « trucs qui grattent », dont je ne peux pas faire l'économie.

Dans ce troisième tome, on accède à ce qui était jusque-là resté dans le sous-texte. On ignorait jusque-là pourquoi les sept fondateurs de Bordeline étaient en révolte contre la société, on savait qu'ils poursuivaient un dessein plus grand, mais sans savoir lequel. Là, on découvre tout ce qui se cachait, jusqu'ici, derrière le rideau. Et qui, mais cela, on s'y attendait, n'est évidemment pas joli, joli. Ensuite, on pourrait, par moments, poser la question de la crédibilité – la probabilité que de tels suppôts du capitalisme, charriant, de plus, des désirs aussi coupables, se rassemblent, est-ce totalement crédible ? -, mais mettons cela sur le compte de la licence poétique.

« Ok, donc, si on récapitule, ça fonctionne toujours aussi bien, on apprend des choses nouvelles sur les différents protagonistes, ça éclaire d'une lumière nouvelle toute l'histoire, et tu fais la fine bouche ? », pourrait-on me dire. Oui, en effet, cela résume assez bien les choses. Car ce qui me pose question – sans savoir précisément ce qu'il en est -, c'est que l'auteur se livre, en page 318, à un exercice assez curieux. Depuis quelques pages, déjà, on suit Jean-René Fourretout, dont il n'est pas nécessaire d'être sorti(e) de Polytechnique pour comprendre qu'il s'agit de Jean-René Fourtou – suffisamment de détails sur sa carrière sont donnés pour qu'il soit aisément identifiable pour qui s'intéresse même de loin à la vie des entreprises. Et dans le paragraphe qui m'a fait tiquer, tous les noms sont ainsi modifiés, souvent de façon ridicule : Fourtou qui devient Fourretout, évidemment, Gérard Careyrou devient Gérard Careyou, Étienne Mougeotte devient Étienne Bougeotte, Alain Carignon est renommé Marignon, Sylvain Fort devient Sylvain Four, Michel Pébereau est rebaptisé Parebeau comme Charles Villeneuve devient Vieilleville. En revanche, Alain Soral et Papacito, qui font un passage éclair plus loin dans le livre – sans rien apporter à l'histoire -, eux, sont parfaitement orthographiés.

Alors, autant la démarche anti-capitaliste et pro-environnementale – je ne détaillerai pas, pour ne pas spoiler – des Borderline s'inscrit-elle globalement dans l'histoire – même si on y a perdu le flic undercover et Murmur dont le rôle finalement devient très terre-à-terre -, autant ces éléments obligent à se poser la question d'une parution initiale dans la galaxie des Éditions Ring, connues pour un positionnement droitier… affirmé.

Enfin, et là, ce n'est pas l'auteur que je vise, il y a un nombre impressionnant de coquilles, d'erreurs non corrigées, de mots manquants. Il y en a vraiment beaucoup, tout au long du livre, et cela donne vraiment l'impression que la relecture a été bâclée lors de la fabrication !

Et malgré tout cela, cela reste un texte très efficace, que l'on lit en apnée. Mais, naturellement, plus on apprécie quelque chose, et plus on a tendance à être critique, parce que l'on se dit qu'on aurait pu être parfait…

Chacun se fera son idée. N'hésitez pas, si vous avez lu la trilogie, à venir indiquer ce que vous en avez pensé, si vous aussi avez été surpris, ou si au contraire, cela ne vous avait pas frappé…
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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Voilà, les 3 tomes des Anges de Babylone sont lus !!
Autant j'ai pu être dithyrambique sur les 2 premiers tomes que j'ai dévoré tout en étant KO debout par moments, autant je suis plus réservé sur ce troisième tome, surtout la conclusion de ce livre.

Pourquoi le personnage de Zacharie est en partie occulté. Sa prestation en demi-teinte me laisse sur ma faim.
La fin de cette trilogie est décevante et ce n'est pas peu dire.
En fait la fin est bâclée, dénuée de l'imagination si fertile de l'auteur, vraiment hors cadre par rapport au reste de cette trilogie.

Que dire de ces capteurs implantés sur le coeur, qui déclenchent l'explosion du corps de l'implanté lors de sa mort. (sans doute un des poumons est enlevé pour placer les explosifs...).

Quand j'ai lu ça, j'ai pensé que ce n'était pas Sylvain Gilberti qui avait écrit la fin de ce livre, et je m'en suis convaincu en lisant les 20 dernières pages.
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Autant les 2 premiers tomes m ont plu, autant ce dernier ne m a pas plu, si bien que j ai saute de nombreux chapitres trop longs. Très mal vécu ce livre et regrettes de ne m être pas arrêté après les 2 premiers tomes. Je n ai pas du tout compris l état d esprit de l auteur et le message qu il a voulu nous faire passer. Très déçue
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Ce roman nous est proposé par Ghislain Gilberti. Il est paru chez Cosmopolis en novembre 2020.

Il s'agit du troisième et dernier opus de la Trilogie des Ombres.

J'attendais avec impatience la lecture de ce livre dans lequel j'ai pu retrouver avec plaisir les personnages clés de cette série auxquels je me suis attachée.

Concernant le dénouement tant attendu, je l'ai trouvé assez spectaculaire et rythmé mais la série et l'enchainement des événements finaux m'ont semblés trop tirés par les cheveux. J'ai clairement préféré les deux opus précédents.

Dans le Sacre des Impies, j'ai eu l'impression que le travail de rédaction de Ghislain Gilberti s'essoufflait. Je me suis surprise à m'ennuyer dans les descriptions sans fins de l'auteur ainsi que dans ses trop nombreuses références musicales qui n'apportaient rien au récit. de plus, les paroles desdites musiques en anglais n'étaient pas traduites ce qui a dû gêner une bonne partie du lectorat.

Carton rouge également pour l'édition présentée qui est bourrée de coquilles. Cela n'a pas forcément gêné ma lecture, mais pour le prix du livre, j'aurais souhaité un meilleur travail de la part de l'éditeur.

En conclusion, j'ai globalement apprécié cette trilogie mais la baisse de qualité du dernier opus gâche un peu mon ressenti.
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