Lu jusqu'à la page 230. Si l'on enlève l'énumération longue et fastidieuse des différents services policiers, judiciaires ou secrets, avec le flot d'hurluberlus qu'ils véhiculent, sans oublier les compétences et formations diverses et variées de ces derniers, on doit bien pouvoir gagner au moins une bonne centaine de pages sur les presque 600 que compte la version de poche. L'auteur a privilégié maladroitement la profusion d'intervenants au détriment de l'action. Celle-ci est quasi inexistante. L'enquête est décrite en filigrane, transparente, tant on se perd dans des détails qui n'ont aucune importance. Ce roman se résume facilement dans la traque d'un tueur à gage qui à la particularité d'exécuter ses contrats à la bombe baptisée d'un prénom de femme. Les personnages manquent de relief psychologique. Tous les ingrédients d'une lecture ennuyeuse sont réunis. J'ai jeté l'éponge à la page 230. Peut-être reprendrai-je la lecture de ce polar le jour où je serai vraiment désespéré...
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