Citations sur Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie (37)
Or, l'envie me taraude de plus en plus de changer de catégorie et de montrer que, dans cette jungle de terriens aux dents qui rayent le plancher, les plus forts sont avant tout les plus malins...
Ouiconque n'utiliserait pas la Pomme commne fournisseur officiel de technologie serait répudié. Dans l'univers de la com et du luxe, les Androïdiens font figure de peuplades préhistoriques qui n'ont pas encore découvert le feu.
Le p’tit pop corn que j’étais enfant était aujourd’hui un grain de maïs dans l’huile bouillante, un grain de maïs incapable d’exploser mais au bord de l’implosion. Et plus je gardais tout ce que j’avais sur le cœur, plus je le sentais se contracter.
Pourtant elle ne trouve pas de plaisir à nager dans le bonheur en laissant d'autres à quai.
Heureusement que l’on n’annonce pas tout de suite la couleur aux enfants. On n’imagine pas les pater ou mater familias lancer nonchalamment à leur progéniture, entre la tartine de Nutella et la partie de dominos : « Profitez ! Profitez bien ! Parce que, vous verrez, quand vous serez grands, vous aurez tout le temps la pression… » Prophétie baudelairienne du couvercle bas et lourd qui pèsera sur nombre d’existences.
Pression d’être à la hauteur.
Pression du regard des autres.
Pression de ne pas y arriver.
Beaucoup ne l’ont pas vu venir et quand ils s’en aperçoivent, la vérité est là : ils ne vivent plus, ils « gèrent ».
Finalement, c’est plus facile de chouchouter sa morosité que d’oser sortir de sa zone de confort.
Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Corps et désaccords : nous finissons par somatiser.
« - Je cherche une image… Ah ! voilà. Dis-moi, Joy, quand une robe ne te plaît plus, qu est ce que tu fais ?
Je hausse les épaules.
- et bien j en change !
- exactement !
- ce n est pas aussi simple que ça!
- mais si justement me sourit-il d une façon désarmante. Tu ne devrais pas te laisser empoisonner l’existence…. »
"- J'ai l'impression qu'à vouloir trop bien faire, vous vous gâchez.
- C'est vrai, je veux bien faire... mais est-ce un mal ?
- Quand ça devient trop oui ! Vouloir tout contrôler, tout maîtriser, c'est impossible et ça met une pression infernale au quotidien."
Carmen en parlant de la journée des premières fois :
Oui arrêter l’attentisme. Ne plus dépendre de quelqu’un d’autre pour être heureuse ou pas. Ne pas lui laisser ce pouvoir. Alors, je me suis mise en mouvement pour repartir à la conquête de ma vie et de ma liberté. Au début, c’est très difficile. Finalement, c’est plus confortable de chouchouter sa morosité que d’oser sortir de sa zone de confort. Le premier pas coûte vraiment. Un peu comme quand on s’est fait opérer du pied et qu’il faut recommencer à marcher.