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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Revoici notre cher commissaire Ricciardi créé par Maurizio de Giovanni, et après « le Noël du commissaire Ricciardi » qui ouvrait joliment un nouveau cycle des Fêtes, puis le Noël du Commissaire Ricciardi nous voila en plein été et en pleine période caniculaire avec L'Enfer du commissaire Ricciardi

Le docteur Tullio Iovine del Castello est retrouvé écrasé au sol, tombé de la fenêtre de son bureau au dernière étage du Policlinico de l'Université Royale. Il apparaît tout de suite évident que la chute ne fut pas accidentelle et qu'il ne s'agissait pas d'un suicide.

Une enquête pas si facile qu'il y parait, et dans laquelle Ricciardi et son adjoint devront faire preuve de très d'ingéniosité.

Sacrée bonne idée de choisir Naples comme décor de polar, ne dit-on pas : " voir Naples et mourir "?

Maurizio de Giovanni, en choisissant sa ville natale et la montée du fascisme pour toile de fond, réussit à renouveler la série noire.

On retrouve la virtuosité dans la construction et la finesse de l'intrigue, on éprouve toujours une belle empathie et tous les ingrédients qui ont fait la base du succès des précédents livres de de Giovanni sont bel et bien assaisonnés!! Un roman policier parfaitement al dente !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est toujours avec plaisir que je prends le chemin de Naples pour retrouver le commissaire Ricciardi .
Dans ce septième opus , le commissaire et le brigadier Maione
ont bien des soucis dans leur vie personnelle .
Ricciardi est au désespoir  : il craint de perdre Rosa , sa nourrice et gouvernante , sa seule famille , dont l'état de santé est préoccupant .
Il pense toujours à sa discrète voisine , mais Enrica semble avoir quitté Naples sans qu'il ait trouvé le courage de se déclarer .
Quant à Maione , il craint que sa femme ne le trompe
et devient agressif …
Tous ces soucis affectent le travail des deux policiers
et l'enquête passe presque au second plan .
Une fois de plus , l'auteur dissèque les sentiments , sonde les âmes
et décrit Naples , ses rues , traditions et fêtes , avec talent .
Même si cette fois-ci , j'ai trouvé quelques longueurs ( très peu ) ,
Maurizio de Giovanni m'a encore charmé .... presque envoûté .
Ses dernières pages sont très émouvantes et je me suis régalé
une fois de plus des réflexions ironiques et sarcastiques
du médecin Modo .
Vivement la parution des livres suivants  !

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Comme souvent en ce moment, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Les premiers chapitres me semblaient incompréhensibles. Mais qu'est-ce que c'est cette histoire de paquebots ? Et ces gosses amoureux, qu'est-ce qu'ils viennent faire là ?
Enfin, il y a un mort. Et même que c'était sûrement pas un suicide.
On est à Naples, en juillet. Tout Naples se prépare à la grande fête nationale de N.D. de la Carmine. Mais il fait chaud, si chaud, trop chaud, la chaleur de l'enfer. Pourtant, il va bien falloir enquêter.
Notre paire d'enquêteurs ne peut pas être plus disparate, l'un le commissaire Ricciardi, genre aristocrate taiseux, solitaire et triste, amoureux sans le savoir, qui se croit atteint de folie car il entend des voix. L'autre le brigadier Maïone, genre sergent Garcia, truculent père de famille, toujours amoureux de sa blonde Lucia.
L'enquête est délicate.
On est dans les années trente. le fascisme frappe à la porte, délation, surveillance, suspicion entravent l'enquête.
Rassurez-vous, on y arrivera.
Pendant tout ce temps, on s'est attaché aux personnages, aux autres.
Livia, la belle cantatrice, au passé peut-être trouble, en tous cas pas clair, c'est quand même une amie du Duce. Elle est bien attirée par le commissaire, mais lui, il voit rien.
Rosa, la tata, qui soigne bien son commissaire, mais qui tombe malade.
Enrika, pure jeune fille, amoureuse (elle aussi) du commissaire, mais se laissant conter fleurette par un bel allemand blond, futur nazi. D'ailleurs, on a toute la rhétorique de l'Allemagne de ce temps-là (traité de Versailles félon, redressement du pays, place de l'Allemagne retrouvée dans le concert des nations…)
Nicola, bijoutier solitaire et génial, merveilleux artiste aux longues mains puissantes et délicates.
Maïone, l'exact contraire du commissaire, son faire-valoir, impulsif, colérique, mais bon comme le bon pain.
Et toutes ces petites gens de l'entredeux guerres, qui tirent le diable par la queue dans une Naples explosive, chaleureuse (et chaude)

Alors que penser de cet opus de la série du commissaire Ricciardi ? C'est qu'il y en a 8 avant, 5 après !
De quoi passer de longs étés au frais.
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Le fameux et attachant commissaire Ricciardi, ainsi que le brigadier Maione ! C'est plus qu'une enquête policière, au fil des récits nous suivons la vie de ces deux hommes avec leurs souffrances, leurs émotions, leurs doutes. Toujours dans ce Naples qui nous fait rêver et papillonner à travers une intrigue qui se termine toujours par une pirouette. L'auteur, Maurizio de Giovanni, s'évertue à démontrer à travers ces enquêtes, que chaque vie, chaque acte, qu'il soit monstrueux ou attendrissant, puise sa réalité dans une histoire de vie particulière. Et au final, on a juste envie de pardonner au meurtrier. Ces intrigues policières sont pour moi une bouffée d'air léger et agréable. Narrées à la mode des séries télévisées si convoitées actuellement, celles-ci sortent du lot et apportent une note musicale, chaude et dépaysante. Je ne mets que 5 étoiles, car à mon sens, même si j'apprécie lire ces aventures, ce n'est pas vraiment (à mon avis) une "belle" écriture comme il arrive parfois d'en rencontrer.
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Avec pour toile de fond la Naples des années trente, dont l'atmosphère est décrite de façon très vivante par l'auteur, ce roman thématise avec beaucoup de grâce et sans aucun sensationnalisme inutile les mille facettes des amours déçues. Au-delà de l'intrigue policière, on se laisse porter par la plume mélancolique de l'auteur, parfois touchante à pleurer.
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