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Tout d'abord, je remercie Masse critique et les Éditions Thierry Magnier de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Lilu est orphelin. Lorsqu'il avait 4 ans, ses parents ont été assassinés sous ses yeux par des pirates du désert. Il sera recueilli par une tribu Touareg. Lilu ne connait rien du vaste monde et se pose ou pose beaucoup de questions à son entourage, pas toujours enclin à lui répondre. Son seul lien avec son passé est un livre d'images pour enfant. A l'âge de 14 ans, il est invité à traverser le désert pour transporter des caisses, chargées sur des chameaux. C'est au cours de ce voyage qu'il va s'éloigner des siens et se retrouver seul au milieu du désert, sans vivres et sans eau. Après plusieurs jours, il sera retrouvé par des Bédouins, mais ce ne sont pas des Bédouins ordinaires. Rien à voir avec son ancienne tribu. de plus, ceux-ci ont un drôle de projet pour Lilu, le Touareg blanc. Il va se laisser endoctriner ou du moins faire semblant de se laisser endoctriner pour finalement recouvrer sa liberté et décider au final de suivre son destin.
Ce livre, destiné à la jeunesse, a été une agréable découverte pour moi. Plein de poésie et d'humour, il amène à réfléchir sur nos sociétés occidentales et aux conflits de notre monde moderne.
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Sables noirs, c'est un voyage et une expérience, pour le personnage principal comme pour le lecteur. C'est la confrontation avec le désert et avec l'absurdité du monde des hommes.

Lilu, le protagoniste de cette histoire, a 14 ans. Il vit avec une tribu Touareg qui l'a recueilli quand il avait quatre ans, après l'assassinat de ses parents. Lilu n'a toujours connu que le désert, la vie rude du nomade. Tout ce qu'il sait du monde au-delà du désert, il l'a appris par les illustrations d'un vieil imagier encyclopédique. Une vision forcément fragmentée et fragmentaire.
Sa rencontre avec un groupe djihadiste va lui faire découvrir le monde, ses technologies, ses guerres... Spectateur candide et perplexe, il pourrait en devenir un acteur involontaire car ses nouveaux amis ont des projets pour ce petit Blanc ignorant, à l'esprit malléable...

Sables noirs raconte une véritable histoire mais elle est finalement secondaire, servant simplement d'ossature à un périple immersif dans le désert et dans l'absurdité du monde des hommes. Au-delà de la description du mode de vie des nomades, de la vie (ou plutôt de la survie) dans le désert, l'écriture d'Hervé Giraud emmène le lecteur beaucoup plus profondément. C'est pourquoi ce très court roman est plus une expérience qu'une simple lecture.
En confrontant Lilu, son Candide du XXIe siècle, aux luttes entre djihadistes et soldats occidentaux, il montre avec beaucoup de finesse les motivations et les absurdités de deux mondes qui ne se comprennent plus. Par rapport à d'autres livres qui se sont emparés du même sujet, Sables noirs adopte un point de vue tout à fait original, celui d'un observateur sans préjugés et sans biais. Si le camp djihadiste est bien décrit, j'ai regretté que le propos ne soit pas plus équilibré dans la partie où Lilu côtoie les soldats français. L'argumentaire le plus frappant est celui du colonel et on ne peut pas dire qu'il soit d'une grande subtilité... Ce qui m'effraie, c'est de penser que des Occidentaux puissent vraiment avoir encore un raisonnement aussi primaire et idiot.

Cela dit, ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est la beauté de l'écriture. Elle est à la fois très simple, accessible à des adolescents mais l'auteur a un sens de la formule, une façon de décrire les choses et les pensées qui est d'une qualité qu'on trouve rarement en littérature jeunesse (et tout aussi rarement en littérature adulte). Je le rapproche dans mon esprit de Claude Michelet, ce qui n'est pas un mince compliment. J'ai aussi admiré la façon dont il fait entrer en scène chaque personnage, au début du roman (et même par la suite). C'est vraiment habile et subtil. Ils prennent vite corps et consistance sans que nous ayons besoin de longues descriptions et explications.

Si on regrette souvent qu'un bon roman soit trop court, ce n'est pas le cas de Sables noirs. Je ne l'aurais pas souhaité plus long. C'est le bon dosage. En si peu de pages, le roman d'Hervé Giraud laisse déjà une impression marquante qu'on garde pendant plusieurs jours à l'esprit.

Si l'éditeur et l'âge du personnage principal classent ce roman en littérature jeunesse, il peut plaire même à des lecteurs adultes. C'est à cela qu'on reconnaît, à mon sens, un bon roman jeunesse. Cela dit, pour les plus jeunes lecteurs, je le conseillerais à partir de 14-15 ans (c'est l'âge du héros). La plupart des lecteurs plus jeunes n'ont sans doute pas la maturité nécessaire pour comprendre ce roman.

Un grand et sincère remerciement aux éditions Thierry Magnier et à la plateforme NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première. Il sera en librairie à partir du 31 août 2022. Il est un peu cher, à mon avis, si on le rapporte au nombre de pages et au temps de lecture mais il supporterait très bien une relecture, ce qui n'est pas toujours le cas avec des pavés de plus de 300 pages. Et puis, c'est toujours moins cher qu'un véritable voyage dans le Sahara.

Challenge Romans Jeunesse 2021/2022
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Lilu, “eau de pluie”, a quatorze ans et il est orphelin depuis l'âge de quatre ans quand ses parents ont été assassinés en plein Sahara lors du vol de leur voiture. Il a été recueilli et élevé au milieu du désert en Mauritanie par des Kel Tamajeq au sein de leur caravane. Un jour, des guerriers Amajeghs leur confient des caisses russes à transporter à travers le Mali jusqu'à la frontière avec le Niger. Lilu part avec Karim et Youssef et le lévrier Oska.

Hervé Giraud a commencé à publier dans la merveilleuse collection Enfants du monde chez PEMF, malheureusement aujourd'hui épuisée, avec Jean-Charles Rey pour le compte du groupe Sygma ; il a notamment publié de 2002 à 2004 Leïla, enfant touarègue, Bouali, enfant du Laos, Kradji, enfant du Cambodge, Basha, enfant Mhong-fleur, Luzmila, enfant de Bolivie, Tomasino, enfant du Pérou. Il publie aussi plusieurs titres dans la collection Carnets de voyages. Il commence sa carrière de romancier avec des nouvelles chez Thierry Magnier de 2009 à 2012, Pas folle la guêpe, Quelle mouche nous pique ?, Ca me file le bourdon avant d'enchaîner plusieurs romans, le jour où on a retrouvé le soldat Botillon en 2013 sur la première guerre mondiale, Prends ta pelle et ton seau et va jouer dans les sables mouvants en 2015 sur la réinsertion d'un petit délinquant, Histoire du garçon qui courait après son chien qui courait après sa balle en 2016 sur la relation fusionnelle de deux jumeaux dont l'une tombe gravement malade, Y aller en 2018 sur le périple d'un adolescent geek, Jeanne, Dieu, le diable et les autres en 2021, un roman historique sur une jeune femme privée de son bébé et enfermée dans un couvent.

Hervé Giraud nous emmène dans un voyage au coeur du Sahara afin de suivre le parcours d'un Candide moderne. le héros, un garçon de quatorze ans, orphelin de parents français, a grandi au milieu des Touaregs menant une vie simple et juste. Il va devoir partager le quotidien d'une bande de terroristes islamistes puis d'un régiment de soldats français sous mandat international des Nations-Unies ; en raison de sa naïveté mais aussi de son bon sens, il montre l'absurdité des conflits religieux et politiques. Hervé Giraud décrit tout d'abord avec sensualité la vie au milieu du désert avec le quotidien d'une caravane au milieu des éléments hostiles ; la langue est riche et précise, il y a beaucoup de poésie dans la description des éléments mais aussi des sentiments du héros avec un exotisme certain notamment dans le vocabulaire. le récit devient ensuite plus politique lorsque le héros vit dans le camp des terroristes avec les tentatives d'endoctrinement des islamistes puis dans le camp des militaires français. Un roman percutant dont l'apparente simplicité cache un magnifique travail de réflexion politique.
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Trop blanc pour être un Touareg, trop sauvage pour être Européen, Lilu est un arbre sans racine. Alors qu'il avait quatre ans, la jeep de ses parents a été attaquée par des pillards dans le désert du Sahara. Seul survivant, il est recueilli par les Kel Tamajeq, une tribu nomade. Dix années passent. Sa vie est rythmée par les pas des chameaux dans la caravane qui traverse le désert d'est en ouest, puis d'ouest en est inlassablement. Sable, oasis, sable, soleil, chaleur, sable, lune... Son seul souvenir d'Européen se trouve dans un imagier qu'il a gardé contre lui dans sa fuite. À travers les pages s'aiguise le désir de savoir ce qu'il y a au-delà du sable. Pas de réponse dans la tribu qui l'a accueilli, leur vie ne dépasse pas l'immensité désertique. Un jour, il s'égare. Rien ne ressemble plus à une dune qu'une autre dune. Il va errer et rencontrer d'autres hommes. Des hommes en guerre, des soldats, des êtres épris de vengeance, de haine et de justice. Lui qui ne connaissait rien et était simplement curieux du monde découvre la réalité des conflits, des armes, des religions, des règles et des horaires.

Le récit est intense, violent. Une quête d'identité et une vision crue du monde occidental. Un roman qui laissera le lecteur brûlé par le soleil du Sahara, la bouche asséchée et le corps rempli de sable.
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Un court roman mais qui nous emmène loin et nous immerge dans un univers loin du nôtre. Lilu, 14 ans vit avec une tribu Touareg qui l'a recueilli quand il avait quatre ans, après l'assassinat de ses parents. Tout ce qui lui reste du monde occidental est un vieil imagier encyclopédique. Lors d'une expédition dans le désert, une tempête de sable le sépare de sa tribu. Recueilli par des djihadistes qui lui expliquent leur doctrine et pensent pouvoir le convertir, il va terminer dans un camp de l'ONU. Tout cela dans une atmosphère caniculaire et désertique. Sables noirs est un roman descriptif où le point de vue du narrateur est totalement neutre, sans préjugés et sans biais occidental ou oriental. C'est un roman violent aussi avec des discours radicaux dans les deux camps. J'ai beaucoup apprécié le style d'Hervé Giraud qui permet de mettre à distance les opinions mais aussi de ressentir la chaleur, la soif ainsi que le désespoir de Lilu. Un roman que je recommande dès 15 ans mais qui a toute sa place également en littérature adulte. #Sablesnoirs #NetGalleyFrance
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On découvre avec Lilu la vie des touaregs, leur liberté d'aller et venir où bon leur semble dans le désert mais qui paient cher leur liberté, qui sont à la fois isolés du monde et s'y raccrochent avec un téléphone portable et de l'argent. On découvre ensuite les djihad, leur combat contre la décadence et l'endoctrinement progressif pour transformer leurs membres. On découvre également la dure loi des frontières et des papiers d'identité : Lilu doit retourner vivre dans un pays qu'il n'a pas connu car c'est le pays de sa nationalité.

Aucun peuple n'est parfait, tous ont leurs règles même tacites et dès lors qu'on n'y est pas parfaitement adapté, il faut partir. Lilu est un enfant du monde et en même temps n'appartient pleinement à aucun peuple.

C'est un témoignage poignant et émouvant sur les questions d'identité, d'adoption, de religion, d'appartenance à travers une découverte des peuples du désert.

Je remercie les Editions Thierry Magnier et Netgalley pour la lecture de cette épreuve non corrigée.
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Y a-t-il quelque chose que je n'ai pas compris ? Ce livre, avec un tel synopsis, avait tout pour me plaire. Un roman pour ado engagé, parlant de terrorisme, cela me paraissait vraiment intéressant. Pourtant, je n'ai pas accroché, et c'est presqu'un euphémisme que de dire cela.
D'abord sur la forme. C'est un livre dans lequel, finalement, il ne se passe pas grand-chose. L'auteur passe plus de temps à décrire les choses, à dérouler les pensées et les raisonnements de ses personnages (ou plutôt de son personnage principal, Lilu) qu'à les faire vivre. Je ne suis pas certaine que cette plume discursive soit le meilleur moyen d'attirer les jeunes lecteurs de l'âge de Lilu (14 ans nous dit-on) et de leur donner envie de poursuivre leur lecture.
Ensuite, et c'est le plus important, sur le fond ensuite. Une première chose, j'ai eu beaucoup de mal avec certaines incohérences du bouquin (Lilu connaît son âge, bien qu'il ne connaisse pas ses parents ; il semble savoir lire le français qu'il n'a parlé que pendant les 4 premières années de sa vie ; il a des souvenirs très précis d'événements passés quand il était très petit, et j'en passe…). Lorsqu'on s'adresse à des lecteurs d'une quinzaine d'années, il me semble que la vraisemblance est nécessaire si l'on veut donner du poids à son histoire : il y a assez de coïncidences et de deus ex machina dans ce bouquin, ce n'est pas la peine d'en ajouter.
Et quelque chose de plus important, j'ai eu du mal à voir où ce bouquin voulait en venir. Je suppose que c'est un appel à la paix, une façon de dire que les violences et les guerres, quelles qu'elles soient, ne sont jamais légitimes et ne devraient jamais exister. Mais si le discours des militaires français au Sahel est un ramassis de bêtises et a des relents de racisme et de colonialisme, le discours des djihadistes est un peu plus subtil, du moins dans ses prémisses, avec un rejet de la société de consommation, une interrogation légitime sur la façon dont le monde tourne, des choses dans lesquelles beaucoup peuvent se retrouver. Les conclusions que les djihadistes sahéliens en tirent sont par contre tout à fait condamnables et erronées, mais je m'interroge sur la façon de présenter ces deux discours, dont l'un est facile à rejeter en bloc (et alors que c'est un peu simple de peindre les militaires français dans leur ensemble comme racistes et nostalgiques de la colonisation) et dont l'autre a des fondements intéressants et dont il peut être plus difficile d'identifier là où il dérape.
C'est donc un livre qui m'a mise très mal à l'aise, avec son message peu clair et sa façon assez insidieuse de présenter les différents discours et points de vue. Il y avait matière à faire un bouquin intéressant, avec un sujet d'actualité fort et une interrogation sur l'identité et la culture, avec ce Lilu, enfant de parents français (qui l'ont adopté, même si on se demande pourquoi cela est mentionné, car il n'est pas exploité dans l'intrigue ni dans la réflexion, juste une couche supplémentaire de complexité jetée là un peu au hasard), élevé par des Touaregs, ballotté entre deux cultures et devant trouver par lui-même sa place dans l'une ou dans l'autre, la bonne distance par rapport à son histoire et à son milieu. Des éléments intéressants, donc, mais traités d'une façon qui m'a beaucoup dérangée. Sachant que ce livre était sélectionné pour les pépites du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil cette année (mais heureusement il n'a pas gagné), je me dis qu'il y a quelque chose que je n'ai pas dû comprendre, mais pour moi, ce livre ne sera pas au nombre des lectures que je recommanderai aux jeunes lecteurs de mon entourage.

Merci aux éditions Thierry Magnier de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio. Je suis désolée de cette note de lecture qui peut paraître à charge, j'aurais aimé aimer ce livre, mais je ne peux que donner mon opinion honnête et entière, en espérant qu'elle soit prise pour ce qu'elle est, a savoir une opinion, celle d'une simple lectrice (même si elle ne mâche pas ses mots et peut avoir la dent dure), qui reconnaît le difficile et inestimable travail des auteurs et des éditeurs qui permettent des expressions variées et diversifiées, ce dont nous avons tous un immense besoin.
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Dans la colonne qui avance mollement dans le désert, Lilu déambule des uns aux autres, à la recherche d'une vérité qui pourrait s'écrire dans le grand livre du grand tout qui lui sert de boussole. Mais "voyager dans la désert, c'est aller au coeur de l'oubli et s'égarer volontairement".
Et c'est quand il aura perdu tout repère, qu'il aura renoncé à toute protection, qu'il se sera frotté à la grande solitude, à la peur, aux hommes et à leur violence, à l'absence de réponse, qu'il se trouvera tel qu'il se veut. Libre.
L'écriture d'Hervé Giraud est trempée dans le ciel étoilé et le sable du désert.
Auteur : personne qui nous prend par la main pour sauter avec nous dans le grand bain du monde sans avoir peur des éclaboussures
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Très bon livre avec une belle écriture très évocatrice, qui rend tellement bien compte du désert et de la vie dans le désert. Comme le personnage de Lilu, on traverse, on découvre, on apprend. Il y a différentes étapes dans le parcours de Lilu, mais toutes sont intéressantes, toutes sont touchantes. C'est toute une réflexion sur l'être humain, sa place dans le monde, la nature, les modes de vie, les croyances. Il y a beaucoup d'émotions mais aussi de l'humour derrière le sombre.
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Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
Sables noirs, c'est un voyage, particulièrement une expérience de lecture percutante, pour le personnage principal Lilu, le protagoniste de cette histoire, a quatorze ans. Il vit dans une tribu de Touaregs qui l'a pris quand il avait quatre ans, après que ses parents avaient été assassinés. Lilu n'a pas toujours connu seulement le désert, la dure vie de nomade. Alors que tout ce qu'il connaît du monde au-delà du désert, il l'a appris grâce aux illustrations d'une ancienne encyclopédie. Une vision quelque peu déformée.
Sa rencontre avec une formation djihadiste lui fera découvrir le monde, ses technologies, ses guerres. Il deviendra un spectateur candide et perplexe, il pourrait devenir un acteur réticent, parce que ses nouveaux amis ont des projets pour ce petit.
C'est un témoignage bouleversant et saisissant sur les thèmes de la quête d'identité, la question d'adoption, la place de religion, le sentiment d'appartenance à travers la découverte des peuples du désert. Une quête d'identité et une vision crue du monde occidental et un voyage inoubliable dans le Sahara.
C'est un roman qui s'avère violent aussi avec des discours radicaux, j'ai beaucoup apprécié le style et la plume d'Hervé Giraud qui permet de mettre une certaine distance entre les opinions, mais aussi les sensations ressenties comme la chaleur, la soif ainsi que le désespoir de Lilu. Un roman que je recommande aux adolescents et également aux adultes.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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