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sur 177 notes
Chère Madame T.

J'imagine votre étonnement en tombant sur ce billet d'un parfait inconnu ce que je suis à vos yeux écarquillés comme me le confirment vos sourcils relevés. J'aimerais l'ombre d'un sourire naissant et interrogateur, pour éclairer l'aube d'un jour si sombre ne serait-ce vous. Quelle meilleure interlocutrice pourrais-je rêver alors que je me suis perdu dans le bouillonnement furieux des chutes tumultueuses essaimées comme des pièges mortels sur ce long fleuve méandreux appelé Paradoxe ? "Au confluent de l'Iriri et du Xingu, il y a des turbulences inquiétantes qui n'inquiètent que moi." p.35. C'est là dans cette suffocante odeur de mort que j'ai été frappé par le parfum de désespérance qu'elle n'arrivait à me masquer. C'est là que je l'ai perdu. Nous devions remonter vers deux sources différentes. Déjà le titre de ce chapitre "La Transamertume" m'avait alerté...

Ne vous méprenez pas madame, je ne cherche pas à vous séduire. Je ne suis pas séducteur, je ne sais pas mentir et encore moins jouer la comédie. Et surtout, si j'ose imaginer que par le plus grand des hasards vous puissiez lire ce billet c'est que pour moi vous êtes bien réelle. Cela Bernard Giraudeau fait tout pour nous le cacher. Bien entendu, vous l'êtes, pas nécessairement exactement comme il vous a si bien décrite. Car nous avons toujours cette partie secrète qui même à nous se dérobe. Il vous aimait profondément, depuis longtemps. Douteriez-vous ? Oh, Madame T., devrais-je vous rappeler ce merveilleux paragraphe avant le chapitre le sanglier p.244 "C'est seulement à la fin de sa vie, ..." Lisez, mais ... vous pleurez, madame ? C'est pourtant là que je l'ai finalement rejoint...

Je vous devine instruite, lui ayant donné la réplique dans votre jeunesse respective et un moment commune, férue de théâtre, de littérature cela va de pair. de cinéma aussi ? En effet. Revenons un instant à la littérature, voulez-vous bien ? Ces deux sources dont je parlais plus haut, avez-vous lu l'immortalité de Milan Kundera ? Alors vous me comprenez, elles sont comme ces deux soeurs ... si proches et si différentes dans le chemin emprunté.

Mais il se fait tard, madame.

Krout
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"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend."

Ce Rêve familier de Verlaine pourrait être le fil conducteur de l'ultime roman de Bernard Giraudeau pourtant mis en garde :
"- Hé, gadjo, les lignes de la main ? Donne un billet et je te promets la chance.
Elle agrippe ma main, la retourne, l'observe attentivement, la présente au soleil, puis la tire dans l'ombre de son châle. Elle me regarde très sérieusement.
- Fais attention. Tu vas trop vite. Tu vois le trait sur cette ligne ? ça va s'arrêter si tu continues.
- Tu vois une femme ?
- Je vois ce que je t'ai dit."
La messagère prend le billet et repart en dansant.

C'est un récit de voyages, structuré, par delà les géographies visitées, d'éléments historiques, un roman épistolaire, une ode aux femmes, et à l'une d'entre elles plus singulière et idéalisée que, par la musique du style, commet ce baroudeur romantique :
"Femme sacrée que j'aime, femme unique, femme de nos fantasmes, de nos souffrances, femme de notre enfance, de nos lâchetés, femmes peintes, sculptées des millions de fois, femmes de nos jours et de nos nuits, femmes esclaves, entravées, meurtries."

C'est aussi une histoire d'hommes, à distiller lentement et l'histoire de l'un de ces hommes qui, outre l'écriture, filme les visages pour partager des moments et célébrer l'instant. Et il y a beaucoup d'humanité chez ce perfectionniste de l'impossible :
"Aujourd'hui, les couleurs dansent avec les bateaux de pêche et les phoques s'engraissent. Il y a des visages mélangés, échoués ici comme des barques sans nom. Les racines d'un peuple métis ne se démêlent jamais. Elles continuent de s'enchevêtrer."

Sont convoqués de pertinentes réflexions sur le statut de comédien, le rapport au théâtre, le hasard des rôles qui n'en serait pas toujours un mais plutôt "Dieu qui passe incognito" et transpose l'apprentissage du texte de Henri III au pays de Pol Pot.

Il y a d'autres départs, toujours le besoin des gestes inauguraux et, tel le commandant du Jauréguiberry dans le Crabe-tambour, atteint du même mal, promu écrivain de Marine, cette dernière partance vers Djibouti, sur la Jeanne de ses débuts de matelot.

Ecrivain, artiste total, merveilleux conteur, étonnant voyageur, Bernard Giraudeau, l'homme qu'aimaient les femmes.

Cependant qu'à ce cher Amour, pour le consoler un peu, Vialatte murmure peut-être :
"Ton marin reviendra, nous ne serons pas jaloux, il sortira de son sac vert des choses brillantes."

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Voici venu le moment de me faire pourrir par l'ami Pascal, alias TerrainsVagues, qui depuis longtemps sur Babelio nous exhorte à lire Bernard Giraudeau (« Il faut lire Bernard Giraudeau ! »)

Jusque-ici tout va bien, j'ai lu Bernard Giraudeau, enfin.

« Cher amour » tient à la fois du roman, des carnets de voyage et du journal intime. Périples autour du globe, moments de théâtre ou de cinéma, instants de vie, le comédien-romancier expose ses voyages intérieurs dans une succession de missives à destination d'une femme imaginaire et idéalisée.

Mais si ces monologues intimes sont incontestablement bien écrits, pour ma part je n'ai pu me départir d'un léger agacement : la plume de Bernard Giraudeau a ce petit quelque chose d'affecté qui dès le départ m'a étrangement incommodé l'émotion.

Désolée ce n'est que mon ressenti perso, n'en tenez pas compte, car pour d'abord s'en faire une idée… il faut lire Bernard Giraudeau !


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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B.

Quelles nouvelles depuis je ne sais où ? Toujours un sacré bordel là haut ?

Ah Bernard, j'ai résisté quelques mois avant de me replonger dans la lecture de ce courrier que tu nous donnes en partage. J'étais resté sur mon nuage avec « le Marin à l'Ancre », comme pour prolonger l'instant de bonheur procuré par cette lecture.
Ce « Cher amour » m'a longtemps brûlé les doigts mais je l'ai repoussé à chaque frôlement, à chaque regard, à chaque appel, pour encore plus le désirer. Quelques mois en guise de préliminaires avant la communion des mots comme pour un accord à corps.
Oui Bernard, plus que le bordel ambiant de là haut j'ai aimé ton bord d'elle.
Carnets de voyages aux confins de Madame T. Où que tu sois, à l'autre bout du monde, au théâtre, à l'hôpital, tu restes dans ses faubourgs, entre rêve, fantasme et réalité. Comment n'aurais je pas aimé l'esquisse de cette femme impalpable, fugitive. le tracé de sa silhouette du bout de tes mots, comme on effleure du bout des doigts la peau d'une femme, est une véritable caresse à mon ressenti.
Et puis ce vouvoiement, ce petit coté suranné qui fait toute la différence, qui donne un charme fou à cette relation obsessionnelle, utopique, extravagante, illusoire.
Il y a quelques temps j'ai entendu une interview de ton pote Borhinger qui s'est mit à parler de toi. Tu sais quoi ? Pour lui t'étais « le patron ». Ca ne m'étonne pas, vous avez le même univers, la même poésie, probablement les mêmes carences, les mêmes failles et une manière de coucher tout ça sur le papier qui me laisse toujours… ému.
Ce « Cher amour », je l'ai aimé, passionnément, presque charnellement. Il y a du tactile dans l'atmosphère qui se dégage de tes mots. de la tendresse, de la passion, de l'exigence, de la légèreté, de la délicatesse et puis… la sensation que tu sais que la fin est si proche…

« Je vous ai reconnue, vous la parfaite, je veux dire parfaite inconnue.
Je me suis approché et je vous ai dit : j'ai beaucoup écrit, je n'avais pas votre adresse. Je vous donnerai tout cela si vous le souhaitez. Vous êtes dans ma vie depuis si longtemps. Je vous ai si longuement cherchée. Où étiez vous mon amour ? Je vous ai cherchée dans le monde entier, dans la jungle amazonienne et philippine, les déserts chiliens, les mers rouges et bleues, les montagnes malgaches, les ports de ma jeunesse, les bars, les bordels, les soirées mortelles, les nuits de brèves jouissances, de dégoût, de colère. Je vous ai cherchée dans les aubes sans nuage, les aubes prometteuses, les aubes menteuses, les aubes merdeuses, les aubes de cafard noir, les couchers de soleil définitifs. Je donne tout cela pour un regard de vous. »

Voila, le livre se referme et Madame T. s'envole d'un battement d'elle. Reste cet amour éthéré et le regret que le voyage ait été si court.
Ah Bernard, il me reste encore « Les Dames de Nage » auxquelles je résiste et qui me font de l'oeil quand je passe à portée. Je crois que je vais laisser encore vieillir en bibliothèque de chêne et attendre aussi longtemps qu'il me sera possible avant de l'ouvrir car il n'y aura jamais plus de nouveau cru.

Encore merci…
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L'ai-je frôlé au plus intime de son être?
Cet être frissonnant de vie,de sensibilité,de courage.
Un acteur marin qui affronte les tempêtes de la vie avec la sincérité des âmes lumineuses.

Je suis embarquée dans ses vagues à l'âme.
Elles me submergent avec une force qui me laisse sans voix.
Je suis sur la rive ballottée par l'écume de ses mots qui lissent mon âme d'une profusion de teintes bleu océan.
Il me guide dans le labyrinthe de ses vulnérabilités qui s'élèvent dans le bleu azur de ses yeux.
Friable,immuable,paradoxal,surprenant,apostrophant ma part d'humanité qui se laisse aller au son du Bolero de Ravel qui par son intensité entêtante me berce dans les origine de son monde sensible.
Un chant d'espoir et de désespoir,une solitude voyageuse,une peine pleine de ponts qui nous lient.

Il a pris ma main et m'a guidé dans son univers plein de vérité sensible et me révèle son secret: vivre intensément chaque seconde de sa vie!
Une sublime intrusion dans le flux et reflux de sa poésie qui m'arrime à lui et m'encre dans ses mots éternels. Merci!
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Carnet de voyages où l'auteur adressent ses lettres à une femme aimée, jamais rencontrée mais sublimée.

Il nous fait voyager, caméra au poing, en Amazonie, au Chili, aux Philippines et au Cambodge.

Ses descriptions colorées de tous ces pays et principalement de ses habitants sont très belles et parlent du peuple avec un respect et une tolérance infinis.
Les femmes, la femme, y tient une place primordiale, leur beauté sublimer, leur courage, leur dévouement il en vante les vertus qu'elles soient putes ou seulement une ombre entraperçue.

Ils filment dans des endroits où peu voudraient se rendre avec un humanisme flamboyant. Il y magnifie la vie avec des mots merveilleux.

Des retours sur Paris où il joue au théâtre et au cinéma et nous parle de ce métier d'acteur qu'il aime et dans lequel il se donne intensément.

Les dernières pages sont magistrales et magnifiques, consacrées exclusivement à son rêve, son espérance, sa force . Une déclaration d'amour intense à la Femme, celle qu'il chérit plus que tout, et adule au-delà du possible. Sublime!

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Le narrateur, comédien et voyageur, s'adresse à Madame T., une femme imaginée et sublimée. Il lui fait le récit de ses voyages, de ses expériences sur scène et dans le monde et de ses réflexions. « Je vous aime depuis si longtemps, depuis avant le début, voyez-vous. Les récits sont des voyages au pays des hommes. Voyager, on n'en revient jamais. Je vous écris pour prolonger l'instant, en garder une trace, tordre le cou à la fugacité, à l'oubli, à l'impermanence, ceci sans succès bien sûr puisque c'est vouloir figer l'éphémère et j'aime l'éphémère, nul n'est parfait. le prendrez-vous, ce temps de me lire, pour me prolonger un peu en vous ? » (p. 9) Entre un voyage et une pièce de théâtre – voyage immobile –, le narrateur fait sentir son goût pour l'anecdote, pour l'histoire infime du quotidien et les petits faits qui constituent indéniablement la trame des grandes épopées. « Madame, il faut bien prendre le temps de fouiller l'histoire, vous ne pouvez pas vous cacher éternellement au milieu de l'Hexagone en prenant connaissance du monde à travers la presse et les mensonges de CNN. » (p. 147 & 148)

Roman épistolaire, carnet de route, déclaration infinie, ce texte prend bien des formes pour parler d'amour. « Je vous espère parfois jalouse, un peu mordue par les mots, mais jamais douloureuse. » (p. 9) le narrateur use tour à tour de tendres promesses, de reproches amers ou d'admonestations tristes. Il évoque des femmes aventurières, de grandes amoureuses capables de traverser les jungles et les continents pour répondre à l'appel de leur coeur. Et en creux, on peut lire le portrait de Madame T. à qui rien ne fera quitter Paris. Cette femme, le narrateur ne l'a pas encore rencontrée, mais il sait qu'il l'aime déjà. « Je vous rêve, madame, sans vous imaginer totalement. Vous êtes un visage de brume, un corps inaccessible. Je n'entends que votre rire qui me rend fou. » (p. 85 & 86) Alors qu'il semble quitter ses rôles plus facilement que ses voyages, dans un élan de sincérité anticipée, il lui dit tout et lui avoue surtout que, pour supporter le temps qui lui reste avant de la rencontrer, il a besoin de partir aux confins du monde. « le temps et l'éloignement sont un merveilleux ferment de l'amour, ce qui peut expliquer en partie que je sois toujours si loin, madame. » (p. 24)

Cet amour rêvé est très beau, mais hélas, comme tout ce qui est un peu trop beau, c'est un peu vain. La prose délicate et parfois maniérée de ce love-trotteur m'a beaucoup plu, mais sans complètement m'émouvoir. Certaines formules ont des puissances d'haïkus. « Je vous ai vue derrière une lune de papier huilé avant de disparaître à la naissance du jour. » (p. 234) C'est très beau, très doux, très puissant. Mais il m'a manqué quelque chose dans cette construction féminine, comme si le narrateur, au lieu de finir par animer sa Galatée, décidait d'encadrer son esquisse et de la garder sous verre, de ne jamais la libérer. C'est dommage et ça laisse un sentiment amer d'inachèvement. Toutefois, la lecture de Cher amour m'a entraînée pendant quelques heures dans un monde poétique et dans un voyage enchanté.
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Je me suis prise à deux fois pour plonger dans cette écriture métissée entre rêvasseries et réalités, qui s'adresse souvent au "vous" d'une femme aimée et inconnue mais aussi parfois au "tu" d'un copain. Mais ensuite quels voyages !
Voyages dans la jungle amazonienne, le désert chilien, la douleur souriante du Cambodge d'après Pol Pot, la montagne d'ordures aux Philippines, la chaleur de Djibouti, que Bernard Giraudeau le grand voyageur filme et décrit à travers les visages et les histoires humaines.
Voyages parmi les légendes amoureuses et violentes de cultures éloignées que l'auteur Bernard Giraudeau, qui nous livre souvent des phrases-bijoux, nous conte avec délectation.
Voyages au fil des rôles auxquels l'acteur Bernard Giraudeau se confronte.
Voyages des sens et des confidences que nous offre, franc et pudique, l'homme Bernard Giraudeau, à la recherche d'un amour qui apaiserait sa vie multiple.
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Ancien marin devenu acteur de cinéma et de théâtre, un homme (Bernard Giraudeau lui-même) se raconte au gré de lettres adressées à une inconnue, incarnation de la femme idéale et fantasmée.
Souvenirs de voyages, passion pour le théâtre ( un voyage immobile), impressions et émotions, amour des femmes, confrontation de la maladie, aveux et confidences quelquefois à la frontière du rêve et de la réalité, font la trame de ces lettres émouvantes où l'homme se livre tout entier face à l'être aimé.

Roman épistolaire, récit, carnet de voyage ou journal, cet ouvrage hétéroclite et singulier, quelquefois un peu inégal, surprend et ne laisse pas indifférent.
Un livre attachant, qu'à défaut de s'immerger de façon continue, l'on aimera quitter et reprendre, comme ce voyageur qui part, revient, repart...toujours en quête d'émotions nouvelles et de territoires à explorer.
L'évocation de ces voyages géographiques (Brésil, Philippines, Chili ...) ou théâtraux sont propices à de très belles envolées et c'est avec plaisir que l'on découvre la plume sensible et poétique de ce grand homme qu'était Bernard Giraudeau.
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Marin, acteur, écrivain, documentariste, Bernard Giraudeau était aussi un conteur exceptionnel.

A la lecture des lettres adressées à une femme imaginaire, Madame T., se dresse le portrait complexe d'un éternel insatisfait, d'un gourmand de tout qui commençait à apprendre à savourer la vie.

Son écriture pleine de poésie nous entraine dans tous ses voyages, loin des visions cartes postales … le ton est intime, il passe du vouvoiement au tutoiement, il raconte, il se raconte et nous enchante. le texte est tout à la fois profond et propice à la rêverie sans jamais être impudique.

Madame T. reçoit régulièrement de merveilleuses lettres d'amour, elle est toujours avec lui par la pensée. Il lui raconte une légende magnifique, ses fêlures et les moments de grâce lorsqu'un texte au théâtre, une rencontre à l'autre bout du monde, un regard ou un repas partagé vous fait toucher du bout du doigt la beauté du monde ou la douleur d'exister.

Toujours partir et revenir.

Revenir pour voyager à travers les mots des pièces de théâtre qu'il répète puis joue à Paris.

Partir filmer au Brésil, au Chili, à Djibouti au Cambodge… Caméra stylo lorsque les mots ne suffisent plus pour décrire un visage, un pays.

Revenir pour se battre contre le cancer.

Partir jouer dans un film.

Douter, espérer, comprendre, contempler, aimer, en attendant de rencontrer Madame T.

On voudrait que ce livre ne se termine jamais.

Il n'y aura pas d'autres textes de Bernard Giraudeau et c'est triste.

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