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Citations sur Siegfried et le Limousin (29)

Les armuriers téléphonaient à la police dès qu'un étudiant leur avait acheté un révolver. (p168)

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Les garçons servent ma rêverie avec de grandes burettes de grenadine et de kirsch. (p161)
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Ainsi ceux qui aiment un parfum jusqu'à partir pour le Liban en respirer l'essence, et ne trouvent que son bois d'origine tout juste odorant si on le frotte avec son nez. (p144)
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Comme tous ces écrivains qu’on dit mondiaux, comme Shakespeare, comme Cervantès, il ne voulait être d’aucun secours dans ces crises où le seul nom de Molière, de Voltaire ou de Hugo venge le vaincu et donne un conseil aussi précis que l’indication d’une rue ; et quand on observa ce long silence que les Américains organisent à la minute anniversaire de la naissance du Christ ou de la victoire d’un ballon américain dans la coupe aéronautique, ce n’était pas seulement l’Allemagne qui se taisait, c’était Goethe. Une nation à ce point désorientée et malheureuse ne devrait pas avoir à fêter, comme son sauveur, le modèle du bonheur et de la sagesse. (p136)

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Il n'y a que les accoucheurs dont le rôle soit de voir naître des hommes. Tous les autres sont faits pour voir mourir. (p122)
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— Après 70, mon instituteur m’a forcé à dessiner aux crayons Faber et à mépriser les crayons Conté. Mon professeur de gymnase à lire Immerman et Kotzebue, au lieu de Dante et de Shakespeare. Mon maître d’histoire naturelle, à l’Université, à découper les animaux d’aquarium en quatre, suivant la méthode de Giessen, et non en deux, suivant la méthode de Gaston Bonnier. L’influence la plus claire de 1870 sur moi, c’est que j’ai été nourrie de Kotzebue et que je découpe le têtard par quartiers. (p111/112)
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Je n'avais plus peur des femmes.Ma peur venait autrefois de ce que je les croyais rares et périssables.Mais je savais, depuis la guerre,que c'est dans le corps de l' homme, infiniment plus fragile,que se logent tous les aimants qui attirent le plomb,le fer,l'acier mortel.
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L'Allemagne est le mouvement et la France le repos.
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Le fait n'était pas isolé en Allemagne de ces pèlerinages autour d'écrivains sans production ou de peintres sans tableau. Il n'y a plus d'œuvres, ou à peu près, en ce pays: il n'y a plus que des auteurs. (p98)
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les drames qui se jouent dans une ville se jouent toujours, comptât-elle huit cent mille habitants, entre un nombre restreint de personnages. (p78)
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