La Septième Vague

La septième vague ou une relation ordinaire dans un environnement curieux


Léo Leike, de retour de Boston, entreprend de renouer une relation - épistolaire – avec Emmi. Leurs correspondances réciproques – où, à l'heure d'internet, le courrier circule à une vitesse instantanée – exercent, sur l'un comme sur l'autre, une fascination : plus on lit, et plus on écrit ; et plus on écrit, plus on lit. On est toujours dans l'urgence… Au risque de tomber dans un piège …

Pour moi, qui n'ai pas lu le 1er volume, j'ai découvert que, par l'intermédiaire d'un monde virtuel , Emmi et Léo, se parlent, se charment, se fascinent, comme dans un tête à tête, à la terrasse d'un café.

J'aime les romans épistolaires, et pourtant celui-ci ne m'a pas envoûtée. Serait-ce dû à une correspondance, via internet, et à son instantanéité ? Probablement. …
Quant au style quelques belles phrases tournées dans un style original.
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Malgré le gros coup de coeur pour Quand souffle le vent du nord, je suis beaucoup moins enthousiaste à propos de ce roman qui en est la suite directe.
Même si l'histoire reste addictive et tout aussi facile à lire, plusieurs éléments m'ont dérangé et me font dire que cette suite n'était pas nécessaire. La fin frustrante du 1er tome aurait pu être un point final.

J'ai trouvé Emmi de plus en plus agaçante dans ce roman. Cet aspect ne m'a pas sauté aux yeux dans le tome 1 mais ici on a vraiment l'image d'une femme désespérée, qui va limite « harceler » Léo de mails s'il met trop de temps à répondre, elle est toujours derrière son dos. C'est une femme qui manie beaucoup l'humour et l'ironie avec Leo et j'avoue que c'est bien au début mais à force ça devient lourd. Trop d'ironie tue l'ironie et enlève toute la magie d'une relation épistolaire qui aurait pu être grandiose (qui l'était dans Quand souffle le vent du nord !)

Effectivement les sentiments sont bien là même si nos deux protagonistes ne veulent pas se l'avouer. du coup, jalousie, hystérie, interrogatoire, sont de la partie dans cette relation platonique et selon moi, tout ça n'avait pas beaucoup de sens.
Leo est une forteresse et ne laisse rien paraitre, il s'efforce de garder ses distances sentimentalement. Quant à Emmi elle est cynique ce qui fait qu'on ne sait rien de leurs sentiments respectifs. J'ai trouvé que leur dialogue manquait de franchise et ça tournait beaucoup trop autour du pot !

Le point positif que je note pour cette histoire c'est qu'il se passe plus de choses que dans le tome 1, l'action est un peu plus présente. Par contre la fin m'a un peu déçue car elle est simple et attendue. Avec la fin du tome 1 qui m'a complètement rendue folle, je m'attendais à une fin dans la même veine.

En bref on a deux adultes incapables de s'avouer leur sentiment. Au début, ils sont pris dans une histoire folle et platonique puis ils deviennent accros et s'acharnent à persister dans une relation épistolaire qui a priori ne mènera nulle part.
Malgré une lecture qui reste addictive, je ne suis pas convaincue par l'issue de cette histoire. A vous de voir si vous voulez vous lancer dans cette suite !

Lien : http://marie-loves-books.blo..

La septième vague est la suite du très bon roman Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer publié chez Grasset en 2010 et réédité depuis en format poche aux Éditions le livre de Poche. Si vous souhaitez (re)lire ma chronique, voici le lien : http://www.leslecturesdelily.com/2016/09/quand-souffle-le-vent-du-nord-ecrit-par.html
Comme je vous le disais sur mon avis du premier tome, la fin du roman nous laisse sur notre faim ! Impossible de ne pas lire la suite, de ne pas savoir ce qui advient des personnages, de leur histoire d'amour et de leurs échanges de mails. C'est avec plaisir que je me suis aperçue que cette suite est exactement sur la même lignée que le premier opus, c'est-à-dire que le roman est construit sur des échanges épistolaires. Pas de paragraphes donc, pas de face à face non plus entre nos deux protagonistes, leurs seuls échanges restent des messages par voie électronique. Emmi et Léo reprennent contact après des mois de silence, leurs mails redémarrent aussi simplement qu'ils avaient commencé. [...] Lire la suite → http://www.leslecturesdelily.com/2016/09/la-septieme-vague-ecrit-par-daniel.html

Et pour plus de chroniques et d'actualités littéraires, rdv sur www.leslecturesdelily.com
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J'ai aimé La Septième vague mais quelle fut ma surprise lorsque je suis allée sur internet en terminant mon livre pour comparer mon avis aux autres : Il s'agit en fait de la suite d'un autre roman, Quand souffle le vent du nord !

Je ne me suis pas du tout rendue compte en commençant ma lecture qu'il s'agissait d'une suite et je l'ai donc lu en tant qu'histoire à part entière, sans antécédent. Ca ne m'a pas du tout dérangée puisque j'ai compris l'intégralité du récit sans me poser de questions. Peut-être est-ce parce que j'ai une imagination foisonnante et que j'ai pu me constituer mentalement ce qui s'était passé avant, mais bref, je ne me suis rendue compte à aucun moment que je lisais la suite d'un précédent roman.

Je vais donc vous dévoiler mon avis sans prendre en compte tout cela, en espérant que sa pertinence ne s'en retrouve pas trop altérée.

J'ai bien aimé La Septième vague d'une part pour l'écriture. J'ai trouvé que c'était assez bien écrit et très poétique pour des gens qui correspondent par mail. L'auteur aurait pu vouloir rendre réalistes ces échanges et les retranscrire dans un langage proche de l'oralité mais il a écrit tout ceci d'une très belle façon. le cynisme et l'humour sec d'Emmi m'ont beaucoup plu ainsi que le caractère timide de Léo, qui m'est apparu comme un personnage très attachant.

J'ai beaucoup aimé leurs conversations ainsi que le fait que le temps entre chaque réponse soit inscrit pour rendre compte d'une chronologie. On se met ainsi dans la tête de chacun qui angoisse en attendant la réponse de l'autre ou en comprenant que tel personnage a été piqué au vif lorsqu'il répond en quelques secondes.

L'amour et l'humour se mêlent de manière très harmonieuse et j'ai beaucoup apprécié cela.

Le gros défaut de ce livre et qui à mon avis, me fera ressentir la même chose lorsque je lirai le premier « tome », est que j'ai trouvé que l'histoire traînait énormément en longueur. le fait de constituer un roman qui s'organise uniquement sur un échange de mail est un choix très audacieux mais dangereux. Si le concept est original à notre époque (bien qu'il reprenne le principe des romances épistolaires comme Les liaisons dangereuses), il s'avère également assez ennuyeux à la longue. J'aime quand il y a de l'action, j'aime vivre en même temps que les personnages. Il est évident que dans ce genre de roman, l'action n'est pas des plus palpables. Malgré tout, l'auteur pourrait combler les conversations par des actions faites en dehors des échanges de mails ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Je trouve qu'il se repose un peu trop sur le principe même de la conversation et de la retranscription de sentiments. J'ai vraiment apprécié ce ressort mais je l'ai trouvé un peu ennuyeux par moments.

Ma lecture a été en réalité en dents de scie. Certains moments m'ont passionnée et d'autres m'ont plongée dans l'ennui.

Je ne regrette cependant pas ma lecture que j'ai appréciée. La plume de Daniel Glattauer est très appréciable et l'histoire, même si elle s'étire un peu trop moments, est vraiment très belle finalement.

J'ai donc acheté Quand souffle le vent du nord pour savoir tout ce qui s'est passé avant La Septième vague. Lire une histoire en commençant par la fin peut parfois s'avérer intéressant, j'espère que ce sera ici le cas !
Lien : http://www.casscrouton.fr/la..

Leo Leike rentre de Boston et reprend sa correspondance avec Emmi Rothner, abandonnée à la fin de "Quand souffle le vent du nord" (superbe titre)… vers une fin plus rose ?

Ce second tome du diptyque de la correspondance numérique de Leo et Emmi reprend à peu près là où s'arrêtait le premier, dont la fin peut-être un peu abrupte clôturait intelligemment cette histoire épistolaire très bien écrite, pleine d'humour et de poésie. Il m'a paru un peu superflu et plus « Harlequin » que "Quand souffle le vent du nord". Daniel Glattauer se laisse plus facilement aller aux clichés, et sa fin m'a laissée quelque peu incrédule… Mais si le personnage d'Emmi m'a souvent agacée, je me suis laissée séduire par Leo. À lire en connaissance de cause, donc.

Qui ne connaît pas encore Emmi et Leo? Ce couple si particulier qui a fait battre nos petits coeurs dans le premier opus, Quand souffle le vent du nord, revient pour la suite de leurs aventures.

A la fin du premier tome qui n'a pas hurlé et explosé face à la bombe envoyée par l'auteur? Qui n'a pas voulu les retrouver tout de suite? Qui n'aurait pas tout donné pour changer la fin? Heureusement l'auteur ne nous a pas laissé en plan et nous offre leurs retrouvailles et la suite de leurs aventures!

Alors nouveau coup de coeur? Eh bien pas vraiment…

L'histoire reprend où nous l'avons brutalement laissée. Emmi relance la correspondance, sans réponse de Leo qui est parti à Boston. Elle communique avec le « manager du système » en attendant, ce qui nous vaut de très beaux moments de rigolade. Bien sûr, Leo va revenir et leurs conversations vont reprendre plus ou moins où ils s'étaient arrêtés. Ils vont régler leurs comptes, reconduire leurs échanges quotidiens, parler de leurs vies, de leurs doutes, de leur relation…

J'ai adoré replonger dans leurs écrits et les retrouver, la magie fonctionne toujours et le lecteur est emporté dans ce tourbillon, tournant les pages sans s'en rendre compte, impatient de connaître la suite. Dans un monde parfait, ce tome serait aussi bon que le précédent. Oui mais voilà… Tout n'est pas toujours comme on l'espère.

En fait, j'ai eu beaucoup de peine avec Emmi. Je n'ai pas aimé ce qu'elle est devenue et la façon dont elle harcèle toujours Leo. Elle m'a agacée à vouloir toujours tout savoir sur lui et sa vie, sans jamais rien lui divulguer sur elle en échange… Certains diront que c'est une femme « normale », je dirais surtout qu'elle ne sais pas ce qu'elle veut et qu'elle en dévient énervante (pour ne pas dire un autre mot).

Du coup, ma lecture a perdu un peu de son charme. Heureusement, Leo est toujours aussi addictif lui :) le pauvre en voit de toutes les couleurs avec Emmi et il finit par ne plus savoir où il en est et ce qu'il veut vraiment. En même temps, avec elle il ne peut en être autrement.

Ce tome est surtout basé sur la recherche de la vérité et sur la mise à plat des sentiments, de quoi nous faire frémir et éprouver un bon nombre d'émotions! le lecteur a enfin ce qu'il attendait depuis le début de l'histoire, mais les détours seront nombreux avant d'y arriver…

Je conseille cette suite à tous les fans de cette histoire d'amour et même si j'ai émis un bémol, j'ai apprécié cette lecture et j'ai été très heureuse de retrouver ces deux personnages si attachants.

Une suite qui vaut bien le premier roman : vraiment bien.

Toutefois, si je dois faire une petite remarque, c'est celle de la lassitude que j'ai pu éprouver parfois à voir les 2 personnages sans cesse repousser l'inévitable, soit leur rencontre, leurs sentiments.

Malgré tout l'auteur sait comment nous tenir à son histoire et je n'ai pas pu le lâcher avant d'avoir lu la dernière ligne !

La septième vague est la suite de "Quand souffle le vent du nord", présenté précédemment et à la lecture duquel j'avais pris beaucoup de plaisir. Que dire de cet opus ? C'est bien, mais c'est une suite. Il n'y a plus le plaisir de la découverte, de la surprise, et de fait, je l'ai trouvé moins passionnant. Mais ça reste agréable à lire, et de toutes façons, à la fin du précédent, il n'était pas question pour moi d'en rester là !!!

L'heureux dénouement attendu en vain dans Quand souffle le vent du nord est là, non sans quelques mésaventures et déceptions auparavant.La lecture est plaisante mais pas très consistante et moins claire que dans le premier volume (absence d'indication de l'expéditeur et du destinataire des mails, ça n'a l'air de rien mais...).

Un moment (petit..) sympathique, une livre qui se lit vite et avec légèreté. Bien sur ce n'est pas là de la grande littérature, ni de la grande philosophie, mais on a pas toujours envie de ça et l'ensemble est bien distrayant.
Pour mémo j'ai découvert ensuite qu'il existait un premier "tome" celui ci ne m'a pas du tout fait défaut à la lecture. A conseiller, sans prétention, petite lecture de l'été ou de we d'automne.