Quand souffle le vent du nord

Pourquoi ai-je mis deux étoiles au lieu d'une ? Parce que, à deux ou trois reprises, les propos piquants d'Emma m'ont amusée. Mais globalement, ce livre et sa suite, ‘'La septième vague'', sont décevants. C'est long et l'histoire est d'une banalité affligeante. C'est une histoire qui tourne en rond pendant 638 pages (livre1 + livre 2).
Pourquoi suis-je allée au bout des deux livres ? Parce qu'il est très rare que j'abandonne un livre avant de l'avoir terminé et, aussi et surtout, parce que j'avais lu beaucoup de critiques dithyrambiques : il me tardait de découvrir pourquoi tant de lecteurs encensaient ces livres... et je n'ai rien découvert qui mérite de l'intérêt.
‘'Très banal'' : voilà ce que j'ai pensé en tournant la dernière page et en regrettant d'avoir perdu autant de temps.

Une histoire d'amour originale et virtuelle , un délicieux moment de lecture .
Particulièrement d'actualité avec la prolifération des sites de rencontre et des réseaux sociaux , une histoire d'amour virtuelle peut elle susciter le même émoi qu'une rencontre en chair et en os ? A vous de juger ! Pour ma part j'ai trouvé cette histoire très émouvante .

Ce petit livre qui ne paye pas de mine au premier coup d'oeil et que je n'aurais jamais pensé acheter m'a totalement enchantée.

Comme les personnages, Emmi et Leo, je suis vite devenue accro à leurs échanges de mails et il m'est devenu impossible de fermer ce livre une fois que je l'avais commencé.
Leur "dialogue" d'un peu plus de 300 pages se lit en effet à une vitesse folle car en plus d'être drôle et bien écrit, il nous démontre aussi l'incroyable pouvoir des mots.
Car c'est sans jamais se voir que ces deux personnages vont tomber amoureux. Amoureux d'une façon de parler, d'un esprit; bref, d'un être qu'ils ne font qu'imaginer.

J'avais peur d'un roman à l'eau de rose, on en est en fait très loin. La relation qui se tisse peu à peu sous nos yeux paraît incroyablement réaliste. Il s'agit bien d'une romance mais modernisée par cet aspect d'"amour virtuel" qui fait qu'on se prend rapidement au jeu et qu'on enchaîne les mails sans pouvoir s'arrêter.


Léo est un célibataire désabusé et charismatique. Emmi est une jeune femme mariée et heureuse en couple, pétillante et quelque peu hystérique. Ils habitent la même ville, ne se connaissent pas, et pourtant un lien indestructible va les unir. J'ai adoré le côté mystérieux présent tout au long de l'intrigue, le fait qu'on ne sache pas à quoi ressemble chacun d'entre eux mais qu'on se l'imagine nous aussi à travers les mails. le passage de la "rencontre anonyme" donne aussi beaucoup de piment à l'histoire, on se sent tout autant passionné que nos personnages et prêt à tout pour découvrir qui sont réellement Leo et Emmi dans la vie réelle.

Plus que tout, le style a su me séduire. J'ai retrouvé dans chaque mail le caractère propre à chaque personnage. Chacun a sa façon d'écrire, ses petites manies, son humour... Les marques d'ironies, d'exagération ou de cynisme sont savoureuses et on ressent parfaitement les sentiments des personnages à travers leurs mots, rien que leurs mots.
Cette symbiose nous emporte dans un tourbillon d'émotions jusqu'à l'événement qui va venir bouleverser cette petite bulle de bonheur.

Bref que dire de plus si ce n'est que ce livre est une vraie drogue ? Bravo à Daniel Glattauer pour ce petit bijou de la littérature contemporaine.

La fin s'est révélée surprenante et un peu brutale. Heureusement, j'ai découvert ensuite qu'un tome 2 existait et que je pourrai me replonger avec - je l'espère - autant de plaisir dans cette suite. Quoiqu'il en soit, le tome 1 se suffisait à lui-même et aurait pu être un one-shot mais je ne suis pas contre avoir un peu de rab donc pourquoi pas ?
Lien : http://leschroniquesdarwen.b..

Emma en voulant résilier un abonnement se trompe d'adresse mail. Léo a qui se mail est arrivé lui explique son erreur, mais au cours d'une mailing-list pour les voeux de fin d'année, Léo reçoit à nouveau un mail d'Emma. Un échange entre eux va s'établir pour en rire au départ, puis la curiosité de connaitre l'autre sans risque de s'engager.
J'ai été déçue par les longueurs mais elles sont peut-être nécessaires pour comprendre que de tels échanges ne sont pas anodins. Pourquoi Emma écrirait-elle à un inconnu à minuit, puis plusieurs fois dans la semaine si elle était heureuse ? Pourquoi serait-elle en colère de ne pas avoir de nouvelle de lui si sa vie était si épanouie. Lui n'est pas non plus honnête comme lui reproche Emma. Il souffle d'une rupture et n'attend rien de très gaie avec une femme, voire s'attend à des déceptions et méchancetés par l'attitude des femmes.
J'ai vite lu se livre pour comprendre les réels sentiments de chacun et est eu une impression de tristesse en reconnaissant la nature humaine.
Emma aime être aimer et ne supporte pas ne pas être l'incontournable comme Léo est pour elle. Elle en devient possessive. Lui est joueur et parfois cruel par négligence. Je lirai peut-être la suite, parce que j'ai été surprise par la chute et certains déroulements mais l'écriture et le style ne valent pas "Eux sur la photo" de Hélène Gestern.

Voilà qu'à cette heure matinale je referme ce petit bouquin et je ne peux que remercier le livre de Poche et Livraddict de me l'avoir fait découvrir!
Ce roman est une véritable mise en bouche, succulente, il y en à pour tous les goûts : des moments sucrés plein d'humour, des moments salés plein de larmes, mais surtout, une interminable attente. Quand va-t-il lui répondre? est-elle vexée par son dernier commentaire? Va-t-elle digérer ce coup là? Est-il parti en voyage? Pourquoi ne lui répond-il pas plus vite? Tant de questions qui finissent toujours par trouver réponse, mais je dois bien avouer que, tout comme Emmi, j'étais pendue à l'écran de cet ordinateur, toujours dans l'expectative de savoir ce qui allait bien pouvoir se passer.
Je suis complètement rentré dans la vie de ces personnages, bien qu'Emmi m'ait parfois tapé sur le système par ses réflexions parfois immatures, juste pour la provocation de son cher Léo.
Léo, lui, m'a aussi parfois mis les nerfs à rude épreuve par ses grands discours moralisateurs, qui souvent ne sont pas le reflet de ce qu'il resent vraiment.
Quant à Bernhard, bien que je me sois prise de compassion pour lui au début de l'histoire, m'a profondément déçue en atteignant le comble du pathétisme à la fin de celle-ci.
Pour ce qui y du thème développé, j'ai trouvé que ce type de récit, sur le genre de la correspondance apporte une fraicheur (venue avec le vent du Nord?) au récit, qui devient du coup très aéré et facile à lire. J'ai apprécié être une petite souris dans l'intimité des deux protagonistes, espéré jusqu'au bout assister à l'apothéose finale, et je suis finalement restée sans voix face à cette fin qui, je l'espère, annonce un deuxième volet encore plus croustillant...

Lien : http://lovelybook9.blogspot...

Une banale erreur d'adresse dans un courriel de résiliation d'une revue engendre une entrée dans le monde ouvert/fermé de l'internet. Échanges de mots, de sensations, une virtuelle connaissance de l'autre, de l'inconnu-e. Une femme Emmi et un homme Léo.

La légèreté et l'humour pour une relation épistolaire de type moderne/désincarnée. Des rythmes irréguliers d'écriture, de saisie et de réponse. Est ce vraiment des échanges, des lectures en aveugle ? Un jeu de miroir où l'on est forcément seul-e tant que n'apparaît pas la volonté de déchirer le voile, de briser le quotidien, réel et virtuel, pour faire naître le nous.

La force et la faiblesse des mots et/ou l'inventivité et la banalité des imaginations.

Une rencontre organisée, une construction de doutes, un déplacement de regard par une tierce personne pour échapper à une (re)connaissance. Puis un contournement aussi, par le jeu de dupes par Mia interposée.

L'intervention de Bernhard, le mari d'Emma/Emmi aurait pu être omise.

Des échanges certes, mais la rencontre virtuelle ressemble plus à une fuite hors de la réalité ou hors du temps « Après cinq années de présent sans futur, j'ai enfin trouvé l'imparfait ». le passage à l'acte supposerait d'assumer, d'assurer le futur. La légèreté d'un vide construit ne peut que se dissoudre. Fermeture.

Un roman autrichien sur l'addiction aux mails. Deux personnes se rencontrent par pur hasard via une erreur de mail et finissent par garder le contact plus qu'ils ne l'auraient espéré.

C'est un peu le livre que j'attendais, quand j'ai lu le résumé à l'arrière, je me suis dis qu'il fallait absolument que je le lise… Parce que je suis moi-même devenue une accro du mail. Je me suis donc souvent retrouvée dans certaines attitudes des deux protagonistes. Et ça m'a fait du bien de retrouver tout ça … de voir comme le mail ne permet pas toujours de comprendre l'état d'esprit de celui qui l'a écrit surtout si on ne le connait pas bien, on manque de repère, on se vexe vite, les réponses trop tardives nous frustre au plus haut point. L'attente est parfois insoutenable… au point qu'on pense que l'autre nous dénigre alors qu'il a juste de bonnes raisons de ne pas répondre car des évènements sont survenu dans sa vie qui l'empêche de répondre tout de suite.
On sème quelques informations sur nous tout en essayant de découvrir l'autre, on se passionne à tenter de découvrir qui est véritablement cette personne. Et plus l'autre est discret et plus on a envie de le découvrir. Et pourtant, à ces personnes, on révèle des choses qu'on ne révèlerait sans doute pas à tout le monde. Probablement parce qu'elles sont loin de notre sphère réelle. Une certaine complicité s'installe.
Lien : http://scrambledspirit.wordp..

Ce roman, écrit sous la forme d'un échange de mails supposé durer plusieurs mois, nous amène à nous poser cette question: "Un message anodin reçu par erreur peut-il bousculer votre vie?" Suite à cette erreur, Leo et Emmi vont échanger une correspondance électronique de plus en plus intense.. Ils vont éprouver un intérêt grandissant l'un pour l'autre, tout en retardant le plus possible le moment fatal de la rencontre..Et ce sont de bien jolis mots qui sont échangés:
"Vous êtes comme une deuxième voix en moi, qui m'accompagne au quotidien." " Vous enrichissez ma vie spirituelle.." Un phénomène de société ou une nouvelle forme de correspondance amoureuse? En tout cas, on est conquis et captivé..jusqu'au dernier mail...
Le premier livre traduit en français de Daniel Glattauer ("gut gegen Nordwind"), écrivain autrichien et journaliste au journal "der Standard. (grasset)

Une rencontre fortuite sur Internet puis l'habitude d'échanger quelques mots avec une personne inconnue, voilà comment commence les relations par mails de Emmi et Léo. de parfaits inconnus qui prennent plaisir à communiquer chacun derrière son écran : de choses anodines puis la curiosité naturelle aidant, les interrogations deviennent plus personnelles, les réponses sont franches, parfois esquivées avec humour. Petit à petit, on sent de l'attachement entre ces deux-là et on devient addict.
Si j'en juge par le nombre de lecteurs, je n'ai pas été la seule à vivre par procuration une relation qu'on n'oserait jamais assumer. Cela a un petit côté interdit que la morale réprouve tout en étant irréprochable dans les faits.
Bien évidemment les sentiments amoureux naissent. On est captivés jusqu'à la fin. Mais là...
Ah non ! Pas comme ça !
Je ne sais pas comment ce livre est arrivé dans ma PAL mais je sais que je vais essayer de trouver "La septième vague" qui est la suite.

Roman épistolaire de notre époque. Grande fan de l'épistolaire, j'affectionne tout particulièrement ce genre de roman. Un peu réticente au début car je préfère tout de même les échanges de lettres... parce que oui, selon moi, leur saveur est différente avec de la patience et de l'attente... la lecture des mots de son interlocuteur sont tout aussi délicieux que l'attente du facteur et l'imaginaire. Les échanges d'aujourd'hui se font plus instantanément... ce roman à été lu à l'école et est resté gravé dans ma mémoire pour toujours. A l'occasion, je remettrai sans faute mon nez dedans c'est sûr !
Un coup de coeur !