Le ressac est répétition, qui sans fin se déchire.
Vous demandez pourquoi je vais ainsi à traverse, passant de ces sentences bien filées à toutes sortes de babouquettes de mots ?
Je suis Brésil en braise qui a brasillé par tous les vents. Vous ne connaissez pas la chaleur de vapeur sur ma peau et sur mes continents.
Nous disons que les forêts sont le poumon de la terre. Et comment donc une forêt peut-elle couvrir de telles nuits ? Comment ne décale-t-elle pas ces décalage des hommes ? Ah ! je voudrais pouvoir vous dire que je me sens belle.
On nous dit, et voilà la vérité, que c'est partout déréglé, déboussolé, décati, tout en folie, le sang le vent. Nous le voyons et nous le vivons. Mais c'est le monde entier qui vous parle, par tant de voix bâillonnées.
(incipit)