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Citations sur FUTU.RE (84)

C’est terminé pour Jésus. Ils auront bientôt fini de les éradiquer, lui et ses hommes. (Elle dit cela sur un ton neutre, indifférent.) Cet imbécile m’a demandé de lui préparer un remède contre le vieillissement, lui aussi. Mais ce que j’ai mis au point est bien mieux. C’est la véritable panacée.
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p.652-3.

-Je le lui ai dit et je te le répète : nous avons besoin de la mort ! Nous ne devons pas vivre éternellement ! Nous sommes trop bêtes pour l’éternité. Trop égoïstes. Trop présomptueux. Nous ne sommes pas prêts à vivre sans fin. Nous avons besoin de la mort, Jacob. Nous ne savons pas vivre sans.

[…]

- J’ai cessé de m’accrocher à la vie, c’est vrai. La mort m’a rendue libre. Je n’ai rien à perdre, Jacob. Tu ne peux rien me faire. Ni toi, ni ton parti, ni Jesus. Tout ce que je voudrais, c’est que mon enfant voie ce monde, dit-elle en se tournant vers la paillasse.

- Béatrice ! crie-t-on d’en bas. Béatrice, tout va bien ?

- Cent vingt milliards de personnes vont mourir ! Qu’est-ce que ça va changer ?

- Tous, ils auraient dû mourir. Ce qui est vivant doit mourir. Nous ne sommes pas des dieux. Nous ne pouvons pas le devenir. Nous sommes dans une impasse. Nous ne pouvons rien changer parce que nous sommes incapables de changer nous-mêmes. L’évolution s’est arrêtée avec nous. La mort apportait le renouveau, la remise à zéro. Nous l’avons interdite.
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p.520.

- On dit que, si les fourmis étaient capables de transmettre aux générations futures leur connaissance du monde, la planète leur appartiendrait et il n’y aurait pas de place pour l’homme. L’humanité a été jadis semblable à ces fourmis. Tout ce que créaient, pensaient et ressentaient des centaines de milliards d’individus a disparu sans laisser de trace, tout était vain. Nous apprenions toujours les mêmes leçons, nous construisions la tour de Babel avec du sable sec. Seule la jeunesse éternelle nous a transformés, nous les fourmis, en êtres humains. Les compositeurs des temps anciens perdaient la tête ou l’ouïe à peine avaient-ils compris la nature et les secrets de l’harmonie. Les penseurs retombaient en enfance, les peintres devenaient aveugles sans avoir eu le temps de composer leurs plus grandes œuvres. Les soi-disant gens simples, poussés par la vieillesse et la mort dans le cycle infernal de l’enfantement et de la multiplication, n’avaient pas le temps de réfléchir au sens de la vie, de découvrir leur véritable talent et de le développer. La peur et la mort faisait de nous des bêtes de somme. La vieillesse nous privait d’intelligence et de force, à peine avions-nous commencé à accumuler de l’expérience. Nous ne pouvions penser à rien d’autre qu’à la vitesse à laquelle filait la vie et, prisonniers de nos œillères, nous tirions le joug auquel était attachée notre pierre tombale. Cela étant ainsi… il n’y a pas si longtemps.
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Cette tour est vieille. Si vieille qu'à l'époque de sa construction on n'avait pas encore vaincu la maladie d'Alzhaimer, et, de toute évidence, ses dernières victimes furent les architecte d'Hyperborée. L'entrelacs des couloirs et l'empilement des niveaux forment un chaos innommable. Il n'y a rien de standard dans leur dessin, ni même de régulier. Chaque étage a sa distribution particulière ; les nomes de secteurs donnent l'impression d'être le fruit d'une génération aléatoire ; entre les niveaux d'habitation, il y a des niveaux techniques non indexés : quant aux panneaux avec des numéros vissés aux portes des appartements, ils ont du être attribués par tirage au sort.
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p.454.

Tu sais, un système ne tient que tant que tout le monde y croit. Ce qu’ils redoutent le plus, c’est que les gens se mettent à réfléchir.
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Si des cheveux grisonnants embarrassent les foules dans les lieux publics, alors m'asseoir dans une rame avec un nourrisson dans les bras reviendrait à y promener une girafe en laisse.
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- Tu n'as pas le droit d'être ici avec moi, n'est-ce pas ? demande-t-elle. J'imagine qu'en ce moment même tu enfreins tes règles, hein ?
- Le codex.
- Et personne ne va te demander ce que tu fait à Barça avec la copine d'un terroriste ?
- J'essaie de ne pas y penser.
- T'as raison. Il y a des choses auxquelles il ne faut jamais penser.
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Quand les jours se ressemblent, les montres tournent plus vite.
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Pourquoi est-ce plus facile d’être sincère avec les morts ?
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Ils sont tous allongés immobiles, aveuglés par leur bandeau. Tout le monde dort. Tout le monde ment. Quand on dort, on ronfle, on gémit; et les plus imprudent parlent.
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