Pour le moment, c'est mon tome préféré de cette série! Je l'ai dévoré en quelques jours!
J'apprécie que l'on découvre un autre monde que celui où vivent Kalhan et Richard!
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En ce qui me concerne ce tome est mon préféré. Peut-être avec le premier. Ce n'est pas tant le séjour de Richard chez l'ennemi que j'ai apprécié mais toute la première partie, durant la convalescence de Khalan, un des seuls moments où Richard et elle vivent en couple finalement, puis le chantage de Nicci, et enfin, toutes les batailles où Kahlan est impressionnante d'ingéniosité, fine stratège et vraie guerrière. Un avis très positif donc. Je n'en dirai pas tant pour les tomes suivants, mais vraiment moi je recommande la lecture de ce tome-ci.
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Pour moi, ce tome reste et restera un mystère. La première fois que je l'avais lu, je n'avais pas du tout aimé, épris d'un profond ennui. Cependant, je m'étais résolu à le finir, me disant juste que c'était une "erreur de parcours" de l'auteur.
Bizarrement, j'ai relu ce livre récemment et je l'ai beaucoup plus apprécié. J'aime bien qu'il y ait de l'action dans les livres, et clairement dans celui-là, il n'y en a pas (ou très peu), d'où ma frustration lors de la première lecture. En sachant cela, j'avais donc abordé la deuxième sur un autre angle, beaucoup plus philosophique, et là, j'ai accroché.
ATTENTION SPOILER!!!
Au début du tome, la tension est à son comble : Kahlan est aux portes de la mort, Richard veut abandonner... Cependant, nos héros vivent un semblant de bonheur et peuvent souffler pour la première fois ensemble, vivant ce qui se rapproche le plus d'une vie normale.
La venue de Nicci a donc de quoi nous énerver. "Oh non, ils sont encore séparés!!!", s'écrie alors le lecteur désabusé.
Il est vrai qu'on en a marre de voir ces deux personnages si proches l'un de l'autre être déchirés par les évènements (c'est très rébarbatif).
Viens ensuite la venue de Richard dans l'ancien monde, et la TRES longue partie sur la révolution qu'il tente de mettre en place (la partie que j'avais clairement détestée à la première lecture).
Beaucoup de critiques évoquent le libéralisme venant au secours du communisme et que les pauvres sont des crétins qui n'ont pas les moyens intellectuels pour contourner le système (à l'inverse de Richard qui en tire très bien parti).
Je suis partiellement d'accord avec tout ça, sauf en ce qui concerne l'interprétation de la vie en Altur Rang comme une société communiste.
Dans une société communiste, le mot d'ordre est quand même la mise en commun des richesses, l'abolition de la propriété privée et la liberté de penser.
Ici, c'est plus une tyrannie qu'autre chose ! Où est la justice et l'équilibre dans tout ça?
Bref, tout ça pour dire que Richard va instiller dans le coeur de la population de l'ancien monde une étincelle de protestation.
La morale, bien qu'un peu simpliste, montre clairement qu'il faut se battre pour accéder à la liberté et briser les chaînes qui nous retiennent.
Ainsi à ma deuxième lecture, j'étais fasciné par cette lutte philosophico-politique que menait Richard. de même, j'ai trouvé intéressant de voir comment avait évolué la relation entre Richard et Nicci.
Ce tome 6 est donc en contraste total avec les autres. Exit les combat et les monstres, bonjour aux actes philosophiques et aux longs discours parfois très pesants à lire.
Soit on adore, soit on déteste (personnellement je suis allé des deux côtés) Pour être cohérent, je devrais donc mettre trois étoiles, mais je ne peux pas me résoudre à mettre moins de quatre étoiles à un livre de cette fantastique saga qui m'a tant inspiré (et qui m'inspire encore).
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Autant j'avais apprécié les premiers tomes, autant celui-ci m'est tombé des mains. Si jamais vous voulez absolument le lire, vous y apprendrez que les pauvres sont teigneux, méchants, ingrats et fainéants (les riches, à côté, sont très peu critiqués - 2 lignes tout au plus). Qu'il faut leur montrer l'exemple pour arriver à les faire se bouger et vouloir améliorer leur sort, ils n'y penseraient pas tout seuls. Que quand on veut, on peut. Que quand on travaille jour et nuit pendant des mois sans presque dormir (!), on amasse des pièces d'or facilement. Que c'est forcément "la populace" qui se bat pour ses droits, et encore, pas très efficacement. Bref, vive l'ultra-libéralisme et l'individualisme forcené et à bas le partage ! Un peu interloquée, je l'ai terminé pour voir si cette philosophie se maintenait jusqu'au bout : oui. Exit la série et cet auteur en ce qui me concerne.
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