J'avais adoré le tome 5 mais je suis déçue par celui-ci . J'en attendais peut-être beaucoup ...
Le début est prometteur ,notamment ce qui va se passer pour Richard . Mais ensuite j'ai trouvé ça moins crédible et logique . Kahlan qui se venge et qui est sans pitié ? C'est décevant ! ILs parlent souvent de valeurs ,d'honneur et de vérité mais là c'est la passion qui l'emporte et non plus la raison. ET la ville de l'empereur ,où tout doit être donné pour le bien commun ,difficile qu'il y ai autant de gens ,comme NICCI , qui ne voient pas la réalité des choses.
Par contre l'avancée de Jagang et ses conquêtes ,c'est assez terrifiant pour la suite .
Ce tome est pour moi moins passionnant que les autres mais j'ai tout de même hâte de lire la suite.
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Pour moi, ce tome reste et restera un mystère. La première fois que je l'avais lu, je n'avais pas du tout aimé, épris d'un profond ennui. Cependant, je m'étais résolu à le finir, me disant juste que c'était une "erreur de parcours" de l'auteur.
Bizarrement, j'ai relu ce livre récemment et je l'ai beaucoup plus apprécié. J'aime bien qu'il y ait de l'action dans les livres, et clairement dans celui-là, il n'y en a pas (ou très peu), d'où ma frustration lors de la première lecture. En sachant cela, j'avais donc abordé la deuxième sur un autre angle, beaucoup plus philosophique, et là, j'ai accroché.
ATTENTION SPOILER!!!
Au début du tome, la tension est à son comble : Kahlan est aux portes de la mort, Richard veut abandonner... Cependant, nos héros vivent un semblant de bonheur et peuvent souffler pour la première fois ensemble, vivant ce qui se rapproche le plus d'une vie normale.
La venue de Nicci a donc de quoi nous énerver. "Oh non, ils sont encore séparés!!!", s'écrie alors le lecteur désabusé.
Il est vrai qu'on en a marre de voir ces deux personnages si proches l'un de l'autre être déchirés par les évènements (c'est très rébarbatif).
Viens ensuite la venue de Richard dans l'ancien monde, et la TRES longue partie sur la révolution qu'il tente de mettre en place (la partie que j'avais clairement détestée à la première lecture).
Beaucoup de critiques évoquent le libéralisme venant au secours du communisme et que les pauvres sont des crétins qui n'ont pas les moyens intellectuels pour contourner le système (à l'inverse de Richard qui en tire très bien parti).
Je suis partiellement d'accord avec tout ça, sauf en ce qui concerne l'interprétation de la vie en Altur Rang comme une société communiste.
Dans une société communiste, le mot d'ordre est quand même la mise en commun des richesses, l'abolition de la propriété privée et la liberté de penser.
Ici, c'est plus une tyrannie qu'autre chose ! Où est la justice et l'équilibre dans tout ça?
Bref, tout ça pour dire que Richard va instiller dans le coeur de la population de l'ancien monde une étincelle de protestation.
La morale, bien qu'un peu simpliste, montre clairement qu'il faut se battre pour accéder à la liberté et briser les chaînes qui nous retiennent.
Ainsi à ma deuxième lecture, j'étais fasciné par cette lutte philosophico-politique que menait Richard. de même, j'ai trouvé intéressant de voir comment avait évolué la relation entre Richard et Nicci.
Ce tome 6 est donc en contraste total avec les autres. Exit les combat et les monstres, bonjour aux actes philosophiques et aux longs discours parfois très pesants à lire.
Soit on adore, soit on déteste (personnellement je suis allé des deux côtés) Pour être cohérent, je devrais donc mettre trois étoiles, mais je ne peux pas me résoudre à mettre moins de quatre étoiles à un livre de cette fantastique saga qui m'a tant inspiré (et qui m'inspire encore).
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Kahlan reprend peu à peu ses forces auprès de son mari et de Cara. Richard a eu une vision, il refuse de participer à la guerre contre les forces de l'ordre impérial car il pense que la guerre est perdue d'avance, les diverses peuples ne désirent pas assez fort leur liberté.
Le couple se repose, réapprend à s'aimer pourtant la vie leur joue encore des tours. Nicci, Soeur de l'obscurité mais aussi maîtresse de la mort, va les séparer...
Arf le tome m'a semblé long. Cela a été un débat philosophique sur la liberté, les conditions de la liberté et le prix de la liberté. La leçon m'a semblé longue et rébarbative.
C'est peut être un tournant dans l'histoire, Richard s'imposant peut être comme un moyen d'acquérir la liberté et non pas comme celui qui impose la liberté. Un tournant par Kahlan qui apprend qu'ils faut d'abord que le peuple se libère de lui même. Que de victimes inutiles pour apprendre tout ça.
Cela m'a fait penser à un combat politique, le combat entre deux idéologies : le partage entre tous au risque de ne pas être justes et le libéralisme (le bonheur ne s'imposant qu'à celui qui s'en donne les moyens)
Ce n'était pas vraiment ce que j'attendais pour le tome 6,alors passons au suivant.
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La misère, l'injustice et la dévastation guettent tous ceux qui s'éloignent du cercle de lumière que la raison projette autour d'elle. Dans l'ombre, les demi-vérités guettent la première défaillance des tenants de la logique !
Richard n'avait plus rien pu lui apprendre...Ce n'était pas sa faute, car il n'y avait rien tout simplement à attendre de la vie...Sa mère avait raison : cette existence ne valait pas la peine d'être vécue.
Nicci prit le couteau à découper et le posa sur la table.
Richard avait assez souffert.
Elle allait agir pour son bien....
Un messager dont personne ne voulait entendre les paroles. Un chef venu trop tôt et vite déchu...
Oui, pourquoi ne pas mourir ici ? En finir avec le monde, et partager avec Kahlan la seule véritable paix qui fut accordée aux hommes et aux femmes ?
Autour de lui, les arbres, vaguement méprisants, observaient l'humain insignifiant étendu sur le sol. Allait-il avoir le courage de se relever et d'affronter ce qui l'attendait ?
Au milieu de ce tourbillon de souffrance, de perversité, de débauche et de haine, la statue de Richard affirmait haut et fort qu'il existait autre chose.
Par sa seule existence, elle portait un témoignage accablant sur les mensonges de l'Ordre.
Alors qu'elle aurait pu être noyée par les horreurs qui l'entouraient, elle les réduisait à l'insignifiance la plus totale. Les monstres représentés partout sur le site semblaient accablés par leur propre malhonnêteté, comme si la beauté les faisait regretter d'avoir été sculptés dans la pierre.
p.686-7.
Le mal n'était pas une entité énorme et puissante, mais la somme de toutes les minuscules injustices qu'on ne redressait pas, et qui finissaient par devenir des monstres.
Terry Goodkind - Conception part 1