Les sanctuaires du mal

- Mon numéro de Sécurité sociale, mon adresse, mon mobile, ma plaque d'immatriculation... Plus l'adresse de mon boulot, et l'étage où je bosse...
(...)
- Sur l'Internet Noir [le Dark Web], les informations personnelles se vendent comme des petits pains (...) Les hackers s'infiltrent dans toutes les boîtes, les chaînes de distribution, les agences et même l'administration fiscale. Sept jours par semaine, ils volent des données privées.
La vie des gens est en vente sur l'Internet Noir. Pour être pris dans la nasse, il suffit de travailler pour le gouvernement, d'être assuré social, d'avoir un compte en banque, de détenir un permis de conduire, d'avoir contracté un crédit, d'être employé, de fréquenter les réseaux sociaux, d'acheter un lave-vaisselle ou d'être propriétaire d'un logement.

Quand on arrête un tueur, sa prochaine victime à la vie sauve. Le bonheur d'une famille ne sera pas ruiné, et l'avenir d'un innocent est préservé.

- Sauver le monde ? Comment voudrais-tu faire ça ? Les choses iront comme elles doivent aller, et rien de plus. Il en est ainsi depuis toujours, et ça continuera. Un combat vieux comme l'humanité... Avec un peu de chance, te sauver toi-même serait déjà très bien.

[…] la plongée vers un nouvel âge sombre est commencée. Pour atteindre le fond, il faudra longtemps, et nous ne vivrons pas assez vieux pour voir ça. En attendant, nos vies seront chaque jour un peu plus menacées, un peu moins juste et un peu plus frustrantes