Lady Helen, tome 2 : Le pacte des mauvais jours

Suite à ma récente et perplexe lecture du premier tome de la série Lady Helen proposée par Alyson Goodman, j'ai décidé de laisser une chance à cette dernière dont la richesse de la période historique dévoilée m'avait davantage convaincu que le reste de l'univers. Malheureusement et quand bien même ses attraits, je suis au regret d'admettre avoir retrouver les mêmes faiblesses que précédemment.

Effectivement, l'auteure n'est toujours pas parvenue à m'immerger sciemment et pleinement au sein de son monde fantastique qui pourtant s'étoffe davantage dans cette seconde partie. Pour autant, j'ai trouvé la présence des vigilants et leurs spécificités bien trop en retrait encore pour se dévoiler pertinent et intéressant à explorer. Alison Goodman fait le choix d'orienter son récit dans une aventure à la fois romantique et policière et délaisse l'orientation sensationnelle et imaginaire de son oeuvre. Alors même s'il serait mentir de ne pas admettre que je n'ai nullement apprécié l'enquête menée ainsi que les éléments de réponses apportées en cours de lecture, il serait mentir d'affirmer être convaincu par celle-ci. D'autant plus que même les dernières pages n'ont guerre réussi à relancer mon intérêt et je ne suis vraiment pas certain d'avoir envie de découvrir tous les tenants et les aboutissants du travail effectué par l'auteure. Ce constat me frustre au plus au point tant sa plume n'en demeure pas moins toujours aussi fluide et facile d'accès mais je pense que, tout simplement, cette série n'est pas pour moi et ce quand bien même la transcription historique une nouvelle fois réussie et brillante.

C'est réellement le seul point qui sauve l'honneur tant les personnages ainsi que leurs légères évolutions ne m'ont pas intéressé un minimum. Qu'il s'agisse de Helen où ses comparses, c'est avec distance et dénué d'attachement que j'ai suivi leurs parcours respectifs sous toile de fond d'une quelconque romance, à la présence infatigable du maudit triangle amoureux, n'important que peu de transcendance à son équation. Ce n'est pas faute que l'auteure tente tant bien que mal d'offrir un nouveau souffle à son intrigue avec la présence de nouveaux personnages, comme Pike que je remercie de dynamiser quelque peu les nombreuses interactions, ou bien encore une place plus pondérante pour les autres protagonistes mais, ici également, cela ne fonctionne pas et le tout peine réellement à prendre et à décoller. Néanmoins, le pacte des mauvais jours se dessine bien moins insipide et mesure que son prédécesseur et malgré quelques lenteurs encore présentes, l'action semble se développer davantage au cours de l'intrigue.

Cela dit et malgré les nombreuses tentatives de la part d'Alison Goodman d'instaurer un nouveau souffle et d'impulser une nouvelle dynamique à son oeuvre, je ressors aussi frustré et mitigé de ce nouveau chapitre. Les parties historiques et policières restent celles que je préfère mais je regrette amèrement que l'orientation fantastique se dessine toujours aussi timide quand bien même certaines révélations et autres retournements de situations. Tome de seconde chance, je ne suis pas certain d'entamer la lecture de la conclusion de cette série.
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Critique pour les 3 tomes :
Voilà une série que je n'ai pas vraiment apprécié. D'abord, la fin est trop fantastique pour mon goût. Si dans le premier tome j'appréciais le mélange bonnes manières et combats fantastiques, cela a pratiquement disparu des 2 autres tomes. Ensuite, j'ai eu un peu de mal avec l'héroïne, je n'arrivais pas à la cerner. Cette histoire manque aussi cruellement d'humour ...
de plus, j'avais découvert dès le premier tome qui était "le méchant", donc c'est long avant la fin !!!

Encore une fois, je ne suis pas enthousiaste, mais pas rebutée non plus après lecture. En même temps on est sur un roman Young Adult (voir jeunesse), je suis peut être simplement trop vieille et trop expérimentée pour tomber dans le panneaux et me laisser emporter.
Dans ce tome encore, l'époque est très fidèlement retranscrite par l'autrice et c'est un plaisir pour tous les psychorigides des anachronismes (comme moi). le style est agréable, encore un peu longuet, mais moins pénible que dans le tome 1, il y a plus d'action. le machisme du XIX est toujours aussi difficilement supportable et mis en exergue dans le livre... cela rend presque la lecture pénible par moment. C'est pourtant bien de faire des romans jeunesses réalistes sur cette époque, cela permets aux jeunes de se rendre compte de la réalité de la vie des femmes dans l'histoire.
Et pourtant, encore plus que dans le tome 1, je ne parviens pas a aimer l'héroïne, Hélène, précisément parce que elle se comporte comme une jeune fille bien élevée du XIXeme. Elle est aveuglée par son éducation et fait très souvent les mauvais choix par respect des conventions, en fonçant dans tous les murs qu'elle croise par manque de discernement (pour une héroïne décrite comme supérieurement intelligente, c'est dommage).
C'est injuste, mais je n'y peut rien, elle me sort par les yeux. Elle commence tout doucement a enlever ses oeillères vers la fin du roman, mais vraiment pas assez a mon gout pour le moment.
La romance entre le héros, l'héroïne et l'inévitable "rival" qui se bat pour conquérir la belle est plus développée dans ce tome que dans le premier. Mais franchement c'est vu et revu. Idem pour l''amour impossible et contrarié et le désir inassouvi a la Roméo et Juliette de nos héros : vu et revu.
Encore une fois, les rebondissements ne sont pas vraiment des surprises, et moi avait qui bien peur d'avoir réellement compris dans le tome 1 qui était le "grand méchant"... ce tome n'a fait que confirmer mes soupçons.
Si c'est lui je me roule par terre de rage (pas parce que je ne veux pas que ce soit lui, il est insupportable, mais d'avoir deviné au tome 1) .

Parce que j'avais passé un assez agréable moment de lecture avec le premier volet des aventures de Lady Helen et du club des mauvais jours, et parce que j'ai décidé de finir un maximum de séries littéraires cette année, je me suis plongée dans la lecture du second tome de la trilogie d'Alison Goodman.

Après les événements qui se sont déroulés lors de sa fête d'anniversaire, Helen est contrainte de s'éloigner de Londres et trouve refuge auprès de ses nouveaux amis dans une station balnéaire. Là-bas à l'abri des regards elle s'entraîne à son nouveau rôle de Vigilante avec Lord Carlston et à se faire passer pour un homme. Mais entre la mission secrète et délicate que lui a confié l'affreux monsieur Pike et les étranges accès d'humeur de Carlston, Helen va se retrouver une nouvelle fois au coeur d'un noeud de problèmes dont elle seule est la clé.

Comme pour le tome un j'ai eu un peu de mal au démarrage de ma lecture. J'ai eu quelques difficultés à me replonger dans l'ambiance très collet-monté et victorienne de cette histoire teintée de fantaisie. Et j'ai également eu un peu de mal à clôturer ma lecture en raison de longueurs dans la narration et de rebondissements soit un peu trop tortueux soit un peu trop plats pour totalement retenir mon attention.

Une nouvelle fois j'ai aimé l'ambiance de ce roman dans lequel Alison Goodman n'hésite pas à ajouter des références et des personnages historiques basés sur ses nombreuses recherches pour rendre son histoire d'avantage réelle et l'ancrer un peu plus dans l'ère victorienne. Une fois encore l'autrice en profite pour souligner les inégalités sociales ainsi que les injustices liées au genre à cette époque.

Des inégalités qui se présentent notamment dans la manière dont les deux prétendants de Lady Helen traitent la jeune femme : quand Lord Carlston voit en elle une Vigilante, donc une égale, une guerrière et une alliée, le duc de Selburn de part son éducation ne perçoit qu'en Lady Helen une jeune femme fragile qu'il doit défendre à tout prix, quitte par moment à la mettre encore plus en danger.

Prenons un instant pour parler des personnages. Helen s'affirme encore d'avantage ce qui ne nous la rend que plus attachante. En revanche si Lord Carlston est un peu plus supportable dans ce tome, le duc de Selburn pour sa part est totalement insupportable. On en apprend aussi d'avantage sur les assistants de Carlson dans ce tome. Et de nouveaux personnages viennent s'ajouter aux autres : Sprat la petite fille des rues, Delia l'amie fidèle d'Helen ou encore l'insupportable et arrogant monsieur Pike.

Tout ce beau monde est là pour aider ou au contraire pour mettre des bâtons dans les roues d'Helen et de Carlston et les empêcher de réussir leurs différentes missions. Parce qu'il y a beaucoup de fils narratifs à suivre dans cette histoire, un peu trop même, pour que tous les événements soient clairs et facilement suivis par les lecteurs. Au final, on a un peu l'impression d'énormément de remue ménage pour pas grand chose et la sensation que l'autrice fait traîner les choses en longueur avant de nous offrir une fin à suspense mais assez décousue.

Un second volet trop long et manquant de cohérence à mon goût malgré une ambiance assez réussie et des personnages attachants pour la plupart. Je lirai cependant le troisième et dernier volet de la série en raison notamment de la fin à suspense de ce tome.
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C'est une trilogie originale et je me suis bien amusée pendant sa lecture bien que la simplicité des personnages ne m'ait un peu trop souvent sortie de ma lecture. Alison Goodman tient ses promesses avec des romans dont l'intrigue tient en haleine jusqu'à la dernière page.

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J'ai bien aimé ce livre malgré sa longueur (plus de 580 pages) et d'ailleurs, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs...
Cependant, le point de départ de la série me laisse toujours songeuse quant à son manque d'originalité : une société secrète qui lutte contre des êtres démoniaques qui se nourrissent des sentiments humains à l'insu de tous. A chaque fois que les Vigilants mettent leurs lentilles spéciales pour voir les auras bleutées des Abuseurs, je ne peux m'empêcher de sourire car ça ne fait pas vraiment sérieux tout ça...

Par contre, l'atmosphère de la bonne société anglaise est plutôt bien rendue. La première de couverture faisait une analogie avec Jane A.
Je n'irai pas jusque là mais moi qui aime les romans se déroulant à cette époque et qui en lis beaucoup, je n'ai pas été frappée par des anachronismes.

Ce qui se tient également, c'est le fait qu'une jeune fille de bonne famille ne se transforme pas, malgré des capacités surhumaines, en guerrière du jour au lendemain.
Les combats dans ce roman ne vont pas de soi mais je me demande comment les Vigilants ont pu survivre jusque-là. le combat contre Laury, par exemple, engage trois Vigilants, un Terrène et un humain et Laury s'en sort!

D'autre part, cela m'a un peu énervé que le fait qu'elle soit une femme donc, selon la société de l'époque, plus faible, plus soumise à ses émotions et sa sensibilité soit sans cesse répété : cependant, ce mépris de la femme concorde bien avec l'esprit du temps. de même que le traitement ignominieux des homosexuels et de l'homosexualité.

Au final, encore un tome agréable d'une série qui se lit bien mais qui n'emballe pas malgré son cadre historique solide.

A partir de 14-15 ans

Un deuxième tome en demi-teinte... Il n'y a plus l'effet de surprise de découvrir cet univers mêlant haute société du 19ème siècle et fantasy avec les abuseurs. On rentre dans le vif du sujet avec Lady Helen qui doit apprendre à se battre, à contrôler ses pouvoirs et à se déguiser en homme afin d'accomplir sa mission pour le Clib des mauvais jours. L'intrigue est simple et efficace mais ne suffit pas à combler les gros défauts de ce tome.

Tout d'abord c'est très personnel mais Lady Helen m'agace profondément... elle est mièvre, guidée par des questions d'honneur et de réputation familiale (alors que son propre oncle l'a chassée de chez lui..), et prend toutes les mauvaises décisions. le triangle amoureux avec le ténébreux et mystérieux Lord Carlston et le gentil et fidèle Duc de Selburn est vu et re-vu. Certains personnages sont là simplement pour faire avancer l'histoire de manière artificiel, et la plupart des dénouements très (trop ?) facile. J'ai aussi eu du mal à ressentir le danger et l'urgence d'agir face aux Abuseurs, étant donné que les Vigilants les font fuir facilement...

Une lecture très mitigée, peut être trop "jeunesse" pour moi, avec des procédés déjà vus dans des centaines de livres. Probablement que je me lancerai quand même dans le dernier tome de cette trilogie mais dans quelques temps, afin de digérer ce deuxième tome très moyen à mes yeux.

J'ai vraiment eu du mal à accrocher au premier tome, je trouvais l'intrigue tellement lente... Et à la fin du 1er tome je me suis dit, ça y est l'histoire est lancée, on va enfin avoir de l'action!
J'ai commencé le tome 2 en étant plutôt confiante eeeet... ben non
L'intrigue, les personnages, le cadre historique hyper réaliste et travaillé.. Ce roman est vraiment chouette mais Mon Dieu que c'est lent... Peut-être que c'est juste moi, j'aurais vraiment adoré adorer cette série mais non franchement, chaque tome fait 500/600 pages alors qu'on avance à pas de souris c'est beaucoup trop long, je me suis ennuyée...
C'est une bonne série je pense, mais ça n'a malheureusement pas fonctionné avec moi (et j'en suis vraiment déçue haha)