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Ah, Astérix en Corse ! Un des meilleurs albums de la série selon moi . cet album fleure bon l'odeur du maquis, avec une petite touche de fromage qui pue. ..
Comme dans Astérix en Hispanie, nos deux gaulois vont raccompagner un otage dans son pays d'origine. C'est donc en compagnie du fier Ocaterinabellatchictchix qu'Asterix et Obélix vont découvrir la Corse . Esthétiquement, c'est plus qu'une réussite : les paysages sont magnifiques, les habitants sont pittoresques et gentiment caricaturés ! Les femmes habillées en noir, les petits vieux assis sur un ban en train de faire des commentaires à propos de tout, le maquis avec ses cochons sauvages et ses légionnaires égarés...j'adore et puis c'est tout !!
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Goscinny versus J-M Bigard....
Sans doute mon album préféré d'Astérix. Tout me faire rire dedans, la parodie de la nourriture Corse, des papys corses sur les bancs...De la mentalité insulaire, de l'omerta. La scène portant sur le sujet "comment ça tu l'aimes pas ma soeur ?" est tellement drôle.
Alors bien sûr relisant cela adulte, dans un autre contexte et, disons-le, à une autre époque, on peut réfléchir à cette subtilité dans la représentation des stéréotypes nationaux, se dire qu'aujourd'hui ce serait moins facile. Sans doute, mais il y a le talent de Goscinny, immense. Car Goscinny n'est pas Hergé, pas vraiment la même vision du monde...Ca n'est rien de le dire. Alors un peu de nostalgie peut-être, tout en se disant que ce sont là des sujets qui doivent être manipulés avec précaution. Personnellement je ne suis pas sûr de vouloir lire Astérix chez les Hébreux dans une BD scénarisée par Jean-Marie Bigard !
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Une fois de plus, Astérix part à l'aventure. Cette fois, les circonstances l'entrainent sur l'île de Beauté.
C'est, comme toujours avec Goscinny, très drôle et bourré de stéréotypes et de clichés. La plupart des a-priori que j'ai sur la Corse sont présentés de façon humoristique mais, malheureusement, il y a sans doute aussi beaucoup de choses que je ne connais pas et beaucoup de bons mots tombent là, je me doute que c'est un gag mais je ne comprends pas car la référence m'est inconnue.
Mais bon, ce tome est tout de même un excellent cru qui se déguste avec beaucoup de plaisir (et un morceau de fromage qui pue)
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Je n'avais pas relus d'album d'Asterix depuis mon enfance. Quel plaisir et quelle rigolade !
Nos amis gaulois partent visiter l'ile de beauté avec leur nouveau copain OcatarinetabellaTchiTchix. Au programme : châtaignes (pour les Romains), cochons sauvages, siestes et fromages explosifs. Ici dans le maquis au pied des montagnes, on rigole pas avec les traditions... Un album qui m'a bien fait rire, mais chut ! ne dites rien à nos compatriotes insulaires... il paraît qu'ils sont un poil susceptibles... et qu'ils manient fort bien le couteau !
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Prépublié dans Pilote et sorti en album au cours de l'année 1973, cet épisode exploite bien évidemment tous les clichés possibles concernant la Corse (identité culturelle forte, sens de l'honneur exacerbé, spécialités du terroir, guerres familiales, goût pour la sieste, référence à Napoléon 1er, etc.) Rares sont les albums d'Astérix ayant pour thème la découverte d'une culture régionale française bien spécifique (on ne peut que citer le Bouclier Arverne et Astérix en Corse).

Compte-tenu des spécificités de la Corse, du caractère ombrageux et fiers de ses habitants, toujours prêts à mettre en avant des arguments disons explosifs, nous avons droit à un préambule élogieux décrivant la Corse et ses habitants (qui remplace ici la traditionnelle présentation des principaux personnages de la série). L'objet de ce préambule est clairement d'appliquer le principe de précaution et de désamorcer – non sans humour – les éventuelles représailles résultant d'un excès de susceptibilité corse.

Autre particularité du même ordre, la non moins traditionnelle carte de la Gaule signalant l'emplacement du village est remplacée par une carte de la Corse, indiquant d'autres camps romains, beaucoup plus nombreux (46) et tous situés en bord de mer. On constate que les Romains ne se sont pas aventurés vraiment loin dans les terres. Ces camps sont aussi l'occasion pour les auteurs de faire preuve d'imagination sur les terminaisons en « um ». Quelques savoureuses trouvailles à titre d'exemples : Chouingum, Mariapacum, Derbidepsum, Jolimum, ou encore Incaudavenenum…

L'île de Beauté sert donc de cadre à cette aventure, et il est utile de se rappeler les événements survenus à l'époque de la parution, pour ne pas entacher notre analyse d'anachronismes. le dialogue des enquêteurs après l'explosion du navire des pirates, est un monument de drôlerie et, comme toujours chez Goscinny, peut révéler des intuitions prémonitoires : « Quoi tout ça ? Un bateau arrive, trois types plongent, le bateau est désert, il fait explosion et d'autres types arrivent à la nage… Tout ça est banal. Il n'y a même pas de quoi faire un rapport » analyse le centurion romain peu soigné de sa personne qui manifestement, souhaite ne pas faire de vagues (page 24).

Or, en 1973, démarre « l'affaire des boues rouges ». Les Corses dénoncent une pollution industrielle due aux rejets dans la mer Méditerranée de déchets toxiques par une entreprise italienne appelée Montedison. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 1973, le Scarlino Secondo, l'un des bateaux déversant les déchets est plastiqué. L'action est revendiquée par le Front paysan corse de libération (FPCL), ancêtre du FLNC qui ne verra le jour qu'en 1976. La prépublication dans Pilote ayant lieu de janvier à mai 1973, cet épisode ne peut donc être à l'origine du gag de l'explosion du navire des pirates. Cependant, la réputation des Corses semble déjà bien établie et le nombre d'attentats commis en Corse à cette période est en train d'exploser (si j'ose dire) : il y a eu 8 attentats dans l'île en 1972 ; 42 en 1973 ; 111 en 1974 et pas moins de 226 en 1975 (source : diverses recherches sur internet).

Une autre « prémonition » de Goscinny est à signaler (page 47) : « Il est à noter qu'à la suite de cette affaire assez compliquée, un des descendants de la famille des Figatellix, a été retrouvé l'année dernière par la gendarmerie nationale, il se cachait dans un maquis, derrière un motel ». Ça me rappelle quand même furieusement une affaire récente, cette histoire de cachette et de maquis. Les histoires corses se suivent et se ressemblent…

Pour revenir au récit, l'album commence de façon assez originale : le village se prépare à fêter l'anniversaire de la bataille de Gergovie (52 avant J.-C.) qui a eu lieu deux ans plus tôt. C'est l'occasion pour nos héros d'inviter un grand nombre de personnages déjà rencontrés dans les albums précédents, devenus des amis dans la lutte contre les Romains, tels que Petisuix l'Helvète, Soupalognon y Crouton l'Ibère, Jolitorax le cousin breton d'Astérix, son chef Zebigbos mais aussi César Labeldecadix l'aubergiste de Massilia, Alambix le marchand de vin et de charbon de Gergovie, etc. Comme cadeau de bienvenue, les invités ont droit à une tournée générale de potion magique distribuée par Panoramix et à la mise à sac du camp de Babaorum en guise d'apéritif avant de participer au banquet offert par leurs hôtes (et, cette fois, même Assurancetourix et les femmes du village sont de la partie, ce qui montre bien le caractère exceptionnel de l'événement).

C'est au cours de la bataille avec les Romains qu'Astérix découvre un prisonnier dans le camp de Babaorum, en exil loin de son île, la Corse. Ce prisonnier répondant au nom imprononçable d'Ocatarinetabellatchitchix (sauf pour les amateurs de Tino Rossi) a été exilé sur ordre de Suelburnus, le gouverneur romain de Corse. Astérix et Obélix se proposent d'accompagner le chef corse pendant son voyage de retour sur l'île et d'effectuer un « voyage d'études » pour observer comment les Corses s'y prennent pour combattre les Romains.

C'est au cours de cette même bataille que les Gaulois croise la route du centurion Gazpachoandalus. Ce personnage mérite que l'on s'y arrête un instant. On reconnaît assez vite la caricature de Pierre Tchernia, ami de René Goscinny et d'Albert Uderzo dans la vraie vie, et ce n'est pas la première fois. Nous l'avions déjà rencontré en général romain de l'état-major de Jules César dans Astérix Légionnaire. S'il s'agit du même personnage (ce qui est possible, ne serait-ce que symboliquement), il est donc ici rétrogradé en simple centurion. On le rencontrera plus tard en légionnaire dans le Cadeau de César, puis en épave avinée dans Obélix et Compagnie, et enfin dans Astérix chez les Belges. Son statut régresse et son état est de plus en plus pathétique à chaque apparition, exceptée à la dernière qui suggère une cure de désintoxication !

Paul Giannoli, un journaliste corse travaillant au journal Pilote, prête ses traits au chef de clan Ocatarinetabellatchitchix. Un débat a lieu car un restaurateur Corse de Bonifacio nommé Dominique ou Mimi Pugliesi (il est vrai très ressemblant) a prétendu être le vrai modèle du personnage et en a fait sa publicité. Ceci a été démenti par Uderzo lui-même. Les autres caricatures se retrouvent parmi les invités à l'anniversaire de la bataille de Gergovie, par exemple : César Labeldecadix (Raimu, à coup sûr) et Zebigbos (Harold Wilson, non confirmé mais très probable, premier ministre du Royaume-Uni lors de la parution de l'album Astérix chez les Bretons, en 1966).

On trouve dans cet album quelques pépites, qui sont à classer parmi les meilleurs gags de la série toute entière. Ces gags exploitent la fierté et la susceptibilité des Corses : « Tu as parlé à ma soeur » ; « Je n'aime pas qu'on parle à ma soeur » ; « Elle te plaît pas ma soeur ? » ; le dialogue hilarant entre le Corse Carferrix menaçant le Romain Sciencinfus qui se décompose à vue d'oeil est des plus réussis (pages 31 et 32).

On retrouve avec plaisir les pirates qui sont également de la partie, ils sont égaux à eux-mêmes et s'arrangent toujours pour que leur navire soit détruit, ici, par une gigantesque explosion provoquée par un fromage corse et une torche allumée (page 23).

Les référence à Napoléon 1er, empereur d'origine Corse, s'enchaînent aussi nombreuses que les batailles de la Grande Armée (il ne s'agit pas de Romains, ça me permet d'éviter l'expression « sont légion ») : « Les Corses se dirigent vers la morne plaine d'Aléria... » (page 38, allusion au poème de Victor Hugo extrait du recueil Les Châtiments décrivant la bataille de Waterloo) ; « – Oh ! qu'ils sont nombreux ! – Oui… c'est une Grande Armée » ; « – Ils sont tous là, mes grognards... » ; « – Regardez là-bas, la colonne qui arrive en retard… Ah, Osterlix, son chef, a du mal à se lever tôt... » ; « C'est qu'il est célèbre chez nous, le sommeil d'Osterlix » (toujours page 38, allusion au célèbre soleil d'Austerlitz qui fut pour Napoléon un signe de son destin. Les rayons d'un soleil symbolique entourent la tête d'Ocatarinetabellatchitchix lorsqu'il prononce cette phrase) ; « Ça se termine d'ailleurs. La garde se rend et ne meurt pas » (page 43, allusion inversant la tirade de Cambronne, prononcée dans le dernier carré de Waterloo, on retrouvera plus tard cette même référence mais dans le bon sens dans Astérix chez les Belges) ; « – Dis à César que, quelles que soient ses ambitions, il ne sera jamais empereur... Pour que les Corses acceptent un empereur, il faudrait qu'il soit Corse lui-même ! » (page 45, allusion directe à Napoléon 1er due à Ocatarinetabellatchitchix qui prend la pose typique de l'Empereur, la main gauche dans le dos, la droite enfoncée dans son gilet).

Notons que la prophétie d'Ocata-machin (désolé, c'est un peu long à écrire, il porte le patronyme d'un seul tenant le plus long de tous les albums d'Astérix et je simplifie à partir de maintenant) va tout à fait se réaliser. César n'a jamais reçu le titre d'Empereur romain qui commence en réalité avec Auguste. César recevra le titre d'Imperator, ce qui est différent et désigne un général victorieux. Cependant, le nom même de César donnera plus tard le mot « Kaiser » en allemand, ainsi que le mot « Tsar » en russe, c'est une petite consolation, rendons à César ce qui lui revient…

Le « voyage d'études » se termine bien, avec la victoire finale des Corses sur les Romains et une trêve entre deux familles corses (que l'on devine de courte durée malgré la conclusion optimiste d'Ocata-bidule : « Plus jamais ces longues querelles stériles n'existeront en Corse », dont l'ironie très goscinnyenne n'échappera à personne, page 47). Obélix récupère Idéfix, qu'il avait « offert » en cadeau à Ocata-truc au début de l'aventure. Astérix évoque « quelques ruines romaines très intéressantes », sans doute fait-il allusion au résultat de la bataille mise en scène dans l'album, mais également au site archéologique d'Aléria que l'on peut encore visiter de nos jours. Goscinny et Uderzo ne sont jamais avares de conseils touristiques.

Le banquet final s'organise une fois de plus sans les femmes du village (contrairement au banquet d'ouverture fêtant l'anniversaire de la bataille de Gergovie), car comme Chipolata la soeur de Carferrix, elles sont sans doute contraintes sur injonction de leurs proches à « retourner dans leur maison ».

Cet album est pour moi l'un des meilleurs de la série, à consommer sans modération contrairement au fromage corse qui lui reste un peu délicat à cuisiner et ne doit être manipulé que par des artificiers professionnels…
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S'il est un petit village peuplé d'irréductibles gaulois, il est aussi une petite île, plus au sud, peuplée d'un peuple sauvage qui n'apprécie guère l'invasion romaine et le montre d'une manière légèrement différente que nos amis. D'un côté, la potion magique, de l'autre, la sieste et le fromage explosif ! Ensemble, ils vont faire des étincelles pour notre plus grande joie.

Avant de rencontrer nos amis corses, fêtons d'abord la bataille de Gergovie dans le village gaulois où sont invités toutes les connaissances faites lors des albums précédents et déjà ça, c'est assez génial sauf pour les romains bien sûr qui restent les dindons de la fête ;-) Et le prisonnier corse apparaît qui se trouve bien des similitudes avec Obélix, notre petit, susceptible, fier et subtil Obélix :-) L'aventure, la vraie, peut commencer et cette visite de la Corse vaut clairement le détour.

Il y a bien longtemps que je n'avais autant ri en lisant alors, je ne vais pas me priver et je me plonge directement dans les prochaines aventures d'Astérix le gaulois.
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Ayant vu passer un avis de Zazaboum sur ce titre et ne l'ayant jamais lu, cet album est venu récemment compléter notre collection des aventures du Petit Gaulois.

La préface à cette aventure par les auteurs donne tout de suite le ton et m'a fait rire !

Tout commence dans le village des irréductibles où nous avons la joie de retrouver d'anciennes figures d'albums précédents à l'occasion de l'anniversaire de la bataille de Gergovie.
Lors de l'attaque d'un camp romain, ils font la connaissance d'Ocatarinetabellatchitchix qu'Astérix et Obélix raccompagnent en Corse.

La Corse, cette île fascinante, dont le littoral est constellé de camps romains, aux noms divers et variés ! Romains tenus à distance, entre deux siestes par les Corses.
C'est l'occasion de découvrir la Corse, ses habitants, ses coutumes, sa gastronomie !

J'ai bien apprécié cet album, que je pense relire avec plaisir !
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La Corse...
Encore un endroit où les gaulois n'étaient pas encore allé faire un tour, et ou les romains de Goscinny et Uderzo se prennent quelques monumentales raclées.
L'album comporte des séquences hilarantes qui revisitent le fromage corse, la vendetta corse et...le village corse.
Pour ménager la susceptibilité corse, le récit est précédé d'un avant-propos assez inhabituel dans les albums d' Astérix.
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A l'occasion de la fête pour l'anniversaire de Gergovie, les gaulois invitent leurs amis et leur offrent un divertissement de choix avec l'attaque d'un camp romain. Ce faisant, ils libèrent un prisonnier corse qu'ils vont raccompagner sur son île.

Les albums dans lesquels Astérix et Obélix voyagent et vont à la découverte d'autres peuples figurent parmi les plus drôles de la série car Goscinny et Uderzo ont un talent fou pour croquer les particularismes locaux.
Dans celui-ci, la Corse est à l'honneur et on sourit à chaque page tellement c'est bien observé.
En conclusion, une BD très réussie à savourer à l'heure de la sieste car, comme l'indiquent les auteurs, il faut respecter les coutumes du pays visité !
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C'est la fête au village !

En cette solennelle commémoration de la bataille de Gergovie, nos amis Gaulois accueillent des comparses venus de la Gaule entière, mais voilà, les Romains savent ce qui se passe lors de ces commémorations, et ont bien prévu de... laisser leurs camps vides !

Hélas pour nos amis Romains de Babaorum, ils se retrouvent cantonnés dans leur camp pour assurer la garde d'un prisonnier politique Corse, le Chef Ocatarinetabellatchixtchix. A la grande joie des Gaulois, trop heureux d'avoir du romain à taper avant le banquet !

Ocatarinetabellatchixtchix se voit donc libéré, et nos amis Astérix et Obélix, qui ont sympathisé avec lui, décident de le raccompagner pour voir comment les Corses se dépatouillent avec l'envahisseur romain... Leur objectif : reprendre l'argent collecté pour les impôts de César, et les redistribuer.

Une aventure bien sympathique, où, pour une fois, c'est Obélix qui sympathise plus vite qu'Astérix, et qui fera preuve d'une ruse aussi certaine qu'inattendue pour emmener Idéfix dans son périple...
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