Après avoir lu "
Le philosophe qui n'était pas sage" et "
L'homme qui voulait être heureux", leur avoir accordé une malheureuse étoile histoire de ne pas avoir de notification pour livre "non noté", je m'étais promis que Gounelle, plus jamais. Pas de bol, voilà t'y pas qu'on m'offre celui-ci pour Noël, trois mois ont passé et avant de le jeter j'ai quand même fait l'effort de l'ouvrir, on ne sait jamais ;-) J'ai quand même tenu jusqu'à la page 133, mais je suis vraiment allée au bout du bout de mes efforts : ce n'est pas de la littérature, c'est un tas de poncifs les uns derrière les autres, des constructions de phrases dignes d'un piètre collégien avec des adjectifs collés aux noms qui n'apportent jamais rien à la phrase (et encore moins au sens !),. Les formules toutes faites m'insupportent et la mièvrerie des personnages encore davantage. La bonniche de service, Alice, qui va aider son pote Jérémie à remplir son église, tout cela prône l'inverse de ce qui est vendu : on est dans un orgueil démesuré, un égo déplacé, avec une considération pour autrui à peu près nulle, si c'est ça le développement personnel... Ce n'en est pas ma conception en tout cas. Et puis le pompon, c'est quand même la "relecture" des textes religieux, il y a quand même un paquet d'excellents thrillers (le Da Vinci code par exemple) qui ont exploité bien plus efficacement et avec moults recherches historiques cette thématique. Bref, c'est mauvais, mauvais, mauvais. Et si je me permets d'être aussi cruelle, c'est que vu le nombre d'exemplaires vendus et la note moyenne sur babélio, je peux me permettre, ça ne fera pas de mal à l'auteur ! Adieu Gounelle, cette fois c'était bien mon dernier essai !