Du sang sur l'asphalte

Claire Dewitt est une toute jeune détective , elle a découvert sa passion pour les enquêtes en lisant une revue Les enquêtes de Cynthia Silverton , maintenant elle cherche à obtenir sa licence de détectives et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas gagné de faire le nombre d'heures demandé .
Claire s'obstine malgré les embûches semés sur sa route , elle vient d'échapper à une tentative de meurtre au début de l'aventure , elle va résoudre des affaires classées avec son style bien à elle .
Mon avis : un début de lecture laborieux , j'ai arrêté ma lecture pendant quelques jours et puis comme ça arrive de temps en temps , quelque chose d'assez inexplicable, je suis rentrée dans cette lecture , un petit côté d'Alice détective peut - être ou simplement les états d'âme de notre jeune enquêtrice qui m'ont séduit ?
J'ai même recommencé au début c'est tout dire .
En lisant les autres avis , oui je suis d'accord ça parait un peu brouillon , un peu désuet malgré tout j'ai apprécié cette lecture .
J'ai été charmée par l'ambiance particulière de ce roman .

Depuis l'excellent La ville des morts, j'attendais avec impatience de retrouver Claire DeWitt, autoproclamée meilleure détective du monde, et appelée par Sara Gran à devenir son héroïne récurrente dont elle dévoilerait peu à peu l'histoire passée. Mauvaise pioche malheureusement avec du sang sur l'asphalte – traduit par Claire Breton – à ranger dans la catégorie des polars dont on peut se passer.

3 époques, 3 histoires, 3 mystères non résolus… Ça part pourtant très fort dès le premier chapitre avec une tentative d'assassinat sur Claire en pleine rue dans les faubourgs de San Francisco et une fuite à un rythme d'enfer. Mais la suite s'essouffle très vite dans une intrigue inutilement complexifiée et souvent incohérente. Quant aux trois histoires, leur complémentarité est tellement tirée par les cheveux qu'une seule conclusion s'impose à la fin : tout ça pour ça !

Pire, le fil conducteur sensé éclairer le passé De Claire (Jacques Silette son mentor français, Tracy et Kelly les amies adolescentes au destin tragique, sans oublier sa relation avec Constance Darling) m'a semblé une redite de la ville des morts, avec parfois l'impression de déjà lu. Claire DeWitt reste heureusement attachante et atypique, mais pas suffisamment pour que je la suive n'importe où…

J'arrête là, sinon je risque de vous parler de la couverture…

Victime d'un accident de la route, Claire DeWitt devient amnésique. Mais retrouver la mémoire et savoir qui en a voulu à sa vie n'est pas si difficile que cela pour celle qui s'est autoproclamée meilleure détective du monde!!

Quelques années après La ville des morts et La ville des brumes , l'iconoclaste romancière américaine Sara Gran nous entraine une nouvelle fois dans les méandres de sa détective aussi badass qu' atypique, Claire DeWitt aux méthodes et au mode de vie si peu orthodoxes.
Particulièrement sybilline voire opaque, l'intrigue nous plonge dans trois histoires différentes qui s'entremêlent intelligemment,. dans une intrigue à tiroirs entre 1986, 1994 et , 1999 : trois époques, trois périodes et le parcours de Claire DeWitt qui poursuit une enquête très personnelle .

Comme dans les deux premiers volets, pas d'intrigue classique ni de résolution évidente au programme mais en revanche, une atmosphère singulière mettant à l'honneur une héroïne hors du commun à la personnalité assez complexe et une entorse globale à la rationnalité.
"Du sang sur l'asphalte "- joliment traduit par Claire Breton- nous fait suivre Claire DeWitt dans ses pérégrinations, on se laisse emporter dans ses digressions .
Si le lecteur est parfois un peu perdu par un parcours qui semble assez cahotique, on se dit que ce voyage à travers les époques et les méandres de ce personnage clairement attachant n'aura pas été vain!
Un hommage plein de fureur à l'âge d'or des détectives privés, qui se paie le luxe d''être tout autant classique que d'une belle modernité.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Compliquer un récit, particulièrement un polar, pour rien , ce que propose ce texte et ce n'est pas toujours une réussite.

Accident, amnésie de l'héroïne qui revient donc sur son passé de "meilleure détective du monde" , ici, ailleurs, maintenant, avant ... L'héroïne m'est restée étrangère, un personnage creux et simpliste et le côté complot m'a fatiguée.J'ai fait un gros effort pour finir le livre car il me permet de valider un item d'un challenge. J'aime les polars bien noirs, sombres et pas du tout ce genre là qui je me demande comment, a obtenu un prix du meilleur polar...j'ai du passer à côté !
Lien : http://theetlivres.eklablog...

Claire DeWitt est victime d'une tentative de meurtre, et en tant que détective privée ( la meilleure du monde, rien que ça ), elle est bien placée pour enquêter et coincer le coupable. Les indices la  conduisent à Las Vegas et pour démêler cette nouvelle énigme, elle revient sur des vieilles affaires des années 80 et 90.
Il ne faut pas perdre le fil car ces bonds dans le temps peuvent parfois être déstabilisants mais j'adore ce style de récits enchâssés de flash back et de digressions. Moins la chronologie est linéaire, plus on se perd et plus je me régale à ramasser des bribes d'indices et d'explications.

Claire DeWitt se qualifie de " plus grande détective du monde" , formée par un mentor aux méthodes d'investigation efficaces quoique assez obscures aux yeux de ses pairs. Ce récit nous livre, étalées dans le temps - 1986 , 1999 et 2011- une série d'enquêtes nébuleuses menées par cette héroïne anticonformiste, rebelle et philosophe. Bizarre, déconcertant, décalé et drôle sont des adjectifs qui pourraient se rapporter à ce roman qui se place en dehors des normes du genre policier traditionnel.

Sara Gran s'était particulièrement illustrée avec La Ville des morts qui avait obtenu le Prix du meilleur Polar, mais aussi La Ville des brumes. C'est avec grand plaisir que je retrouve son enquêtrice Claire DeWitt, une détective privée tellement intuitive !
Le roman s'ouvre sur un accident de voiture et Claire reprend doucement conscience en se demandant qui peut bien vouloir la tuer "aujourd'hui"...
Ce roman ambitieux et complexe est à la hauteur de mes espérances ! Enigmatique à souhait, il propose trois histoires qui s'entremêlent intelligemment, mais qui nécessitent une lecture rigoureuse sous peine de s'y perdre. le passé apporte des éclairages sur le présent dans ce roman à tiroirs. 1986, 1994, 1999 : trois époques, trois périodes et le parcours de Claire DeWitt qui poursuit une enquête très personnelle cette fois... On apprend à mieux connaître Claire et on s'attache encore plus à elle au fil des romans, celui-ci étant le point d'orgue. Je trouve d'ailleurs que le visuel rend bien compte de la fragmentation de l'histoire...
Comme à l'accoutumée, le style de Sara Gran est impeccable, mais acéré tout en offrant des respirations. C'est un roman vraiment à part, extrêmement fort et bien écrit, un pari tout à fait réussi...

Claire Dewitt échappe de peu à un accident mortel, mais est-ce vraiment un accident ?
Convaincue que quelqu'un cherche à la tuer, elle va devoir enquêter et remonter dans son passé pour tirer les choses au clair. Ça tombe bien, elle est détective privé et les enquêtes, c'est ce qu'elle fait de mieux !
Dans ce roman à tiroir, 3 époques sont évoquées en alternance dans les chapitres. On suit la jeune Claire lorsqu'elle découvre sa passion pour les enquêtes criminelles, puis lorsqu'elle attaque la première véritable affaire qui doit lui ouvrir les portes de ce métier et enfin la période actuelle et ses recherches pour identifier le tueur à ses trousses.
Si l'ambiance propre aux "privés" est plutôt bien rendue, l'ensemble de l'intrigue reste bien trop confuse et peu passionnante.
À vouloir courir 3 lièvres en même temps, on s'y perd !
Des détails parfois inutiles et trop d'invraisemblances viennent alourdir une histoire dont le fil narratif est difficile à suivre. Dommage !

On suit Claire Dewitt , détective privée hautement réputée, qui se retrouve dans une ambulance après avoir subi un accident violent. Elle tente de s'échapper de cette scène atroce en fuyant la police. le roman est divisé en 3 époques. La première où du haut de ses 15 ans, jeune détective en devenir perd la trace de sa meilleur amie. La deuxième est basée sur la mort d'un artiste, Merritt Underwood, qui est mort dans un accident de voiture, et qui est non élucidé à ce jour. La troisième période est au présent, où Claire est à la recherche du tueur qui est à ses trousses. Je suis très très mitigé sur ce roman, surtout très peu convaincu! L'auteur nous perd de page en page. J'ai l'impression de démarrer sur un deuxième tome tellement c'est flou.. J'ai pas adhérer à l'écriture, la plume est pour moi brouillon, il y a des révélations qui sont sans queue ni tête, genre qui tombent comme ça! Par contre la partie sur la mort de l'artiste, j'ai bien aimé, il y a des recherches. Si vous cherchez du suspense ou de l'action, vous allez être déçu!Je me suis ennuyé, c'est trop long! Bref à passer
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Victime d'un accident de la route, Claire DeWitt devient amnésique. Ses seules certitudes : elle est une super détective et quelqu'un veut la tuer.

Afin de nous permettre de comprendre qui veut assassiner Claire DeWitt et pourquoi, l'auteur nous fait voyager entre les principales périodes pivot de l'héroïne.
En 1986 d'abord, bercée par Les enquêtes de Cynthia Silverton, un magazine pour détectives en herbe et ayant pris pour bible Détection de Jacques SIlette, elle joue aux apprenties détectives avec ses deux meilleures amies Kelly et Tracy.
En 1994, elle rencontre Constance Darling qui va lui apprendre toutes les ficelles du métier et travailler avec elle sur de prestigieuses affaires.
En 1999, afin de décrocher sa licence de détective, elle reprend l'Affaire Merritt Underwood, un artiste qui a trouvé la mort quatre ans plus tôt dans un accident de voiture, non élucidée jusqu'alors.
Et deux ans plus tard, quelqu'un cherche à la tuer.

J'ai un avis mitigé sur ce roman.
D'abord difficile à suivre, l'alternance de lieux et de personnages m'a quelque peu déstabilisée.
L'auteure a parfaitement réussi à nous plonger dans l'univers de brumeux de la détective. Tout comme l'héroïne, on avance dans le flou total et les pièces de puzzle mettent pas mal de temps à s'assembler.
Les indices me semblaient un peu trop tombés du ciel, sans véritable enchaînement logique... J'ai eu du mal à suivre le cheminement de ses déductions...
J'ai trouvé cette histoire avec Cynthia Silverton, la détective adolescente, un peu trop désuète. Cela cassait le rythme de l'intrigue et j'avais l'impression de lire une enquête pour jeunes ados.
Le chapitre qui lui est consacré à la fin du roman n'apporte que peu d'intérêt, même si le parallèle entre la jeune détective et Claire est saisissant.
Heureusement, à partir du moment où Claire a commencé à enquêter sur l'Affaire Merritt, le rythme est devenu plus intéressant et les pages se tournaient ensuite quasiment toutes seules. La plongée dans la vie de l'artiste et de son entourage a eu le mérite (sans jeu de mot) d'ajouter un peu de piment à ce polar.
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