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EAN : 9782702440018
352 pages
Le Masque (09/03/2016)
3/5   27 notes
Résumé :
Quand Paul Casablancas, l’ex-petit ami musicien de Claire, est retrouvé mort dans sa maison de San Francisco, la police est convaincue qu’il s’agit d’un simple cambriolage. Mais Claire sait que rien n’est jamais si simple.
Avec l’aide de son nouvel assistant, Claude, elle suit les indices, trouvant un éclairage sur le destin de Paul dans ses autres affaires – notamment celle de sa sœur de sang Tracy disparue dans le New York des années 1980 et celle d’une dis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Claire DeWitt, autoproclamée meilleure détective du monde, bourrée de cocaïne jusqu'aux yeux, a quitté la Nouvelle-Orléans pour s'installer de l'autre côté du pays, à San Francisco. Il y a rencontré un homme, Paul, guitariste de son état, avec lequel elle a eu une aventure de quelques mois. Marié avec une autre femme, elle aussi connaissance De Claire, Paul semble s'être posé et avoir atteint un certain bonheur. Jusqu'au jour, bien entendu, où il est retrouvé assassiné dans sa maison. Alors que l'enquête de police piétine assez vite, Claire DeWitt se lance donc à la recherche du coupable.
Comme dans La ville des morts, première aventure de l'héroïne de Sara Gran, on retrouve les méthodes d'investigation non conformistes – éclairées par les aphorismes de Jacques Silette – de Claire DeWitt, incluant interprétation des rêves, abandon de la recherche d'indices au hasard, et syncopes post-absorption de cocaïne trop pure. Autant dire que les amateurs de procedural en seront pour leurs frais. Car ce n'est pas du tout ce qui compte ici. Comme dans le précédent roman de Sara Gran, l'intérêt de la ville des brumes réside avant tout dans la personnalité même de l'héroïne, sa manière de voir témoins et suspects, et le fait que l'on semble toujours flotter aux limites du réel sans pour autant glisser dans le fantastique. Un équilibre précaire que Sara Gran arrive néanmoins à maintenir avec talent.
Et puis il y a aussi toujours la façon dont Gran arrive à se saisir de l'atmosphère de la ville, que ce soit San Francisco ou le Brooklyn et le Manhattan des années 1980 dans lesquels elle replonge Claire DeWitt. Une atmosphère souterraine, qui mêle là aussi réalisme et visions quasi-oniriques (et versant presque, parfois, dans le cauchemar).
Roman d'atmosphère plus qu'enquête bien carrée, La ville des brumes est aussi une belle galerie de personnages légèrement décalés ou trop normaux pour être honnêtes ; et si l'on ne peut nier quelques longueurs et/ou un côté parfois répétitif, on prend encore une fois un réel plaisir à se laisser embarquer par cette étonnante détective. de quoi passer un moment agréable, donc.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Alors que cette année j'ai décidé de partir en vacances à San Francisco (entre autres), tomber sur un roman dont l'action s'y déroule était une opportunité originale de découvrir la ville sous un angle littéraire, avant de m'y balader en touriste. C'est donc avec ce second opus d'une saga policière autour de la détective privée Claire DeWitt, un truc qui n'est franchement pas mon genre, que j'ai fait la rencontre de Sara Gran. Il est utile de préciser qu'elle est essentiellement connue en France pour Viens plus prêt et Dope, ses premiers romans traduits dans l'hexagone chez Sonatine.

Dans cette ville réputée pour son tramway, son Golden Gate et sa baie régulièrement brumeuse, nous suivons donc cette détective assez originale, qui décide de mener l'enquête après que son ex, un musicien du nom de Paul Casablancas, se fasse tuer chez lui dans ce qui semble à première vue, et de l'avis de la police, être un cambriolage ayant mal tourné.

Flanquée de son nouvel assistant, Claude, qui n'y connaît absolument rien mais semble miraculeusement faire l'affaire, et d'une étrange passion quasi-sectaire pour un détective français dont les citations servent régulièrement de mantra, voilà Claire DeWitt partie à l'assaut de la ville pour retrouver les guitares dérobées à la victime, espérant remonter jusqu'à celui ou celle qui aurait pu commettre le meurtre.

Je ne mentirais pas en disant que j'ai été subjugué par ce roman, car ce n'est pas le cas. Il se lit étonnement vite, et je l'ai terminé en quelques heures seulement, mais sans vraiment y prendre de plaisir. le personnage principal est une détective un peu bizarre, on pourrait lui trouver des airs de Jessica Jones, l'héroïne détective hors norme de la série éponyme de Netflix, mais nous n'y sommes pas vraiment avec Claire DeWitt, qui une page sur deux se sniffe d'énormes poutres de cocaïne au point d'en devenir franchement pénible bien avant la moitié du bouquin. Un thème cher à Sara Gran qu'on retrouvait déjà dans Dope

L'auteur choisi de construire son enquête sur l'homicide du musicien en parallèle d'une des premières enquêtes de la jeune détective, et ce à l'aide de flashbacks qui ne servent finalement pas à grand chose d'autre si ce n'est qu'à nous offrir un peu plus de cocaïne et de débauche au passage, mais à New-York cette fois.

Bref, un roman qui se lit bien, mais dont l'intrigue est assez creuse et légère : quand on se résume le livre une fois terminé, on se dit que c'est un peu mince comme scénario de polar, comparé aux nombreuses digressions à mon sens inintéressantes. Et même si San Francisco ressemble désormais dans ma tête à une ville de hippies bouddhistes vivant en communauté, de musiciens hipsters et de cocaïnomanes, j'irai quand même y passer mes vacances.
Lien : https://www.hql.fr/ville-bru..
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Soporifique, est le premier mot qui me vient à l'esprit. C'est pas JJR et ses confessions mais pas loin. Les flash-backs ne servent pas à grand choses, je pensais à une connexion avec l'histoire de départ. Mais, non. le personnage principal passe son temps a se camé. Tout ça est très décousu. Et pouf, c'est finit, comme si l'auteure s'était soudain souvenue qu'il fallait conclure.
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Un chouette moment.... mais loin de la surprise et du coup de foudre de la première enquête de de Witt.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
il était jeune, pas encore vingt-cinq ans, pourtant sa vie semblait déjà toute tracée, une autoroute à grande vitesse qui le conduirait à de mauvaises fréquentations, au vagabondage et à une mort prématurée.
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Le détective croit enquêter sur un meurtre ou une fillette disparue alors qu’en réalité, il enquête sur tout autre chose, une chose qu’il ne peut appréhender directement. Les satisfactions seront rares. Le doute sera votre condition naturelle. Vous passerez une grande partie de votre vie dans les bois ténébreux, sans chemin visible, avec la peur et la solitude pour seules compagnes.
Mais les réponses existent. Les solutions vous attendent, tremblantes ; elles vous attirent, elles vous appellent même si vous ne les entendez pas.
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C’est comme ce rêve où vous êtes dans la maison où vous avez grandi et vous découvrez qu’il y a une pièce secrète dont personne ne vous a jamais parlé. Tout le monde était au courant mais personne ne vous l’a dit. Voilà. Et autour de vous, pourtant, personne ne la voit. Comme s’ils ne savaient même pas qu’elle était là. Ou alors ils le savent, mais ils préféreraient ne pas le savoir. Comme des insectes, quoi. Comme une ruche. Je sais pas si je suis très clair.
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Les hommes avaient toutes sortes de désirs et si vous les laissiez faire, ils vous les collaient résolument sur le dos pour que vous les portiez à leur place. Ils vous refilaient la totale, un merdier monstre que vous ne pouviez jamais espérer contenir ou maîtriser. Qui finissait par vous écraser, si vous n’y preniez garde. Et je savais que leur désir n’allait pas toujours en ligne droite, qu’il pouvait parfois se replier sur lui-même, se dévorer vivant.
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Les mystères sont sans fin, écrit Silette. Pourtant nous les résolvons quand même, tout en sachant que nous résolvons tout et rien à la fois. Nous les résolvons en sachant que le monde s’en portera sûrement aussi mal, voire moins bien qu’avant. Mais c’est sur cette parcelle de vie que l’on nous a donné autorité, et aucune autre. Et nous avons beau demander Pourquoi ? à cor et à cri, personne jusqu’ici n’a jamais obtenu de réponse.
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