AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 1820 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Moment jouissif et régressif: j'ai lu "Kaiken" et j'ai aimé!
Kaiken: késako? Une lame japonaise: pas faite pour la ménagère de base: non une arme de belle facture pour les initiés aux arts martiaux!
J'ai été bien surprise par mon "Cri Cri d'amour": tout d'abord l'action se passe presqu'exclusivement dans le "neuf trois" avec une petite excursion tokyoite, unité de lieu rarissime pour notre enragé des quatre pattes!
On n'est pas très loin non plus de l'unité de temps chère à nos grands tragédiens, puisque le thriller se concentre sur quelques semaines!
Grangé aurait-il été inspiré par le Japon au point d'épurer son style à l'exemple des jardins zen?
Je réponds oui: c'est efficace comme un sabre, goûteux comme une tempura et piquant comme le wasabi! Vous comprendrez donc qu'il est impossible de s'endormir en lisant Kaiken et qu'il est tout autant difficile d'éteindre les feux!
Pour les amoureux de thriller épris du Japon il est évident que ce compagnon de route sera agréable!
Commenter  J’apprécie          503
Si ce roman devait se définir par une couleur, ce serait sans doute le noir.
Kaïken est un récité intrinsèque, perturbant, qui fait l'effet d'une noyade en eaux troubles.

Grangé a une fois de plus dégainé sa plume pour entraîner dans un univers à part.
Il exploite la noirceur des âmes, les obsessions qui se croisent et toutes les vicissitudes auxquelles l'être humain est capable de s'adonner.

Malgré la recette narrative toujours un peu égale, l'auteur français tire son épingle du jeu en liant deux récits à première vue complètement indépendants, gagnant en profondeur dans la deuxième partie.

Le Japon est l'invité d'honneur et une bonne immersion « à la Grangé » dans cette culture nous fait passer un bon moment.


Commenter  J’apprécie          430
Kaïken, le titre de ce roman évoque le Japon et effectivement ce roman de Jean-Christophe Grangé fait la part belle à la culture, aux us et coutumes nippones. On aborde dans ce roman plusieurs sujets dignes d'intérêts : la GPA, la stérilité, la séparation.
J'ai trouvé la plume de l'auteur de qualité. On est dans un thriller avec du suspens, des rebondissements, on sait que l'auteur possède un savoir faire pour nous embarquer bien loin dans ce type de roman au point d'en avoir le souffle coupé.
Ce n'est pas le cas ici, c'est loin d'être son meilleur roman et j'y ai trouvé quelques défauts. Tout d'abords, j'ai rencontré trop de longueurs,surtout au début. Il prend, à mon goût, bien trop de temps à planter le décor et les personnages. Il nous embarque dans une histoire qui aurait pu être sympa et qui s'avère n'être qu'une fausse piste. J'ai trouvé cela plutôt frustrant. D'autant plus qu'il aurait pu nous emmener vers des moments forts.
Les personnages auraient pu être réussis, ils prennent de l'épaisseur tout au long du récit. Mais, pour ma part, j'ai détesté le personnage principal d'Olivier Plassan. Je l'ai trouvé imbu de sa personne, un tantinet macho et très autoritaire. Les autres, à commencer par Naoko, son épouse sont attachants et beaucoup plus humains.
Pour finir, j'ai ressenti trop de légèreté, trop d'approximation dans certaines scènes les rendant peu crédibles. J'ai aussi notés plusieurs (2 ou
3) fautes d'orthographe et/ou de tournure assez grossière pour que je m'en rende compte.
Et, pour en terminer, la fin est ratée, pour ne pas dire bâclée. J'insiste sur le fait que ce n'est que mon ressenti très personnel. Mais, je n'ai pas eu toutes mes réponses, je l'ai trouvé décousue et pas du tout crédible.
C'est un peu dommage, mais avec les sujets abordés, les personnages, il y avait vraiment mieux à faire.
Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais je vous avoue que je suis resté sur ma faim pour un auteur qui m'avait habitué à beaucoup mieux.
Commenter  J’apprécie          372
En Résumé : J'ai passé un moment juste sympathique avec ce livre, nouveau thriller de Jean-Christophe Grangé. L'auteur change de style et nous offre deux intrigues, mais la première se révèle peu haletante et surtout sans surprise et il faut attendre la moitié du livre pour entre dans la seconde intrigue qui a plus réussi à m'emporter, malgré quelques simplicités et des raccourcis faciles, et monte rapidement en tension. Par contre comme d'habitude avec l'auteur j'ai trouvé la conclusion en demi-teinte. L'auteur nous présente dans ce livre sa passion pour le Japon et arrive vraiment à la partager avec le lecteur sur une nation pleine de contraste et de surprise. Les relations des personnages se révèlent vraiment prenantes et efficaces, mais les personnages en eux-mêmes donnent l'impression d'être tous créé sur le même moule. La plume de l'auteur est toujours aussi simple et angoissante ce qui fait qu'on se laisse aller facilement dans cette histoire même si j'avoue j'en attendais quand même mieux.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          320
Je tiens à féliciter les éditions Albin Michel pour cette superbe couverture. Il faut reconnaitre que l'éditeur avait tendance ces dernières années à faire le minimum syndical concernant les couvertures des romans de J-C Grangé, d'Aurélien Molas et de Maxime Chattam. La donne a depuis changé avec les beaux visuels de Léviatemps et le Requiem des Abysses.

C'est au tour de Kaïken de profiter d'un superbe écrin avec une typo qui met du même coup en avant le fameux sabre du même nom que le titre. Avec le visage en dessous et le nom de l'éditeur dans l'axe, nous profitons d'une création graphique qui donne de suite le ton.

Kaïken est avant toutes choses une immense déclaration d'amour de Jean-Christophe Grangé au Japon et à l'un de ses icônes : la femme japonaise. Rarement l'auteur aura paru aussi enthousiaste dans son écriture et dans son envie de nous faire plonger au coeur d'une culture et d'un état d'esprit. Cet amour qui transpire semble parfois naïf mais il en devient particulièrement touchant. Encore un élément troublant qui fait se mélanger l'image du héros à celle du romancier.

Pour son intrigue, l'auteur multiplie les fausses pistes pour autant déboussoler son héros que son lecteur. Comme dans son précédent roman, le Passager, JC Grangé a tendance à écrire des personnages qui forment autant de ronds dans l'eau. Un peu comme s'ils n'étaient finalement qu'une variante du même personnage. En partant de l'un des personnages principaux, Passan, on peut facilement ajouter une variable qui nous emmène au personnage suivant, et aller ainsi jusqu'au dernier personnage clef de l'histoire. On se retrouve donc avec de drôles de similitudes qui servent peut être l'intrigue mais qui nuisent à la crédibilité de la construction. Deux personnages issus du même orphelinat, deux qui attendent leurs imminentes renaissances, deux reflets déformés d'une même image, etc.

Du coup, on se retrouve avec successivement diverses mèches d'allumées, qui sont autant de pistes possibles pour la suite de l'intrigue. Et étrangement, J-C Grangé va coup sur coup les éteindre comme on éteint la flamme d'une bougie, en les pinçant avec deux doigts humides. Pas d'explosions donc au bout de ces mèches, juste un léger panache de fumée. L'auteur a d'autres plans en tête.

Et c'est là ma grande déception. Autant je suis emballé par la présentation de ce couple atypique autant l'intrigue policière semble complètement sacrifiée pour nous emmener jusqu'à un duel qui n'en est pas hein puisqu'il ne va pas jusqu'à sa raison d'être.
D'où le fait que je me retrouve plutôt partagé à la fin de ma lecture. J'ai lu un bon roman mais certainement pas un bon thriller.
C'est étonnant de poser les bases d'une intrigue policière avec des personnages aussi forts et de constater que finalement, il sont littéralement jetés au rebut par le romancier, d'une manière assez expéditive, presque sacrifiés pour un final qui aurait du être dantesque mais qui ne l'est pas.

On retrouve dans Kaïken la verve et la passion du voyage d'un Vol des Cigognes mais on y perd en route la majeur partie des éléments qui en aurait fait un bon thriller, un comble en soit pour celui qui se considère comme le patron du thriller hexagonal.
Si ce dernier est un tournant dans la bibliographie du romancier, son prochain roman, en parvenant à associer la passion de Kaïken à la qualité des intrigues policières de ses meilleurs livres, sera très probablement un grand cru.

L'avenir nous dira si Kaïken est une chrysalide et s'il nous montre la nouvelle orientation que souhaite prendre Jean-Christophe Grangé. C'est dire si son onzième roman sera une nouvelle fois particulièrement attendu.

Frédéric Fontès, 4decouv.
Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
Commenter  J’apprécie          321
Ce Grangé joue, comme souvent, sur les ressorts les plus noirs de l'âme humaine.
Olivier Passan, un flic de la criminelle, est fasciné par le Japon. Tout ce qui vient du pays du soleil levant… jusqu'à sa femme. Mais leur couple est au plus bas. A ce chaos personnel répond celui causé par un psychopathe qui éventre des femmes enceintes. L'enquête finit par sérieusement torturer le policier, qui y voit l'écho de ses pensées.
L'idée d'une intrigue centrée sur le Japon et ses traditions était alléchante. Mais la promesse n'est que très partiellement tenue. Ce qui ressort du livre, plus que son contexte nippon, c'est les tourments infligés par un tueur complètement perdu, un psychopathe bien frappé…
Grangé fait dans le sombre et le personnage principal n'a pas grand-chose d'autre à offrir au lecteur que ses propres tourments.
Grangé sait conduire un polar, décrire les ambiances, mais à l'arrivée je n'ai adhéré ni au héros, ni à l'intrigue. Une semi déception.
Commenter  J’apprécie          230
A part le fait que l'action tourne autour du Japon et de ses traditions et que Grangé sait mêler des histoires assez tordues dans une écriture qui se dévore, je n'ai rien vu d'exceptionnel dans ce dernier opus dont, à part la surprise finale (passablement tirée par les cheveux il faut bien le dire) on devine assez vite les tenants et aboutissants. Bref, un bon moment qui ne prend pas la tête, mais rien d'impérissable et on est loin du suspens accrocheur des premiers livres de cet auteur. Dans ce texte à la fois violent et assez superficiel la psychologie des personnages reste sommaire et n'invite ni à l'empathie ni à la répulsion. Trop lisse. C'est un livre que je vais me dépêcher d'oublier.
Commenter  J’apprécie          150
Un polar comme je les aimes, enquête, planque, action mais qui n'est pas exempt de défauts.

Un élément m'as perturbé, pourquoi Christophe Grangé nous ballade il sur plusieurs pistes mais principalement une pendant plus de la moitié du bouquin, alors on se creuse la tête à deviner qui est le coupable, on a le choix entre plusieurs personnages, on réfléchi on suit les pistes, alors qu'en fait il nous est impossible de deviner par nous même car au final on nous sort un personnage de je ne sais où comme coupable, alors que ce même personnage n'est même pas présenté dans les deux premières parties du livre... C'est limite comme principe, je me suis vu à ce moment là pester après l'auteur qui nous pousse à chercher mais pour rien, et qui discrédite le début du livre.

En dehors de ça l'ambiance est géniale, en tant que grand amateur du Japon je ne peut faire autrement qu'apprécier ce personnage principal, un flic torturé au bout du rouleau en plein divorce qui ne voit que par les traditions japonaises, les films, la musique traditionnelle et la littérature japonaise sa femme est d'ailleurs japonaise, elle qui au début n'a pas trop d'importance va devenir au fil de l'histoire un personnage important. le roman se déroule à Paris pendant deux tiers et se termine au Japon entre Tokyo et Nagasaki.

En conclusion, c'est mon premier livre de Grangé mais ce ne sera pas le dernier, malgré quelques défauts, l'ambiance et les personnages fait pencher la balance du bon côté.
Commenter  J’apprécie          140
J'avoue ne pas être convaincu par ce roman. (récupéré dans une boite à livres)
Le style est efficace, mais ça ne suffit pas.
On a 2 histoires, en fait.
La 1ère, un tueur en série qui échappe à la justice et à la pression exercée par un flic teigneux, Olivier Passan. Un flic, accessoirement passionné par le Japon (ou du moins la représentation qu'il s'en fait), qui enfreint toutes les règles pour coincer l'auteur de faits atroces.
La 2ème, une menace pèse en parallèle sur la famille d'Olivier Passan, femme (Japonaise d'origine, rejetant la vision idéalisée et désuète de son mari sur son pays), enfants et chien. Ah oui, j'oubliais...ils sont en instance de divorce.
Bref, on joue donc sur 2 tableaux, à moins qu'il ne s'agisse que d'une seule affaire...

Peut à la rigueur se lire pendant les vacances sur la plage.
Pour les passionnés de Grangé, les adeptes de flics qui se font "justice" eux-mêmes et ceux qui n'ont pas envie de chercher le meurtrier.

Lu dans la cadre du challenge Mauvais Genres 2023
Commenter  J’apprécie          134
C'est bien la 1ère fois que j'interromps la lecture d'un polar de JC Grangé pour intercaler autre chose ! Alors, certes, j'avais très envie de me plonger dans S'epanouir que je venais de recevoir pour Masse Critique. Mais, surtout, je m'ennuyais un peu en ce début de roman vaguement poussif...

Rien à voir avec Miserere ou La ligne noire donc, où on est immergé dès la 1ère page dans un univers oppressant de folie et de terreur. Kaiken reste du Grangé, malgré tout, efficace et bien construit, notamment quand on rentre dans le vif du sujet et que la 'vraie' histoire se met en place. J'ai d'ailleurs un peu regretté de lire ce récit au format papier, parce que j'ai deviné bien des choses rien qu'en regardant les pages qui me restaient !

Comme dit plus haut, la 2ème partie du roman m'a plutôt séduite, par son rythme, son suspense et son atmosphère de Japon médiéval, aussi. En fait, on y retrouve les ingrédients d'un Grangé réussi : un méchant totalement psychopathe donc imprévisible, des secrets, des mystères, des combats, des voyages... À ce stade, on dévore les pages pour connaître le suite et on se retrouve dans un polar plutôt bien fait (mais absolument pas révolutionnaire).

Je le recommande donc aux fans absolus de Grangé ou, à l'inverse, aux novices. Pour les autres, si vous ne les avez pas encore lus, privilégiez La ligne noire ou Miserere qui ont, à mes yeux, plus de souffle et de puissance (et accessoirement sont beaucoup plus effrayants !)
Commenter  J’apprécie          133




Lecteurs (5588) Voir plus



Quiz Voir plus

Jean-Christophe Grangé et qqs uns de ses titres (polar, thriller)

Année de naissance de Grangé ?

1941
1951
1961
1971

8 questions
254 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Christophe GrangéCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..